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FT sur la sellette...judiciaire !

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FT mis en cause pour «homicide involontaire» De l'aveu de plusieurs spécialistes, c'est une décision « exceptionnelle », « rarissime ». L'inspecteur du travail chargé d'enquêter sur le suicide d'un salarié de France Télécom en août dans le Doubs a remis fin janvier au parquet de Besançon un rapport pour « homicide involontaire par imprudence ».

C'est ce qu'il indique dans une lettre adressée au syndicat SUD (voir déchiré) . Il s'agit d'une proposition de qualification pénale que le parquet peut retenir ou non. Envoyé sur le terrain sans formation Dans un courrier envoyé à la direction de l'opérateur en Franche-Comté dont nous nous sommes procuré une copie, l'inspecteur estime que le suicide est « en lien avec le travail ». En janvier 2009, Nicolas, jeune technicien énergie-climatisation, est muté d'office dans une unité d'intervention chargée de dépanner les clients de France Télécom. L'inspection du travail accable FT. L'opérateur se voit gravement mis en cause par un rapport remis en janvier au parquet de Besançon, qui qualifie le suicide d'un de ses salariés d' «homicide volontaire par imprudence». France Télécom n'a pas fini d'entendre parler de la vague de suicides qui l'a frappé en 2009.

Alors que l'opérateur a déploré mercredi un nouveau cas dans le Nord de la France, le Parisien révèle dans son édition de vendredi le contenu d'un rapport remis début janvier par l'inspection du travail au parquet de Besançon. Enquêtant sur le suicide d'un salarié en août dernier dans le Doubs, celui-ci a conclu de façon tout à fait exceptionnelle à un «homicide volontaire par imprudence» de la part de l'opérateur.

Tout commence lorsque Nicolas G., jeune technicien énergie-climatiseur de France Télécom, se voit signifier sa mutation, alors ressentie comme «disqualifiante», au sein de l'unité chargée de dépanner les clients, en janvier 2009. La justice va enquêter sur les suicides che. Une information judiciaire contre X a été ouverte, suite à une plainte du syndicat Sud pour harcèlement moral. Nouvel épisode dans l'affaire des suicides à répétition chez France Télécom. Le parquet de Paris a ouvert jeudi une information judiciaire pour «harcèlement moral» suite à la plainte en décembre dernier de Sud contre la direction de l'entreprise. Une enquête inédite qui portera sur l'organisation du travail et sur le système de management de l'entreprise.

Me Teissonnière, l'avocat de Sud, avait déjà confirmé quelques heures plus tôt l'information de France Info. L'enquête devrait ainsi être confiée à un juge d'instruction du pôle de santé publique de Paris. Des «méthodes de gestion caractérisant le harcèlement moral» Saisi de cette plainte déposée le 14 décembre dernier, le parquet de Paris s'est en effet appuyé sur un rapport de l'inspection du travail pour prendre sa décision. Onze suicides depuis le début de l'année Trois personnes sont visées par cette affaire.

FT: Ouverture d'une enquête - France Télécom Suicides Enquête In. La plainte du syndicat Sud-PTT, déposé en décembre 2009, a porté ses fruits. Le parquet de Paris a donné suite et a ouvert une information pour "harcèlement moral et mise en danger de la vie d'autrui". Un juge d'instruction sera désigné pour enquêter sur l'organisation du travail dans son ensemble à précisé France Info jeudi soir sur ses ondes après avoir révélé l'ouverture de l'information judiciaire. L'instruction est ouverte sur la base d'un rapport de l'inspection du travail, selon lequel des dirigeants de France Télécom se sont fixé pour objectif le départ de 22.000 salariés, et qui fait état de pressions que le personnel a subies. Le rapport cible une "mise en danger de la vie d'autrui et harcèlement moral du fait de méthodes de gestion de nature à porter atteinte à la santé des travailleurs" ainsi que des "méthodes de gestion caractérisant le harcèlement moral".

Stéphane Rio (avec Reuters) - leJDD.fr. France Télécom : la justice enquête sur les suicides. Les suicides à France Télécom devant la justice. Les dépêches - Le Monde.fr.