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Surenchère

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6ème étage ou 6ème avenue ? En Grèce, depuis l’arrivée de la Troïka nous devenons tous une… atmosphère. Dans des conditions de laboratoire et sous pression. Par modélisation exemplaire et accélération des particules, élémentaires si l’on préfère. Et ces particules c’est bien nous. L’accélérateur quant à lui, relève de la mécanique du dernier méta-capitalisme bancocrate. A commencer par notre régime politique, cette pseudo-democratie, mollement parlementaire et durement affairiste, devenue désormais une quasi-dictature après trois putschs réussis. La suite est désormais connue. Ce scénario fait désormais partie de notre vécu… en pédagogie politique. Au départ, il était question de la dette dite souveraine du pays, 300 milliards d’euros et 143% de son PIB en 2010, pour en arriver après la « thérapie de choc », infligée à la majorité des Grecs, à une dette … encore plus souveraine atteignant les 360 milliards d’euros, représentant 166% du PIB du pays en 2012.

Les Don Quichotte de Bruxelles. Les mesures adoptées lors du sommet du 30 janvier — le traité de stabilité et le plan de croissance économique — servent au mieux à réparer les erreurs commises depuis un an et demi. Au pire, elles relèvent de l’imposture, estime l'éditorialiste Xavier Vidal-Folch. "Pendant les sommets, les dirigeants européens passent une grande partie de leur temps à réparer les bévues qu’ils ont commises lors du sommet précédent", murmure un acteur de la haute politique de l’UE. Le 30 janvier, étant donné l’inanité des circulaires et des discussions récidivantes sur la Grèce, le Portugal et l’importance du fonds de sauvetage, on a vu une fois de plus combien il était difficile de réparer les bévues. Cette inanité est devenue palpable depuis que Merkel et Sarkozy ont réveillé le spectre de la faillite d’un membre (lors du sommet de Deauville, le 19 octobre 2010), faillite que la remise de la dette (diminution de la valeur des obligations) consentie par ses créanciers privés avait jusqu’alors conjurée.

Greek Parliament Approves Austerity Plan. Democracy vs Mythology: The Battle in Syntagma Square. I have never been more desperate to explain and more hopeful for your understanding of any single fact than this: The protests in Greece concern all of you directly. What is going on in Athens at the moment is resistance against an invasion; an invasion as brutal as that against Poland in 1939. The invading army wears suits instead of uniforms and holds laptops instead of guns, but make no mistake – the attack on our sovereignty is as violent and thorough.

Private wealth interests are dictating policy to a sovereign nation, which is expressly and directly against its national interest. Ignore it at your peril. The powers that be have suggested that there is plenty to sell. China has waded in, because it holds vast currency reserves and more than a third are in Euros. It is vital to understand that I do not wish to excuse my compatriots of all blame. Regretfully, it must be admitted that we took this bait “hook, line and sinker”. So let me deal with some of that media Mythology. GEAB N°56-Spécial Eté 2011 est disponible! Crise systémique globale - Dernière alerte avant le choc de l'Automne 2011 : Quand 15.000 milliards USD d'actifs financiers partiront en fumée. Grèce: Bruxelles "ne partage pas l'évaluation" de Standard and Poor's - Flash actualité - Economie - 30/03/2011. Le FMI épaulé par la Commission européenne organise le pillage de la Grèce, par Jérôme Duval.

Source : Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde En Grèce, le peuple maintient la mobilisation après neuf grandes grèves depuis février 2010 Alors que le chômage continue sa progression après être passé de 9,7% à 12,9% de la population active entre le 3e trimestre 2009 et le 3e trimestre 2010 |1| (près de 34% des moins de 25 ans sont sans emplois), le peuple poursuit la mobilisation contre les plans d’austérité d’orientation ultralibérale et conformes au « consensus » de Washington. Cette politique promue par la troïka – Fonds monétaire international (FMI), Commission Européenne (CE), Banque Centrale Européenne (BCE) – en échange d’assistance financière pour affronter le paiement de la dette publique est digne de celle qui a conduit l’Argentine, élève modèle du FMI, à une crise mémorable en 2001.

Les médias dominants nous dissimulent le budget militaire grec qui ne cesse d’aggraver le déficit. Pas encore de commentaire. Comment les médias accroissent la panique des marchés. Greece debt fears hit fever pitch. Les épargnants grecs commencent à vider leurs comptes bancaires. Selon la Banque centrale de Grèce, citée ce jeudi dans le Financial Times, les épargnants grecs commencent à s'inquiéter de la situation financière du pays et retirent progressivement leurs économies de leurs comptes bancaires. Ils auraient retiré 5 milliards d'euros en janvier et encore 3 milliards en février pour les transférer dans des banques étrangères. Le Financial Times parle même d'un total de 10 milliards d'euros retirés. Arrivée des équipes du FMI en Grèce C'est dans ce contexte tendue que les équipes du FMI, le Fonds monétaire international, sont arrivées en Grèce mercredi.

"Des salariés du FMI entameront un séjour de deux semaines à Athènes pour apporter leur assistance technique dans le domaine budgétaire, en particulier pour améliorer l'administration fiscale et la gestion des finances publiques", selon un porte-parole du FMI. Athènes a dû démentir vouloir se passer du FMI et surtout remettre en cause l'accord de soutien financier conclu avec les pays de la zone euro. Grèce : ça va très mal finir. Ce texte est un « article presslib’ » (*) On en est revenu au même climat que celui qu’on avait connu en 2008, durant les derniers jours de Bear Stearns d’abord, de Lehman Brothers ensuite : une lente érosion, confirmée de jour en jour, ponctuée de commentaires lénifiants que la fin attendue est hors de question car des mesures importantes « prises en haut lieu » interviendront aussitôt que cela s’avèrera réellement nécessaire. Personne n’y croit bien entendu car ce qu’on sait des mesures en question suggère qu’elles visent un problème différent : du même nom sans doute, mais d’un tout autre ordre de grandeur, soulignant que le ou les chevaliers blancs en puissance n’ont pas compris grand-chose au drame en train de se dérouler.

C’est ce qui explique pourquoi le défaut de la Grèce a basculé du côté de l’inexorabilité aussitôt que furent connues les mesures envisagées au niveau européen et à celui du FMI. Grèce : le plan de sauvetage européen a fait « pschiiiiiiiittttt. Les marchés financiers doutent de la volonté réelle de la zone euro de voler au secours de la Grèce. Et ils le font savoir en exigeant des taux d’intérêt de plus en plus élevés pour prêter de l’argent à Athènes, des taux sans aucun rapport avec la situation réelle des comptes publics grecs, la Grèce étant très loin d’une cessation de paiement. Ainsi, le taux sur le papier à dix ans a atteint, jeudi, le niveau sans précédent de 7,51 %, soit plus de 430 points de base par rapport au bund allemand, un « spread » qui s’est heureusement quelque peu détendu aujourd’hui. L’euro a aussi été chahuté par les marchés, chutant jusqu’à 1,32 dollar avant de se redresser.

Les tergiversations allemandes sont très largement responsables de l’aggravation de la crise grecque. Ensuite, fort de cet accord, les ministres des Finances ont peaufiné un plan d’aide au cours de leurs deux réunions suivantes : il semblait à peu près au point le 15 mars dernier. Berlin doit faire des concessions à Athènes, juge George Soros -

Combien coûtera le sauvetage de la Grèce ? - Coulisses de Bruxel. En 2010, la Grèce a besoin d’emprunter sur les marchés 53 milliards d’euros. Ils se décomposent ainsi : 30 milliards de dettes arrivant à échéance, 13 milliards destinés à payer les intérêts et 10 milliards pour financer le déficit public. Depuis le début de l’année, Athènes a déjà levé 18 milliards sur les marchés.

Il lui reste donc 35 milliards à trouver. Mais aux taux actuellement exigés par les marchés, cela risque de lui couter plus de 0,5 % de PIB sur l’année, soit une partie non négligeable de son plan de rigueur qui devra donc être durci pour respecter ses engagements. Intenable, donc. Si les États membres de la zone euro décident d’intervenir avec le FMI, à la demande de la Grèce, ce qui est de plus en plus probable, ils devront donc prêter à la Grèce au maximum 35 milliards d’euros, sans doute beaucoup moins.

À quel taux serait prêté cet argent ? Reste une dernière question : le FMI pourrait-il demander des efforts supplémentaires à la Grèce ? Le bug grec s’avance. D epuis la publication de ma note à propos de la situation de la Grèce, un accord est intervenu entre les puissances européennes pour « aider » la Grèce. En fait ce plan est une honteuse démonstration de la cupidité prédatrice qui tient lieu de solidarité européenne. Avis au peuple : en plus de vos problèmes l’Union Européenne est là pour vous enfoncer en cas de malheurs. « L’Europe qui protège » est plus cruelle et couteuse quand elle met la main à la poche que le FMI lui-même.

Elle est une simple structure de maintien de l’ordre libéral qui se paie sur le dos des punis. J’introduis mon commentaire à ce sujet dans cette note pour conserver la cohérence globale de l’argumentaire. O n se souvient des trémolos des illuminés de l’eurolâtrie pendant le référendum sur la constitution européenne. Puis ceux des députés et sénateurs, voleurs de votes populaires, qui permirent au traité de Lisbonne d’être adopté en Congrès à Versailles? Ou sont-ils donc passés les eurolâtres? Un peu de mesure ! Les derniers chiffres du déficit grec affolent les marchés et fo. G20 plots post-crisis path; Greece dampens hopes. CHARTS OF THE WEEK: This Is What The Greece Endgame Looks Like. La Grèce promet une nouvelle purge, les Européens font taire leu. Une ornière qui mène dans le décor. Billet invité. Au petit jeu des citations, il n’y a ce lundi que l’embarras du choix pour établir le palmarès des propos les moins conséquents.

Sans nul doute, le premier prix doit revenir à Christine Lagarde, une habituée de la compétition, qui a déclaré à propos du risque de contagion de la crise grecque en Europe : « je ne veux même pas y penser ». Elle se voulait catégorique et, soyons honnête, c’était vendredi dernier. « Je crois que le plan qui se met en marche, la procédure qui est engagée, c’est de nature à re-stabiliser une monnaie qui en a besoin » a-t-elle poursuivi pour élargir son propos. A propos de la politique suivie par le gouvernement allemand, elle s’est contentée de faire preuve de sa transparence habituelle et de constater : « C’est un formalisme auquel les Allemands sont attachés, ils ont raison ».

Mais si tous les regards sont naturellement tournés vers la Grèce et l’Europe, on aurait tort d’oublier le reste du monde occidental. Grèce : le scénario de la panique. Si l'Europe et le FMI s'avèrent incapables de venir rapidement au secours de la Grèce, la panique risque de l'emporter sur la raison. Les marchés financiers et les agences de notation croient désormais que la Grèce pourrait se révéler incapable de rembourser sa dette extérieure. La panique gagne les investisseurs, et le scénario catastrophe d'une crise financière européenne se profile.

La faute à l'incapacité de l'Europe, nourrie par l'égoïsme allemand, d'aider l'un de ses membres. La Grèce inquiète et c'est normal : sa situation économique est catastrophique. Les agences de notation s'affolent et font passer la dette grecque au stade de junk bonds, des titres hautement spéculatifs, comme si la Grèce était une entreprise au bord du dépôt de bilan.

De leur côté, les investisseurs cèdent à la panique et se persuadent que la Grèce peut faire défaut, ne pas être capable de rembourser sa dette : ils demandent plus de 15 % par an d'intérêt pour une dette à deux ans, un niveau intenable. Oulala.net. Nos amis sauriens du capitalisme financier ont décidé il y a plusieurs mois de relancer la création de montagnes virtuelles d’argent, via les Bourses, après le revers "subprime".

Il faut, comme toujours, un cochon de payant au bout de l’arnaque pour que les spéculateurs ramassent ce bon argent qu’il génèrent uniquement en manipulant les actions à coups de logiciels de marché. Naturellement, avec les innombrables manoeuvres spéculatives depuis le développement planétaire des Bourses par R.Reagan, autre bienfaiteur reconnu dans les salons du CAC, les cochons étaient déjà mal en points. Les dernières attaques des spéculateurs vont laisser raides morts des contingents plus importants. Des Etats, en fait. Revu de détail d’un massacre en cours. Si elle veut emprunter sur les marchés financiers, la Grèce devra payer 9,8% sur 10 ans et 15,35% sur 2 ans. La Grèce est en faillite, même si elle ne l’avoue pas réellement. On n’en sort pas. Les grecs.

La Grèce paiera. La lame du réel, la voilà. La Grèce invente le pilori fiscal. Jeudi, le ministère des finances grec a publié les noms de 57 médecins de Kolonaki, le quartier chic d’Athènes, ayant fraudé le fisc. Une première, le gouvernement ayant manifestement décidé de frapper les esprits afin de montrer que les temps ont changé (lire mon enquête sur le sujet). On imagine la bonne ambiance dans les cabinets en question... Dans un communiqué, le ministère annonce par ailleurs que 11 médecins, sur les 57 dont le nom est cloué au pilori, ont été sanctionnés par une amende de 4,5 millions d’euros en sus du redressement fiscal et que les enquêtes continuent. En particulier, une investigation portant sur 12 orthopédistes est en cours : alors qu’ils ont déclaré 12 millions d’euros de revenus sur la période 2001-2008, soit 125.000 par foyer fiscal et par an, le fisc a déjà mis la main sur plus de 30 millions de revenus pour la même période !