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Résultats de la cure

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GRÈCE • Un marché du travail à l'agonie. Des jeunes diplômés aux travailleurs plus âgés qui retrouvent un emploi après une période de chômage, les Grecs doivent accepter des salaires de plus en plus bas. “Beaucoup de jeunes qui nous soumettent leur curriculum vitae pour postuler à un travail sont extrêmement qualifiés. J’ai honte de les lire, surtout quand on sait que parmi des centaines de candidats on doit en choisir un seul !” Les confessions de ce responsable des ressources humaines d’une grande entreprise, requérant l’anonymat, sont symptomatiques. Il n’est pas le seul dans ce cas. Un jeune diplômé de l’Ecole polytechnique d’Athènes, détenteur d’un doctorat, qui a enseigné quelques mois dans une école technique, fait le même constat, en cachant son identité : “Mon salaire était tellement bas que je me glissais souvent dans la file des étudiants pour manger à la cantine et faire des économies sur mon repas.”

Ces deux témoignages projettent une image brute de la réalité du marché du travail actuel. 400 euros au noir. Allo, l'Europe? Des enfants grecs et espagnols crèvent de faim. 10% des écoliers grecs de l'enseignement primaire et secondaire souffrent de ce que les professionnels de la santé publique appellent « l’insécurité alimentaire », rapporte le New York Times. En d’autres termes : ils souffrent de la faim, ou ils menacent d’en souffrir. « Du point de vue de l’insécurité alimentaire, la Grèce est maintenant tombée au niveau de certains pays africains », affirme le Docteur Athena Linos, une professeur de l’école médicale de l’université d’Athènes qui dirige également une association caritative qui lutte contre la faim, Prolepsis.

Un rapport de l’Unicef pour 2012 indique que plus de 26% des foyers avec enfants ont un « régime alimentaire économiquement médiocre ». L’année dernière, Prolepsis a débuté un programme pilote pour distribuer des repas composés d’un sandwiches, de fruits et de lait aux enfants de 34 écoles publiques dans lesquelles plus de la moitié des 6.400 familles participantes ont rapporté avoir fait l’expérience d’une faim « modérée à grave». GRÈCE • Une société en état de choc. Un traumatologue allemand habitué aux scènes de drame s’est rendu en Grèce. Ce qu’il a vu dans cette société au bord de l’explosion a dépassé ses pires craintes. Extraits. presseurop.eu 19 Décembre 2012 | Partager : La spécialité de Georg Pieper, c’est le traumatisme. Chaque fois qu’une catastrophe s’est abattue sur l’Allemagne, le traumatologue s’est rendu sur place. Après les attentats d’Oslo et d’Utøya, Georg Pieper est allé en Norvège où il a encadré ses confrères.

En octobre, Georg Pieper a passé quelques jours à Athènes, où il a donné des cours de traumatologie à des psychologues, des psychiatres et des médecins. Greece: latest news of a tragedy… (All my thanks to Anne-Marie de Grazia for her translation) The situation in Greece is relentlessly deteriorating. With the country under intensive care of the European Union and the IMF, the social situation of the country is continuing to degrade. We called attention on this in a previous note. Recently published statistics confirm it. Austerity is tantamount to a massacre for part of the population, particularly the most exposed groups such as those aged over 60, but also small children.

Meanwhile production continues to slump, which brings about a slump in taxes such as the VAT, the revenue of which decreased by 12% between October 2011 and October 2012. Chart 1 Sources : ELSTAT, Labour Force Survey, September 2012, published December 6th, 2012. It is particularly significant that youth unemployment (for those aged under 25) is literally exploding. Chart 2 Within the general disaster, one notices significant regional differences. Chart 3 Chart 4 Jacques Sapir More Posts Follow Me: Mémorandum III.

Comparé à d’autres synchronies européennes, le temps événementiel grec est indéniablement plus rapide, insoutenable, voire écrasant. Sa densité en événements catastrophiques qui s’accumulent invariablement jour après jour atteint les sommets de l’inimaginable, pourtant réalisé. Et déjà, à la décharge de notre seul temps restant, c'est-à-dire, ce présent répété sans cesse dans l’urgence imposée comme sur un champ de bataille, les déchets de l’inacceptable envahissent l’espace social et d’abord dans nos villes. Vous pouvez trouver la suite de cet article ainsi que l’essentiel de la partie du blog allant d’octobre 2011 à janvier 2013 dans mon livre: “La Grèce fantôme: voyage au bout de la crise (2010-2013)” * Photo de couverture: "Achetons grec", Supermarché,.

L'euro ou le cancer. En nous réveillant ce matin, nous avons appris que nous sommes aussi, tous... Lettons. Nos commentateurs radiophoniques ont ainsi découvert les dernières déclarations de Christine Lagarde lors d'une interview accordée au journal suédois Svenska Dagbladet, car en résumé, nous devrions nous inspirer de l'exemple des politiciens Lettons qui se sont pliés au programme du FMI. Contrairement à la Grèce, les reformes ont été largement acceptées. « On nous raconte que nos politiciens sont bien sages car ils acceptent toutes les décisions des européens, c'est à dire des Allemands, sans même protester. C'était à la pharmacie de ma cousine Voula ce matin.

Voula m'a montré la liste imprimée des commandes du jour. Mais il n'est plus question de condition humaine en Grèce, en Bulgarie ou en Lettonie. Je peux le confirmer pour ce qui est des dernières mentalités athéniennes. Et elle viendra. Conjoncture : Grèce : ruée bancaire à 800 millions par jour. La fuite de liquidités dépasse un milliard d'euros depuis le début de la semaine. Du jamais-vu depuis avril 2010. Plus inquiétant: la BCE a cessé ses opérations de refinancement de certaines banques grecques. De notre correspondante à Athènes Dans sa boutique de la rue Lekka, près du Parlement, Giorgos Moskopoulos, président de l'Association des vendeurs de coffres-forts de Grèce, croule sous les appels.

«Ils veulent tous la même chose: des coffres-forts. Grâce à la crise, son chiffre d'affaires a grimpé de 40% en deux ans. L'instabilité politique et sociale, les menaces d'un retour à la drachme ont déclenché une ruée sur les guichets. «Les retraits et les sorties à 16 heures, lorsque je l'ai appelé, excédaient les 600 millions d'euros et atteignaient les 700 millions d'euros. Avertissement de la BCE Les retraits se sont poursuivis au même rythme mardi, selon des sources provenant de deux banques grecques, soit plus d'un milliard et demi d'euros retirés des banques grecques depuis lundi. How Greeks were driven back to the land - Europe, World. Pointing to newly cultivated terraces close to a long derelict leper colony at Sifones, Mr Citouzouris says that since the crisis began "unemployed builders, miners and pensioners have started returning to family farms they inherited a generation ago, but never worked".

He reckons that 10 out of 20 nearby farms belong to the new arrivals. "They don't see any light at the end of the tunnel," he says. "They won't be able to grow enough to live off farming alone, but it will help them get by. " He says he is happy that he himself never left the land during Greece's boom years. Economic disaster affects every part of Naxos, creating a mood that varies between half-hidden anxiety, open despair and a general dread that, however bad things are today, they will be a great deal worse tomorrow. Tourists still came this year, much to the relief of the owners of hotels and tavernas, but the rest of the economy is shrivelling by the week as Naxiots prepare for the worst. Who do Naxiots blame? Pour les économistes, la Grèce, déjà en récession, ne peut faire plus de rigueur.

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Claire Gatinois Engluée dans la récession, minée par un chômage qui frappe plus de 16 % de sa population active, la Grèce peut-elle supporter de nouveaux sacrifices ? Ne risque-t-elle pas de mourir guérie ? Le message de la "troïka", la délégation formée par les équipes du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque centrale (BCE) et de l'Union européenne, ne laisse pas croire autre chose : pour déboucler la prochaine tranche d'aide de 8 milliards d'euros et éviter la banqueroute, le pays doit faire davantage d'efforts.

Mais en est-il capable ? "Ajouter de l'austérité à la Grèce dans le contexte actuel ne fait pas de sens", tranche Natacha Valla, économiste chez Goldman Sachs. Problème, l'Etat, déjà réputé pour son laxisme budgétaire, n'a pas respecté ses engagements. Athènes aurait donc encore un peu de "gras" pour justifier des mesures additionnelles. Résultat, au lieu de se résorber la dette ne fait qu'enfler.

En cause ? 100,000 Protesting In Athens Right Now | zero hedge. La vie au temps de la Troïka. Dans une rue du centre d'Athènes, en mai 2011. Finis les sorties, les achats ou les apéros en terrasse. Reportées les interventions chirurgicales. Oubliées les factures : frappés par la crise, les Grecs ont appris à réduire leur train de vie, et leur quotidien est devenu triste. Le fameux panier de la ménagère ne se remplit pas aussi facilement qu'avant la crise. Les chiffres le prouvent : seuls 12% des consommateurs paient plus de 100 euros lorsqu'ils se rendent au supermarché. Même ceux qui y vont très souvent évitent les produits de marque et choisissent des produits sans label. Le rapport de l'institut de sondage MRB est sans appel: sur 11 000 personnes, le panier de la ménagère en 2010 est très différent de celui de l'année précédente.

La crise a porté atteinte aussi au cliché du Grec qui s'amuse et qui sort tous les soirs jusqu’a pas d'heure: nombre d’Hellènes ont retrouvé les joies du cocοoning et évitent les sorties au restaurant. La santé, "on verra plus tard". La Grèce se déleste encore d'actifs publics pour réduire sa dette. Grèce : la grève générale avant l'explosion ? (D’Athènes) Les grèves générales contre la cure d’austérité imposée par le gouvernement socialiste pour répondre aux exigences de l’Union européenne, de la BCE et du FMI, se multiplient en Grèce.

La dernière en date, cette semaine, a été particulièrement violente. Mais face à une misère grandissante et des syndicats incapables de répondre à la colère, cette violence va s’amplifier. (Voir la vidéo) Mercredi, les journaux grecs titraient : « La première grève générale de l’année », comme on signale un rendez-vous habituel. Tous les deux mois, après la visite des inspecteurs de la « troïka » (c’est ainsi que l’on surnomme en Grèce l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international) ou avant l’annonce d’une nouvelle mesure draconienne du gouvernement socialiste, le même rituel se met en place : les deux grandes centrales syndicales du pays, l’Adedy (public) et la Gsee (privé) organisent une grève générale.

Happening social Rage et impuissance. Greece Paralyzed by Nationwide Strike. L’Union Européenne et le FMI veulent que la Grèce privatise ses plages ! - La Grèce contre les ploutocrates. Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. Karl Marx Mercredi 9 avril 2014 à 16h : extradition de Mario Sandoval mardi 1er avril de Collectif Argentin pour la Mémoire Nous vous convions à nous accompagner à l’audience qui aura lieu le Mercredi 9 avril à 16h à la Chambre de l’Instruction (Pole 7-Chambre 5) au Palais de Justice de Paris , dans laquelle l’Argentine demande l’extradition de Mario Sandoval pour "privation illégale de la liberté suivie de la mort de la victime". Memo : M. Lire la suite Milan : 18 mars 1978 Fausto et Iaio tués par les fascistes (video) mercredi 19 mars de Roberto Ferrario Je ne peux cacher que j’ai la gorge serrée et que cela me fait mal quand je me souviens de ces évènements.

Lire la suite RAPPEL DES REGLES DE PUBLICATION SUR BELLACIAO/ "CONSPIRATIONNISME", FAFS etc. dimanche 2 mars de Collectif BELLACIAO 15 commentaires Lire la suite vendredi 28 février de Volatile déchaîné. Péages, métro, hôpitaux: les Grecs ne paient plus rien | LeMatin.ch. La Grèce juge "inacceptables" les nouvelles exigences du FMI et de l'UE - international - toute l'actualité internationale.

© © France Info - Radio France “Nous sommes dans le besoin, mais nous avons aussi des limites. Nous ne négocierons les limites de notre dignité avec personne”, a déclaré dans un communiqué ce samedi George Petalotis, porte-parole du gouvernement grec. Et de poursuivre : “la conduite des représentants de l’UE, du FMI, et de la banque centrale européenne a été inacceptable .” Car l’UE, le FMI et la Banque centrale européenne ont imposé de nouvelles exigences à la Grèce ce vendredi : le pays devra privatiser 50 milliards d’euros d’ici à 2015, dont 15 milliards d’ici à 2013.

Les trois organismes sont en effet à l’origine du prêt de 110 milliards d’euros accordé à la Grèce en mai 2010 pour éponger sa dette colossale de 300 milliards d’euros. VAILLANTS COST-KILLERS. Billet invité. Dans le monde des affaires, on appelle cost-killers les managers rompus à l’exercice qui consiste à faire tomber les têtes, sauf la leur, se forgeant ainsi une flatteuse mais usurpée réputation d’excellent gestionnaire. Le parallèle s’imposant, les chefs d’Etat et de gouvernement européens méritent-ils une autre étiquette, qui n’ont comme réponse à la crise que la réduction des déficits publics, et comme arme favorite les coupes budgétaires ?

Revendiquant une stratégie – n’ayant ce nom que par défaut – dont la vanité montre au fil des semaines et de leurs reculades combien ils sont dans les faits démunis, se cramponnant au déni et espérant s’en tirer ainsi. Ne voulant pas reconnaître les vrais contours de la crise pour ne pas avoir à tailler dans un autre vif. Ils s’accrochent néanmoins à une ligne de conduite, dont ils ne dérogent pas. Les gouvernements européens appliquent tous cette même politique, avec des variantes et selon des décalages dans le calendrier. L'économie grecque continue de souffrir, le chômage à 12% - Economie. La Grèce réussit son retour sur les marchés. La Grèce a réussi mardi 13 juillet à placer 1,625 milliard d'euros de bons du Trésor à six mois, une opération qui a suscité une forte demande et marqué son retour sur les marchés après le déblocage en mai du plan d'aide de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, pour un montant total de 110 milliards d'euros.

Cette émission, qui était assortie d'un taux de 4,65%, a été considérée par les experts comme un test pour le pays, qui traverse une crise financière d'une gravité inédite. L'émission a été largement sursouscrite, suscitant une demande de 4,546 milliards d'euros, alors que la Grèce souhaitait obtenir 1,25 milliard d'euros, a annoncé l'organisme grec de gestion de la dette (Pdma). Le taux que la Grèce a dû consentir aux investisseurs mardi (4,65%) a été légèrement supérieur aux 4,55% fixés lors de la dernière émission de bons du Trésor à six mois le 13 avril, qui avait permis de lever 1,560 milliard d'euros contre 1,2 milliard attendu au départ.

La Grèce dépasse ses objectifs de réduction du déficit - Social. Le taux de chômage recule à 11,6% en mars en Grèce - Economie - Conjoncture : La Chine envisage d'investir massiveme. La Grèce dénonce une nouvelle dégradation de sa note - 20minutes. Bruxelles juge malheureuse la décision de Moody's sur la Grèce - Tourner la page.