background preloader

Dernier Acte

Facebook Twitter

Georges Papandréou accuse la France et l'Allemagne d'avoir aggravé la crise grecque. Eurozone crisis live: Greece confident as debt swap deal closes | Business. 8.48pm: I think we'd better end the blog now, so we can be back bright (?) And early for the results at 6am GMT Friday. Rumours are continuing to swirl -- with Reuters just flashing that the take-up rate has topped 85%. Thanks, as ever, for reading and commenting. There's a good debate below the line - so do carry on :) Good night! 8.39pm: One last thing to flag up -- a 'grey market' has already sprung up in the new Greek bonds that will be issued through the debt restructuring. They are trading some way below their face value - implying that investors believe Greece will probably require a third bailout. According to the Financial Times, the yield on these bonds is between 17% and 21%. 8.28pm: It also appears that Evangelos Venizelos will give a press conference at 11am GMT tomorrow to discuss the debt swap deal. 8.12pm: Some more information about 'what happens next': 8.02pm: So that's it, the PSI window is closed. 7.50pm: Wondering what happens next once the bond swap closes?

Why not? Hmmm. Grèce : destruction programmée d’un pays – entretien avec Stathis Kouvélakis / la Revue des Livres. Trop ! par Pierre VERHAS. A peine signé l'accord de Bruxelles, les mauvaises nouvelles pleuvent sur la Grèce. Au lendemain de l'accord européen sur l'aide à la Grèce, les mauvaises nouvelles ne se sont pas taries sur le front de la crise de la dette européenne. L'agence de notation Fitch a dégradé ce mercredi de deux crans la note de la République hellénique à C contre CCC auparavant. Athènes a considéré qu'il s'agissait là d'un « mouvement formel », lié au risque notamment de voir la Grèce, en cas d'échec du plan volontaire d'échange d'obligations, prendre des décisions plus autoritaires. Mais il n'en reste pas moins que, vingt-quatre heures après l'accord de Bruxelles, cette dégradation n'envoie pas un signe encourageant. Prévisions de déficits revues Plus inquiétant, l'annonce faite par le gouvernement grec qu'il révisait à la baisse la prévision de déficit à 6,7 % du PIB en 2012, contre 5,4 % prévus initialement.

Ce mouvement était attendu et dérive inévitablement de l'effondrement du PIB grec de plus de 6 % contre 5,5 % prévus en 2011. Sauvons le peuple grec de ses sauveurs ! Au moment où un jeune Grec sur deux est au chômage, où 25 000 SDF errent dans les rues d’Athènes, où 30% de la population est tombée sous le seuil de pauvreté, où des milliers de familles sont obligées de placer leurs enfants pour qu’ils ne crèvent pas de faim et de froid, où nouveaux pauvres et réfugiés se disputent les poubelles dans les décharges publiques, les «sauveurs» de la Grèce, sous prétexte que les Grecs «ne font pas assez d’efforts», imposent un nouveau plan d’aide qui double la dose létale administrée.

Un plan qui abolit le droit du travail, et qui réduit les pauvres à l’extrême misère, tout en faisant disparaître du tableau les classes moyennes. Le but ne saurait être le «sauvetage» de la Grèce : sur ce point, tous les économistes dignes de ce nom sont d’accord. Il s’agit de gagner du temps pour sauver les créanciers tout en menant le pays à une faillite différée.

Nous sommes au point de non-retour. Theodorakis’ call to arms. Soldes : la Grèce vendue pour pas cher … Comme je vous le disais hier, le gouvernement grec a vendu son peuple aux marchés. Passé le coup de sang (enfin, non pas vraiment) une petite analyse… Le but de la manœuvre (en tous cas le but affiché), c’est de "réduire le budget de l’État" de 2,3 milliards d’euros, dont : - 1,07 milliards en moins pour les dépenses de médicaments … Sachant que les grecs ne peuvent déjà plus se les payer, et que les hôpitaux ne disposent même plus de simple aspirine. - 300 millions en moins pour la défense … A comparer avec le chiffre précédent, et sachant que le principal fournisseur des grecs, c’est … l’Allemagne … C’est même toujours toujours d’actualité … D’après une source du journal allemand Zeit online, "Si la Grèce reçoit en mars la prochaine tranche d’aide, il y a une vraie opportunité de conclure un nouveau contrat d’armement.

" - 400 millions en moins dans les "dépenses publiques" … sans précisions… - 200 millions en moins dans les dépenses des institutions étatiques… Concrètement, ça va donner : Grèce : le FMI et la Commission européenne sont contents. Le plan adopté par la Grèce hier réjouit tout le monde. Le FMi se félicite des baisses de salaires dans le secteur privé. La Commission européenne approuve les mesures, et demande au gouvernement de “défendre” le deuxième programme devant la population. La Commission félicite par ailleurs la population qui accepte les mesures actuelles avec “détermination et résilience”.

Ainsi que le relève l’excellent site d’information Euractiv, la décision du Parlement grec hier ne peut qu’hâtivement être qualifiée de démocratique. En effet, les députés qui n’ont pas voté en faveur des mesures ont été exclus de leurs partis respectifs : De son côté, le FMI aurait “fait son mea culpa”, selon un article du Figaro relayé par Euractiv. En effet, le chef de la mission du FMI à Athènes, Poul Thomsen, a admis que les mesures imposées en contrepartie du premier plan de sauvetage de 110 milliards d’euros avaient asphyxié l’économie grecque. Bruxelles, le 13 Février 2012. VU DE POLOGNE • Pitié pour les Grecs. Face au discours dominant – les Grecs ont bien mérité ce qui leur arrive – un éditorialiste polonais appelle à changer de regard et à faire preuve d'un minimum de solidarité européenne. 14 février 2012 | Partager : Qu'ils aillent se faire voir : voilà le ton qui domine dans les commentaires non seulement en Pologne mais dans l'Europe entière.

Je lis partout des tas de choses sur la paresse et l'irresponsabilité de la société grecque. Sur le fait qu'ils ne sont pas adaptés à l'Europe, au capitalisme, mais qu'ils le seraient si on leur donnait une bonne leçon. S'ils payaient un lourd tribut pour leurs fautes, pour la vie à crédit. Aujourd'hui, presque plus personne ne compatit avec les Grecs. Antipathie, mépris, diktat C'est comme ça qu'on crée en Europe une société de parias. Selon l'opinion généralement répandue, les grèves et les protestations en Grèce sont absurdes. Flambeurs. Dette grecque : Athènes s'enflamme contre le nouveau plan d'austérité. TPB_Stun : Look at the crowd outside... TPB_Stun : Democracy is ending in the... En Grèce, 100.000 manifestants contre la rigueur.

DERNIÈRE MINUTE Le Parlement grec a voté dimanche en faveur du programme économique d'austérité permettant de déclencher un sauvetage financier du pays et son maintien immédiat dans la zone euro comme demandé par les créanciers du pays, selon un décompte des voix réalisé par l'AFP. Cent mille personnes ont au total manifesté dimanche à Athènes (80.000) et à Salonique (20.000), la deuxième ville grecque, contre un nouveau programme d’austérité, a annoncé la police. Dans la capitale, six personnes ont été blessées, puis hospitalisées, au cours d’affrontements entre forces antiémeutes et des groupes de jeunes dans les rues adjacentes de la place Syntagma devant le parlement, selon une source du ministère de la Santé. Une dizaine de bâtiments vides étaient en flamme dimanche soir dans le centre d'Athènes, incendiés pour la plupart par des jets de cocktails molotov en marge des manifestations anti-austérité, ont indiqué les pompiers.

Vidéo amateure postée par justelikethischannel. Grèce : 25.000 manifestants contre le plan de rigueur. La Grèce se révolte contre la Troïka, le Parlement se couche. Greek Crisis Du même auteur En ce dimanche 12 février, le Parlement grec devait adopter la dernière feuille de route de la Troïka, d'une insondable cruauté, en fait un chantage pur et simple : en cas de refus du Parlement grec d'adopter ledit plan, la Troïka ne libèrerait pas les 130 milliards d'euros de prêt et les salaires des fonctionnaires ne pourraient pas être versés en mars.

Mais ce plan a provoqué une énorme mobilisation à Athènes où dimanche soir, 100 000 (estimation AFP) à 200 000 (France 2) manifestants ont convergé au centre ville et encerclé le Parlement, certains harcelant la police tandis que d'autres mettaient en feu des immeubles de la capitale, une cinquantaine au total dont des banques, la bibliothèque nationale et le plus vieux cinéma de la ville.

Le Parlement vote la rue flambe (image de la Chaîne Live Athènes) Avant même les manifestations du jour, la plan avait provoqué la démission d'une demi-douzaine de ministres. GRECE. 2 ans d'austérité. Fin 2009 Le gouvernement socialiste de Georges Papandréou, fraichement élu, découvre une situation financière catastrophique. La droite a minimisé l’ampleur du déficit : il s’élève à 12,7% du PIB.

La dette publique à 125%. Les mauvaises nouvelles s’enchaînent : le pays est dégradé par les agences de notation, et les taux d’intérêt auxquels la Grèce peut emprunter s’envolent. Mai 2010 Première aide européenne. Salaires, retraite, fiscalité: répondant aux injonctions de ses créanciers, le gouvernement engage un vaste plan de rigueur. Une nouvelle grille d'impôts sur le revenu est mise au point. 2,4 milliards d'économies dans les dépenses Coté dépenses, les autorités tablent sur une baisse de 2,4 milliards d'euros.

Les pensions du secteur public et du secteur privé sont gelées. Le plan prévoit également des mesures pour renforcer la flexibilité du marché du travail, faciliter les licenciements et ouvrir à la concurrence une série de professions protégées. 29 juin 2011 21 juillet 2011. EN DIRECT. Grèce, et maintenant ? Greek Parliament Passes Austerity Plan After Riots Rage. Fin de partie en Grèce. Les Grecs ne supportent plus l'austérité imposée par les gouvernements européens, qui les plonge dans la récession au lieu de les aider à rembourser leurs dettes. Si l'Europe s'entête dans cette stratégie punitive contre-productive, la Grèce pourrait faire défaut et déstabiliser encore un peu plus la zone euro, craint Guillaume Duval dans sa chronique pour Radio Nova. L'affaire grecque menace de nouveau de relancer la crise de la zone euro.

Va-t-on en sortir un jour ? Pas évident pour l'instant. Mais ça fait au moins six mois qu'on en parle de ce second plan grec… Oui. Mais côté aide publique ce n'est pas plus facile… En effet. Celles-ci ont grosso modo été mises en œuvre même si c'est souvent avec un peu de retard : les différents groupes sociaux s'efforcent certes de préserver leurs rentes, mais la grande majorité des Grecs sont conscients que le pays a besoin de profondes réformes. Comment en sortir ? Guillaume Duval Commentaires Commenter cet article.

Vu de Grèce : « Nous retournons aux années 1950 » Hier déjà à Athènes, c’était le déluge. Les cieux se sont ouverts en attendant la clôture du Mémorandum II, entre la Troïka et les « nôtres ». Et la clôture se fait encore officiellement attendre. Mais il y a eu des… acquis sur lesquels nous allons pouvoir nous reposer, comme le salaire minimum à 592 euros brut et le dérèglement de ce qui reste des conventions collectives. Alors, il faut… désespérer… un accord mercredi soir. Entre temps, nos manifestants ont bravé la pluie, la Troïka et les CRS grecs devant le « Parlement ». Lundi soir, puis le lendemain.Vers 13h, et après avoir couvert le monument du soldat inconnu d’un drapeau grec, certains manifestants ont aussitôt brûlé le drapeau de la Bundesrepublik Deutschland et celui du Reich nazi. Donc déluge et feu ensemble. Donc nous sentons que nous allons quelque part. La situation ne sera pas prévisible je crois, car tout simplement, l’histoire ne l’a jamais été.

L’assassinat de la Grèce, par Karine Berger. « Sauf annulation massive de la dette, la dynamique enclenchée continuera désormais jusqu’au défaut. C’est l’unique problème. La profonde absurdité. L’assourdissant échec. C’est justement ce point dur qu’aucun sommet européen n’a voulu sérieusement aborder . » L’économiste Karine Berger dénonce une Europe qui a « capitulé » devant les banques et stigmatise des dirigeants européens chez qui « l’incompétence le dispute à la veulerie ». Par Karine Berger, blog Alternatives Economiques, 12 février 2012 - extraits « Tu aimerais, dis, une petite fille à trois dollars, disais-je à Jack. - Shut up, Malaparte. - Ce n’est pas cher après tout, une petite fille pour trois dollars. Au total, il faut comprendre que l’argent versé n’a pas (encore) remboursé des emprunts existants de la Grèce.

Seuls les résultats comptent dans la gestion d’une crise. La dette grecque est passée de 263 milliards en 2008 à 355 milliards en 2011. En fait ce n’est plus le sujet principal. Grèce : la débâcle de l’austérité, le naufrage d’un pays.