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Jardinons sol vivant !

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Guide du nouveau jardinage (Méthode Soltner) – Les moutons enragés. Je me fie à Nux sur ce coup là qui sur le forum a fait l’éloge de cette méthode.

Guide du nouveau jardinage (Méthode Soltner) – Les moutons enragés

Du coup, j’ai commandé le livre! Puisque nous devons nous préparer et que beaucoup n’ont jamais planté une seule graine, chaque conseil peut être utile et est bon à prendre, alors regardons également de ce côté-ci et sait-on jamais, peut-être que vous aussi vous aurez l’occasion de faire pousser quelque chose dans l’avenir… 😉 Ce guide, qui nous pousse à l’action, s’inspire des techniques Culturales Simplifiées, des semis direct et des couverts végétaux. Il assure une passerelle entre les nouvelles pratiques des agriculteurs et les jardiniers que nous sommes.L’auteur : Dominique Soltner. Guide du nouveau jardinage (Méthode Soltner) La faim d’azote du début de printemps. Je vous propose un nouvel article sur l’azote, j’ai déjà traité ce thème à l’automne, en vous expliquant les risques de fuites de nitrates à cette époque et les amendements à apporter alors.

La faim d’azote du début de printemps

Je vous propose aujourd’hui de regarder plus en détail ce qui se passe en ce moment dans nos sols. A vrai dire, c’est exactement le contraire de ce qui se produit à l’automne : les sols restent froids au sortir de l’hiver et ce d’autant plus qu’ils sont humides, du coup, malgré l’humidité du sol, on a peu de minéralisation de la matière organiques et donc peu de libération de nitrates, ce qui fait que cet élément est peu disponible pour les plantes. Si vous avez en ce début de printemps dans votre potager des légumineuses comme des fèves, des pois… ou des plantes peu gourmandes, comme des laitues, des oignons… ce phénomène n’est pas trop gênant. Par contre pour des cultures plus gourmandes, cela peut poser quelques soucis. Cela peut se faire de plusieurs manières : Minéralisation d'automne et fuite de nitrates. Les pluies reviennent sur l’ensemble de la France et les sols encore chaud sont prêts à libérer dans le sol, voire dans les eaux souterraines, les nitrates qu’ils contiennent.

Minéralisation d'automne et fuite de nitrates

Ce phénomène concerne tout le monde : jardinier ou agriculteur, bio ou non-bio ! De quoi s’agit-il exactement ? Les sols encore chaud au sortir de l’été (même si l’air est déjà bien froid dans certaines régions) et s’humidifient avec les pluies d’automne, favorisant ainsi une stimulation de l’activité bactérienne du sol, ce qui a pour conséquences de détruire une partie de la matières organique du sol en ses composés minéraux simples (eau, gaz carbonique, azote minéral, phosphate…). Le mythe de la butte de permaculture par Christophe Gatineau.

Je reproduis avec l’aimable autorisation de Christophe Gatineau, cet article qu’il vient de publier dans son blog le jardin vivant.

Le mythe de la butte de permaculture par Christophe Gatineau

Si je reproduis à l’identique cet article (je crois que c’est la première fois que je fais cela) c’est pour plusieurs raisons :– Tout d’abord il m’a consulté et posé quelques questions avant de le poster (je suis d’ailleurs cité dans l’article) ;– Ensuite parce qu’il pose ici des questions qui ne sont pas assez débattues, à mon sens dans le jardinage bio et la permaculture où la butte commence à s’ériger en dogme.Il y a quelques années, je vous avais posé la question jardinez vous sur butte ? , Question à laquelle vous avez été nombreux à me répondre et suite à laquelle Jacques Subra avait écrit cet article très instructif : Un jardin, oui, mais lequel ? Et on peut lire sur le web : « La culture sur buttes est un principe fondamental en permaculture. » Vue en coupe d’une butte contenant du bois. Mark, Flickr, Creative Commons. Clairement : non !

Un jardin sol vivant au cœur de la Gascogne. Histoire que vous me connaissiez un peu mieux, voici un petit historique du jardin de mes parents que nous cultivons depuis 2007 sur un coteau argileux du Gers.

Un jardin sol vivant au cœur de la Gascogne

Et quand je dis argileux, c’est très très argileux, septembre 2007 : Récolte symbolique de tomate sur l'embryon du potager actue bien lourd, quoi ! Pendant des années ma mère s’est cassé le dos à bêcher cette terre pour préparer de quoi faire deux rangées de fèves, elle avait fini par laisser tomber. Puis j’ai découvert les BRF en 2004 et l’idée à fait son chemin et en janvier 2007 elle a épandu du BRF sur une petite parcelle de pelouse préalablement sarclée à la houe, c’est là que commence notre histoire : 2008 : pendant l’hiver, sous les conseils d’Éléa, co-auteure du « Livre BRF », nous avons agrandit le potager en couvrant l’herbe de cartons et de foin. Mai 2008 : Les plants de tomates viennent d'être mis en place à travers cartons (non visibles) et paillage de foin. Quels amendements organiques apporter à l'automne? Ces dernières semaines, j’ai à plusieurs reprises été amené à parler du thème des apport de MO à l’automne et de ce qui peut se faire et ce qui ne devrait pas être fait.

Quels amendements organiques apporter à l'automne?

Ce thème semblant être une préocupation pour nombre d’entre vous j’y décidé d’y consacré ce nouvel article : Minéralisation d’automne et fuite de nitrates Avant d’entrer dans les détails, revoyons quelques éléments de théories développés plus en détail un article que j’ai publié il y a un an: minéralisation d’automne et fuite de nitrates.