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Xième plan de sauvetage activé

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Sommet européen: Italie et Espagne font passer en force des mesures d'urgence. Victoire de l'Italie... et de l'Espagne. Mais pas lors d'une demi-finale de l'euro cette fois. A Bruxelles, les deux pays ont bloqué l'adoption du pacte de croissance jusqu'à l'obtention de mesures d'urgence par leurs partenaires de la zone euro réunis pour un sommet de deux jours. Le chantage semble avoir payé puisque des mesures visant à permettre une recapitalisation directe des banques ont été approuvées. Recapitalisation directe des banques Le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy a annoncé aux petites heures du jour ce vendredi la mise en place d'ici la fin de l'année d'un mécanisme permettant de recapitaliser directement les banques, sous certaines conditions, via le Fonds européen de stabilité financière et le Mécanisme européen de stabilité (FESF et MES). "Quand ce sera prêt, le Mécanisme européen de stabilité (MES) pourra avoir la possibilité de recapitaliser directement les banques", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Greece Approved for EU3.2 Bln IMF Loan Payment. Greece won approval from the International Monetary Fund for a 3.2 billion-euro ($4.6 billion) payment under a joint loan with the European Union, buying policy makers time to craft a second rescue package and avert the first sovereign default in the euro region. Greek commitments made to secure the loan are “delivering important results,” IMF Managing Director Christine Lagarde said yesterday in statement from Washington.

Still, “a durable fiscal adjustment is needed, lest the deficit get entrenched at an unsustainably high level, and productivity-enhancing reforms should be accelerated, lest growth fail to recover.” The decision follows last week’s authorization by European finance ministers to unblock 8.7 billion euros as talks continue on how to include banks and insurers in a new package for Greece, which can’t return to international financial markets next year because of surging borrowing costs. Political Cover Repay Debt. Briser l'encerclement de la Dette. Billet invité. Deux réunions vont se tenir en Suisse ce dimanche et en début de semaine, dont nous ne saurons probablement pas grand chose. Mais ce n’est pas la discrétion qui les entoure qui fait en soi leur intérêt, mais plutôt leurs objets respectifs. La première est une réunion régulière de la Banque des règlements internationaux (BRI), la seconde un forum organisé conjointement par le FMI et la Banque nationale suisse (BNS), la banque centrale du pays.

La crise européenne est suivie de près dans le monde entier, en raison de ses conséquences systémiques potentielles à court terme, et de ses incidences à moyen terme : l’Europe, première puissance économique, représente plus de 30% du PIB mondial. Quant aux banques centrales, restées aux premières loges de la crise générale depuis son démarrage, elles ont de nombreux sujets à discuter ce week-end. Mais la crise européenne risque de modifier l’ordre du jour de leur rencontre. Ainsi allait aujourd’hui le monde.

Les pays de l'UE s'accordent sur un plan de secours de 750 milli. Archives du blog » L’actualité de la crise. Billet invité Est-il nécessaire d’attendre de connaître dans le détail les modalités du nouveau plan Européen pour estimer qu’il ne tient pas la route ? Non, car ce qui en est déjà connu suffit pour le démontrer. En premier lieu parce que l’enveloppe financière de 500 milliards d’euros prévue (hors FMI, qui pourrait apporter jusqu’à 220 milliards supplémentaires) fait impression mais équivaut approximativement à ce qui serait nécessaire de mettre sur la table, si l’Espagne-Portugal et l’Irlande entraient à leur tour dans la tourmente.

C’est donc un fusil à deux coups qui a été chargé, là où il une arme automatique serait nécessaire. En second, parce qu’une mesure importante qui auraient donné un squelette à ce plan qui en manque singulièrement, qui était évoquée depuis hier, a finalement été écartée lors de la réunion des ministres des finances des 27 : l’émission d’obligations par la Commission, garantis par les Etats. Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Is the Eurozone Shock and Awe Enough? (Updated) « naked capitali. The EU announced a €750 billion salvage operation, funds to shore up economies in economic difficulty, with the program consisting of €440 billion of loans from eurozone nations, €60 billion from an EU emergency fund, and €250 billion from the IMF.

There are several layers of complicating factors, however. The first is that the German electorate has signaled its unhappiness with bailouts, presumably restricting future action if this measure falls short. From the Wall Street Journal: In Germany, projections showed Ms. Merkel’s center-right alliance Sunday lost a crucial regional election amid a voter backlash against aid for Greece.

That means her government is set to lose its majority in Germany’s upper house. Second, even though the rescue is intended for the 16 eurozone members, it requires approval of the EU, which includes 11 non-eurozone members like the UK (presumably, that is for the €60 billion EU loan). But what is most striking is the European Central Bank’s vagueness. La « nuit du 4 août » de la zone euro - Coulisses de Bruxelles,

Sous la pression des marchés et du Président américain, Barack Obama, qui a téléphoné à Angela Merkel, vendredi et dimanche, pour la convaincre de la gravité de la crise et de la nécessité de bouger, la zone euro a révolutionné sa gouvernance au milieu de la nuit de dimanche à lundi, juste avant l’ouverture des marchés asiatiques. Le « paquet » de mesures adoptées par les ministres des Finances de l’Union, sur instruction du sommet de la zone euro de vendredi soir, est impressionnant : un véritable « fonds monétaire européen » doté de 500 milliards d’euros (plus les 80 milliards d’aides bilatérales à la Grèce) auquel le FMI prêtera main-forte à hauteur de 220 milliards d’euros (plus les 30 milliards déjà débloqués pour Athènes), soit 830 milliards d’euros disponibles pour faire face à d’autres attaques contre la dette souveraine des États membres de la zone euro.

C’est d’ailleurs pour cela que la négociation a été très longue, de 16 heures, dimanche, à plus de 2 heures du matin, lundi. Un "Munich financier" La crise des dettes souveraines européennes peut être perçue de deux manières. La grille de lecture orthodoxe nous invite à y voir une situation intenable de surendettement de certains pays "qui ont vécu pendant trop longtemps au dessus de leurs moyens" et qui doivent logiquement s’imposer une drastique cure d’austérité pour assainir leur finances publiques.

Mais on peut y voir également (c’est le choix que j’ai fait) une lutte entre le pouvoir politique et le pouvoir financier qui conduira nécessairement à la mort du perdant. Au terme de cet épisode, soit la finance aura été domestiquée et mise hors d’état de nuire. Soit elle conduira les Etats à la banqueroute, à l’insurrection des peuples et finalement à des changements de régimes politiques qui mettront définitivement fin à toute forme de démocratie. Le pouvoir politique a bien conscience d’être attaqué par la finance. Le Krach de la bulle obligataire Le cas Grec n’a rien d’un cas isolé. Des plans de sauvetage en trompe l’oeil. L'Aristocratie Monétaire piétine le Citoyen. L’aristocratie monétaire, les voleurs de monnaie, se sont donc arrangés entre eux sans nous demander notre avis évidemment, et sans rien annoncer concernant des mesures compensatoires pour le Citoyen Européen.

Analysons les conséquences et le mécanisme de l’annonce du « plan de secours » Européen de 750 Milliards d’€. 1) L’assouplissement quantitatif que cela permet, pour les Banques détentrices d’Obligations d’Etat, pouvant via ce biais les transformer directement en Cash bien frais. Ou autrement dit la création de la nouvelle Chaîne de Ponzi à t=0. Evidemment rien n’est annoncé sur un Revenu Minimum Garanti Européen qui viendrait compenser ce « sauvetage – gavage » unidirectionnel des Banques et des Etats. On ne donne pas d’argent sans travail, c’est l’évidence même, et d’ailleurs les Banques et les Etats sont bien ici récompensés à hauteur de leur travail effectif ! 2) Une inflation sous contrôle ! M3 en Avril 2010 : 10 000 milliards d’euros Conclusion.

Euro : après l'euphorie, la douche froide ? MARCHÉS FINANCIERS : Les Bourses européennes chutent, actualité. Les Bourses mondiales s'affichaient en nette baisse, mardi, à l'instar de la monnaie unique européenne, les investisseurs préférant jouer la prudence après l'euphorie déclenchée la veille par l'adoption d'un méga-plan de sauvetage en zone euro. Si la veille, les places financières ont fini sur des hausses spectaculaires et parfois record - Paris gagnant près de 10 % et Wall Street affichant sa plus forte progression de l'année -, l'humeur était tout autre mardi.

La plupart des Bourses européennes ont clôturé en repli : Paris perdait 0,73 %, Londres 0,99 %, Milan 0,46 %, Madrid 3,32 %, Lisbonne 2,20 % et Athènes 2,47 %. Seules les Bourses allemande et suisse ont fini sur des hausses : le Dax a gagné 0,33 % et l'indice SMI de la Bourse suisse a gagné 0,42 %. À New York, Wall Street, qui avait ouvert en baisse, est passé dans le vert à la mi-journée. Tous les pays se sont engagés à accélérer la réduction des déficits. Enfin! On a retrouvé 750 milliards qu’on n’avait pas! « Blog de. R ésumons. Les Etats de la zone euro viennent de creuser de 440 milliards leur dette publique en une nuit. Ca c'est fort!

Alors qu'on ne trouvait pas le premier euro pour les Grecs! Là, d'un coup, hop! 750 milliards sont disponibles que le contribuable est prêt à donner pour sauver qui on voudra: des fainéants grecs, des irresponsables espagnols, des gréviculteurs français, bref tous les "pigs" du monde sont dorénavant à l'abri. On croit rêver! Il a fallu un mois pour trouver 25 milliards dont la Grèce avait besoin à un taux non prohibitif.

Il n’aura donc fallu que deux nuits pour trouver 750 milliards. Et les sanction contre les « marchés » voyous? Jusqu'à la Banque Centrale Européenne et ses mannequins en plomb, Trichet le bien nommé et les autres faces de pierre, qui commencent à faire, trop tard, ce qu’ils auraient dû faire au début et ce pourquoi on nous a bien ri au nez : acheter elle-même les obligations des Etats ! Ainsi de la Merkel et de son équipe de lourdauds. Une occasion manquée. Billet invité Formidable! Il leur a fallu trois jours pour arriver enfin à une conclusion que l’on attendait depuis plus de trois mois. Et nos doctes dirigeants estiment avoir résolu le problème. Ils ne se rendent pas compte qu’ils viennent de l’aggraver. Pourtant, dans leurs élucubrations de dernière minute se cachait une idée formidable.

Elle a malheureusement été balayée d’un revers de main par deux acteurs éminents : la Grande-Bretagne et l’Allemagne. De quoi s’agit-il? Bien sûr, cette procédure ne concerne que les banques. Depuis que la crise financière sévit, la BCE a dû introduire de nouvelles facilités pour soutenir le système bancaire. La joie des spéculateurs était grande. Les gouvernants ont tergiversé pendant plus de trois mois. Le but était de créer un fonds qui émettrait des emprunts au nom de l’Union, garantis par l’avoir budgétaire de l’Union, donc par ses membres, et pouvant directement négocier les titres sur le marché obligataire afin d’en stabiliser le cours. Les inquiétudes pour la zone euro plombent encore le CAC 40. Loin du début de semaine euphorique, la séance de vendredi a traduit les inquiétudes persistantes des marchés sur la zone euro. A l'instar de l'ensemble des places financières, le CAC 40 a ainsi décroché de 4,59% à 3.560,36 points sur fond de chute de la monnaie européenne.

De fait, si l'indice parisien bondit de 4,95% sur la semaine grâce au fort rebond enregistré lundi (+9,66%), il affiche une évolution négative sur les quatre dernières séances (-4,3%). Le CAC 40 termine même de nouveau sous la barre des 3.600 points enfoncée lors du mouvement de ventes panique de vendredi dernier avant l'annonce du plan massif de soutien de la zone euro.

Il est également loin d'avoir rattrapé le terrain perdu lors de la semaine du 3 mai où il avait cédé plus de 11% en cinq séances. Mais le soulagement a été de courte durée. Car les inquiétudes de fond demeurent. Les valeurs bancaires dans la ligne de mire EADS profite d'un euro faible. Ces plans de sauvetage qui dévorent l’Europe | Presseurop – fran. La banque prend la Grèce en deux coups… Les plans de sauvetage de plus en plus massifs, d’abord pour la Grèce, puis pour la zone euro, ne font rien pour calmer des marchés mondiaux hystériques. Le problème, affirme l'économiste irlandais David McWilliams, c’est que les pays font dépendre leur sort d’un système bancaire fragile, au détriment de leurs citoyens. Nous vivons une époque véritablement historique. A l’issue du plan de sauvetage de l’euro, les marchés s’étaient remarquablement repris, mais le phénomène a fait long feu, et la valeur de la devise européenne a reculé.

Ce qui laisse penser que pour les marchés, le gigantesque renflouement consenti par l’UE, le FMI et la BCE n'est pas suffisant. La population s’interroge sur le sens d’un chèque si important. La structure financière de l'Europe rappelle les alliances de la Grande Guerre Les peuples tirent dans un sens ; les élites politiques et bancaires dans l’autre. La contagion nous relie les uns aux autres. L'heure de l'euro faible a sonné. Ce n’est pourtant pas la première fois que l’on assiste à de telles montagnes russes : l’euro est déjà descendu, en octobre 2000, à 0,82 dollar contre 1,17 au moment de son lancement en janvier 1999, et a atteint son record historique en juillet 2008, à 1,60 dollar, avant de retomber à 1,25 trois mois plus tard, soit 35 cents de moins.

Cette fois, la chute n’a atteint que 28 cents en six mois… En fait, il faut plutôt s’intéresser à la moyenne annuelle. Et là on s’aperçoit qu’à 1,23 dollar, la monnaie unique se situe dans sa moyenne historique et vaut toujours 40% de plus qu’en octobre 2000. «Il n’y a donc pas de quoi paniquer», s’amuse Jean Pisani-Ferry, qui dirige le centre européen de réflexion économique Bruegel. Pour lui, la baisse de l’euro est normale, les perspectives économiques de la zone n’étant guère brillantes, vu les programmes d’austérité que les gouvernements vont mettre en œuvre afin de purger leurs comptes publics.

N.B.: ce papier est paru ce matin dans Libération.