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Irlande

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Comment l'Irlande a liquidé son fardeau bancaire en une nuit. Il y a eu cette nuit un parfum de crise de la dette à Dublin. Le gouvernement irlandais a lancé une procédure accélérée pour liquider l'Irish Bank Resolution Corporation (IBRC), qui regroupe les reste des banques Anglo Irish Bank et Nationwide qui avait été nationalisées en 2009 et 2010. Une nuit pour agir Vers 17 heures, mercredi, les agences Reuters et Bloomberg commencent à évoquer une possible liquidation de la banque.

Michael Noonan, le ministre irlandais des Finances, prend alors peur. Si cette nouvelle se répand, les déposants à l'IRBC vont vider leurs comptes et les détenteurs des obligations émises par l'IRBC vont chercher à solder leurs positions. En début de soirée, Michael Noonan lance donc le processus. Le règlement du différend avec la BCE L'affaire ne s'arrête pas là. L'accord avec la BCE met fin au paiement annuel de 3 milliards d'euros.

Fin d'un dossier empoisonnant. Here They Come: Ireland Demands Renegotiation Of Its Bailout Terms To Match Spain. Ireland Still Faces Problems in Overcoming Debt Crisis. Henry Healy spent March 17, St. Patrick's Day, at the White House in Washington. His distant cousin Barack Obama had invited him. The US president has Irish roots on his mother's side of the family. "We went to a bar for a pint of Guinness," recalls Healy. Last week, however, Healy, an accountant from the small Irish town of Moneygall, was no longer in a celebratory mood. "Joined the ranks of the recession brigade today!! Healy is one of hundreds of thousands of Irish who have lost their jobs. Illusory Confidence In 2010, the European Union had to support the country to the tune of €67.5 billion ($84 billion). As things now stand, Ireland will have to be bailed out a second time. The country's financial woes were also the main topic of last Thursday's referendum, in which the Irish voted on the European fiscal pact.

Paying for the Sins of the Past This argument apparently convinced many of her fellow Irish. Even that is unlikely to be enough, though. Ignoring the Banks' Advice. Atout Trèfle, c’est demain. Bien que personne n’en parle, je rappelle à toute fins utiles que le référendum pour décider si oui ou non, l’Irlande appliquera le traité européen de stabilité budgétaire, doux nom du TSCG, se tient demain, jeudi 31 mai 2012. Même si ce référendum ne revêt pas sur le papier un caractère crucial quant aux conséquences qu’il pourrait avoir au niveau européen sur l’avenir du TSCG, un "non" pourrait néanmoins remettre un peu en cause la politique d’austérité dans la zone euro.

Quoi qu’il en soit, le Royaume-Uni et la République tchèque ont déjà refusé de signer le traité (règle d’or + sanctions automatiques) et rappelons que, au sein de la zone euro, l’unanimité n’est pas requise: pour qu’il s’applique, il suffit que 12 pays le ratifient. Les non-signataires n’y seront pas soumis et pourront toujours choisir de l’adopter par la suite. Malheureusement, les derniers sondages donne le "oui" gagnant. En même temps, est-ce que cela a une réelle importance ? Quel dommage ! Friotaíocht ! Like this:

En Irlande, les partisans du «non» veulent croire à un effet Syriza. Les Irlandais devraient voter en faveur du pacte budgétaire-sondages. DUBLIN, 26 mai (Reuters) - Les électeurs irlandais, invités à s'exprimer jeudi par référendum, devraient donner leur feu vert au pacte budgétaire européen, selon les derniers sondages, dont les résultats ont été révélés samedi. L'Irlande est le seul membre de l'Union européenne ayant prévu de consulter ses électeurs sur le traité qui doit instaurer une plus grande discipline budgétaire, suivant la ligne défendue par l'Allemagne. Les trois partis irlandais les plus importants font campagne depuis trois mois en faveur du "oui", et ont prévenu qu'un rejet du pacte budgétaire nuirait à la position du pays dans la zone euro. Selon un sondage de l'institut Red C pour le journal Sunday Business Post, 49% des électeurs ont prévu de voter en faveur du traité, 35% vont voter "non", et 16% ne sont pas décidés.

Un autre sondage, effectué par l'institut Millward Brown pour le journal Sunday Independant, donne également le "oui" en tête à 42%, loin devant le "non" à 28%. Les Irlandais appelés à plus d'austérité dès l'an prochain, Actualités. Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles. Les libéraux se réjouissent du retour de la croissance irlandaise, et ce malgré la politique d’austérité budgétaire. Mais les grands aggrégats macroéconomiques confirment-ils la réalité du pays ? Rien n’est moins sûr. Les derniers chiffres du PIB irlandais sont encourageant. Notamment tirée par une hausse de l’excédent commercial de 8% (un record), la croissance du pays a atteint 1,3% au premier trimestre 2011. Une bonne nouvelle pour le pays, qui a besoin d’atteindre son objectif de 2% de croissance en 2011 si elle veut espérer rembourser sa colossale dette de 148 milliards d’euros 95% du PIB) et ainsi se sortir progressivement de la tenaille du FMI et de l’Union Européenne.

Les marchés ont salué ces chiffres, offrant une détente des taux de la dette souveraine qui se stabilisent aujourd’hui aux alentours de 8% après avoir atteints des pics vertigineux à 14% voire 22%, selon les échéances de remboursement. Qu’en est-il vraiment ? L’Irlande est le moins pire des PIIGS Stanislas Jourdan. IMF and EU to make €9bn profit on bailout - National News, Frontpage. THE IMF and EU will make a €9bn profit over the lifetime of the bailout loans to Ireland . Finance Minister Michael Noonan last night revealed for the first time just how much the international agencies will make if the €85bn in loans are drawn down in total. The British government is also entitled to send auditors and accountants here to check the books as part of its bilateral deal to Ireland , the Irish Independent has learned. It is also insisting that if Ireland ever leaves the euro the UK must be repaid in full and in sterling -- and not in any new Irish currency. The developments come as the IMF - EU bailout team arrives back in Dublin today to begin the latest examination on whether the Government is meeting the terms of the €85bn programme of aid.

The progress of public sector reform and changes to wage-setting systems for low earners will be discussed in talks with IMF-EU bailout team. Mr Bruton's proposals to end Sunday premium pay were not discussed by the Cabinet yesterday. La face cachée du “sauvetage” de l’Irlande. L’attention des médias sur la situation de l’Irlande s’est beaucoup portée sur le « plan de sauvetage » de 67,5 milliards d’euros conclu en novembre 2010, et remis sur le devant de la scène lors du sommet de l’eurozone le 11 mars dernier. Pourtant, ce plan de sauvetage n’est que la partie émergée d’un iceberg bien plus vaste et indécent : le renflouement du secteur bancaire. Le plan de sauvetage européen Revenons tout d’abord sur le plan de sauvetage octroyé dans la nuit du 28 novembre 2010.

Ce plan de sauvetage de 67,5 milliards d’euros est financé par le Fonds Monétaire International (FMI), le Fonds Européen pour la Stabilité Financière (FESF), le Mécanisme Européen de Stabilité Financière (EFSM), ainsi que des prêts bilatéraux avec le Royaume-Uni, la Suède, et le Danemark (qui ne sont pas dans l’euro, et ne participent donc pas au FESF). Par ailleurs, fait assez méconnu, l’État irlandais s’est également engagé à débourser 17,5 milliards d’euro pour son propre secours. Très juste ! Les banques irlandaises ont besoin de 24 milliards (de plus), mais tout va bien. La banque centrale d'irlande, à Dame Street, Dublin Les résultats tant attendus des stress-tests ont enfin été dévoilés ce soir par la banque centrale d’Irlande.

Mais outre le fait qu’ils confirment un trou béant dans le banques irlandaises, les mesures annoncées témoignent surtout de l’enfermement du destin du pays dans la même logique que le gouvernement précédent : le renflouement des banques. 24 milliards (de plus) pour sauver les banques Selon les résultats publiés, l’Irlande qui avait déjà payé 43 milliards d’euros dans le sauvetage des banques depuis 2009 devra à nouveau mettre la main à la poche pour renflouer 4 de ses banques, à hauteur de 24 milliards d’euros.

Ce qui amène le cout total du renflouement à 70 milliards d’euros… pour le moment ! Car ces tests de résistance n’ont été réalisés que sur 4 banques seulement. Ni Anglo ni INBS n’ont été assujettis à ces tests. Voici, dans le détail, les besoin en capital des banques : Restructuration et nationalisation du secteur bancaire. Colère et malaise dans les urnes irlandaises » Article » OWNI, Digital Journalism. Mêmes si les élections générales vont bouleverser les rapports de force politiques en Irlande, il y a peu de chance que cela détourne le pays de la dépression économique et sociale.

Sauf mention contraire, tous les liens de cet article sont en anglais. Les citoyens irlandais votent aujourd’hui 25 février 2011. Une élection différente des précédentes. Depuis que la crise économique a frappé l’Europe en 2008, l’Irlande a des difficultés à maintenir la tête hors de l’eau. Le pays, qui était devenu un modèle à l’échelle européenne, a connu de lourdes pertes financières, au point de devoir nationaliser les dettes insolvables de ses banques. Les Irlandais se rendent aujourd’hui aux urnes pour exprimer leur indignation contre un gouvernement qu’ils estiment irresponsable.

Mais la plupart d’entre eux savent aussi qu’il faudra plusieurs années pour combler le trou financier actuel. La chute du tigre celtique Avant 2008, l’Irlande était prospère. Nouvelle crise, symptômes anciens. Les agences de notation ou le café du commerce économique. C’est un boulot très bien payé et super cool. Une sorte de café du commerce où, entre deux verres de vin blanc, on donne son avis sur la marche du monde sans se fouler. Et encore plus cool, on met à genoux des économies d’un claquement de doigts. Qui c’est les maîtres du monde ?

En plus, pas besoin d’être économiste, non, il suffit juste de lire les journaux ou de tailler une bavette avec ses copains et, hop, on plonge dans la misère un pays ou, mieux, le monde. Dans sa note, que j’aurais pu faire pour moins cher (c’est un appel du pied), l’agence estime que le sauvetage des banques coûte trop cher (si les banques n’avaient pas été sauvées, sa note aurait été aussi dégradée, que les choses soient claires), que l’économie du pays se dégrade à cause de l’austérité (voir plus haut), etc. Le vin blanc coulant à flot chez Moody’s en cette veille de fête, l’agence a aussi placé mercredi sous surveillance négative la dette espagnole. Bon, je vous entends venir. La Grèce et l’Irlande en voie de Tiers-Mondialisation. Face à la crise, la Grèce et l’Irlande ont adopté des programmes « de réforme » sous la cotutelle du FMI, de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne (BCE). Ces programmes sont similaires à ceux imposés aux pays du tiers-monde après la crise de la dette extérieure de 1982.

Même si l’expression n’apparaît pas en tant que telle dans les discours et dans les documents officiels, il s’agit de programmes d’ajustement structurel [1] (PAS) destinés à répondre au problème de l’endettement. Ces programmes d’inspiration néolibérale, dont les effets négatifs au Sud ont été largement mis en lumière, sont maintenant « imposés » aux pays du Nord, traduisant la dynamique de tiers-mondialisation de l’ensemble de la planète. C’est à l’occasion d’évènements graves qu’il est possible d’imposer l’ajustement, en le présentant comme l’unique solution permettant une sortie de crise.

La logique de l’ajustement L’ajustement conforme au « consensus » de Washington Le contenu des programmes. L’horreur irlandaise. Dans quelques décennies, des économistes se pencheront sans doute avec horreur sur le cas de l’Irlande, ce petit pays passé du statut d’exemple des politiques néolibérales à celui de membre des PIIGS, contraint d’enchaîner des politiques d’austérité absurdes de plus en plus violentes. L’exemple devenu paria Il y a à peine quelques années, l’Irlande était montrée comme un exemple à toute l’Europe, avec ses taux de croissance dignes des pays asiatiques, et son PIB / habitant qui était devenu un des plus hauts du monde.

Il faut dire que le pays avait suivi le manuel néolibéral à la lettre, en pratiquant le dumping fiscal (12.5% d’impôt sur les sociétés contre plus de 30% en France) et en suivant le mouvement global de libéralisation des marchés financiers. Mais cette belle croissance était un mirage… En effet, elle reposait aussi sur le passage à l’euro. L’Irlande a « bénéficié » pendant des années d’une politique monétaire totalement inadaptée à sa situation.

Des saignées successives. Les quatre vies du modèle irlandais, par Renaud Lambert. « Quand le ministre du commerce, de l’industrie et du tourisme de Colombie rendit visite à la rédaction du Wall Street Journal, il y a quelques semaines, l’Irlande était bien le dernier des sujets que je m’attendais à l’entendre évoquer. A ma grande surprise, ce fut le premier thème qu’il aborda. » Au début du mois de mars 2008, médusée, la journaliste Mary Anastasia O’Grady fait une découverte : « Bogotá s’intéresse de près au modèle irlandais » (Wall Street Journal, 25 mars 2008). Mais la toquade colombienne en était-elle vraiment une ? « Je ne vois que des atouts dans le modèle irlandais », cette « véritable success story » qui envoie « un message à la France », déclare, enthousiaste, le premier ministre français Jean-Pierre Raffarin (Dublin, 24 mai 2004).

Un an plus tard, une publication officielle du gouvernement lituanien annonce que Vilnius se donne comme objectif de « reproduire le scénario de croissance économique irlandais ». Dans les médias, il (...) Vous êtes abonné(e) ? L'UE s'efforce d'apaiser la tourmente irlandaise - Economie. The Irish mess (V) Back in July, Rebel Economist noted how the Greek bailout actions had compromised the ECB: The first concession made by the ECB was in the collateral requirements for its lending to eurosystem banks.

These were set in terms of agency credit ratings, no doubt to distance the ECB from the task of differentiating between the creditworthiness of eurozone governments, with the inevitable consequence that a credit rating agency decision could render a country’s debt ineligible as ECB collateral at an inconvenient time. In particular, the likelihood that that Greek government debt would be downgraded below the ECB’s normal A- / A3 threshold threatened to restrict the ability of Greek banks to borrow from the ECB and would have removed a key benefit supporting the value of Greek government debt.

On March 25th, however, ECB President Trichet said that investment grade (ie down to BBB- / Baa3) debt would be accepted for an indefinite period. Pourquoi l’Irlande n’a pas déclenché une nouvelle crise de la zone euro. Dublin, pour sauver son secteur bancaire, a annoncé, le 30 septembre, que son déficit public atteindra 32 % du PIB fin 2010, soit trois fois plus que celui qui était espéré ! Le même jour, l’Espagne a perdu son « triple A » et donné un nouveau de vis budgétaire pour réduire son déficit public (9,1 % en 2010), à l’image de son voisin portugais (dont le déficit est « seulement » de 7,3 % en 2010).

Quelques jours plus tard, Fitch Ratings et Moody’s ont dégradé une nouvelle fois la note irlandaise… Une avalanche de mauvaises nouvelles qui, pourtant, n’a pas déclenché une nouvelle crise de la dette souveraine équivalente à celle qu’a traversée la zone euro au premier semestre : l’Irlande et la péninsule ibérique continuent à avoir accès aux marchés pour se financer, même si c’est à un coût élevé, et l’euro a poursuivi sa marche triomphale pour retrouver ses cours du début de l’année (autour de 1,40 dollar…). La zone euro ne fait manifestement plus peur aux investisseurs. L'’Irlande étranglée à petit feu. Fitch dégrade l'Irlande.