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Anticapitalisme / altermondialisme

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Comment je suis devenu socialiste (Jack London, 1902) Jack London en 1902 Il est tout à fait honnête de dire que je suis devenu socialiste un peu à la manière des païens teutons quand ils sont devenus chrétiens: on a fait entrer le socialisme en moi. Non seulement, je ne cherchais pas le socialisme à l’époque de ma conversion, mais je le combattais. J’étais très jeune et inexpérimenté, je ne savais pas grand-chose sur rien, et bien que n’ayant jamais entendu parler d’une école intitulée "Individualisme", je chantais de bon cœur le péan de la force. Cela parce que j’étais moi-même fort. Je veux dire par là j’avais une bonne santé et des muscles solides et ces deux avantages l’expliquaient facilement. j’avais passé mon enfance dans les ranchs de Californie, mon adolescence à vendre des journaux dans les rues d’une ville salubre de l’Ouest, ma jeunesse sur les eaux chargées d’ozone de la baie de San Francisco et de l’Océan Pacifique.

J’adorais la vie au grand air, et je travaillais au grand air, aux travaux les plus durs. Voir aussi: Like this: Pourquoi faut-il que les Etats payent 600 fois plus que les banques ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Michel Rocard, ancien premier ministre, et Pierre Larrouturou, économiste Ce sont des chiffres incroyables. On savait déjà que, fin 2008, George Bush et Henry Paulson avaient mis sur la table 700 milliards de dollars (540 milliards d'euros) pour sauver les banques américaines.

Une somme colossale. Mais un juge américain a récemment donné raison aux journalistes de Bloomberg qui demandaient à leur banque centrale d'être transparente sur l'aide qu'elle avait apportée elle-même au système bancaire. Après avoir épluché 20 000 pages de documents divers, Bloomberg montre que la Réserve fédérale a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01 %. Au même moment, dans de nombreux pays, les peuples souffrent des plans d'austérité imposés par des gouvernements auxquels les marchés financiers n'acceptent plus de prêter quelques milliards à des taux d'intérêt inférieurs à 6, 7 ou 9 % ! "On oublie que les pauvres s’appauvrissent" La fortune de Bernard Arnault "représente 1,8 million d’années de SMIC". C’est par ce calcul que l’Observatoire des inégalités a accueilli la publication du classement annuel des 500 plus grandes fortunes françaises par Challenges.

Selon Nina Schmidt, responsable de l’Observatoire pour la région Île-de-France, le plus préoccupant n’est pas la richesse des riches, mais la pauvreté grandissante des pauvres. Comment réagissez-vous à l’annonce des montants mirobolants du classement publié par Challenges? C’est évidemment choquant, que ce soit Bernard Arnault qui se maintient à la tête de ce top 10, ou Liliane Bettencourt qui augmente sa fortune de 3 milliards en un an. Mais attention : avec ce discours ambiant sur l’enrichissement des riches pendant la crise, on oublie qu’en même temps, les pauvres s’appauvrissent. On l’entend beaucoup moins, et pourtant depuis la crise de 2008, il y a un décrochement vers le bas des revenus les plus faibles. Peut-on quantifier cette baisse? » How Not To Be Classist: A Short List / Freudian-Slip. So after my post about gatekeeping, I started discussing the classist implications of nose-thumbing at people who do not fit your geeky defininitions.

After meandering around for a bit, I’ve decided to compile this handy list of things I have seen happen that need to stop happening. These are all solid, real world examples that I am talking about, and there is very little theory or discussions of class cultural issues (which are vast and fascinating). This post is U.S. centric. I apologize, but if you have universal healthcare, I hate you and I am jealous and you can just deal. So there. If you would like to add anything to this list, feel free. 1. How not to be classist: Ask the person (if they are capable of speech) what they want to do, or offer your services free of charge, even to strangers. 2.

How not to be classist : Offer money to the the person who is driving, even if it’s only 5 dollars. 3. How not to be classist: Mind. Don’t worry. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Marcela Iacub, le travail et le suicide : entre paresse, ignorance et malhonnêteté intellectuelle. Dans sa chronique publiée sur le site de Libération, Marcela Iacub nous assène sa vérité au sujet du travail et du suicide. Je me souviens avec une nostalgie mêlée d’un vague dégoût de l’époque où Iacub se donnait la peine de réfléchir.

Elle a en effet dit et écrit des choses très intéressantes, il y a bien longtemps, assumant alors la controverse sans pour autant verser dans la polémique et nourrissant de façon constructive des débats assez complexes. Certes, l’étron fumant qu’elle a récemment déposé en librairies au sujet de sa liaison avec DSK a achevé de la faire basculer du côté obscur de la bêtise, mais on pouvait toutefois garder espoir. Personne n’est à l’abri d’écrire de la merde. Mais quand produire de la merde devient non seulement une habitude mais la marque d’une immense malhonnêteté intellectuelle, on peut s’interroger à la fois sur la démarche de l’auteur(e) et sur les médias qui choisissent de le/la publier, ce dernier point relevant d’un autre (vaste) débat.

Comment je suis devenu socialiste (Jack London, 1902) La politique d’austérité va « trop loin », dit le président du Parlement européen. Travailler deux heures par jour (partie 1) Chez les « intellos précaires », un travail qui prend tout le temps. Ils sont scénaristes, chercheurs en sciences humaines, diffuseurs de spectacles, éditeurs, psychanalystes, traducteurs, assistants dans la mode, formateurs, journalistes pigistes, consultants pour les entreprises, plasticiens, graphistes, enseignants dans l’enseignement supérieur, musiciens, etc. Certains – très diplômés, disposant de qualifications précieuses et de compétences très recherchées – réussissent à en vivre ; beaucoup doivent jongler avec plusieurs métiers et exercer des activités alimentaires pour espérer s’en sortir. Tous se retrouvent aux marges de la norme de l’emploi salarié, constituée au cours du XXe siècle ; quelques-uns ont des contrats de travail en tant que tels (CDD) ; beaucoup peuvent être indépendants, autoentrepreneurs, vacataires, bénévoles, travailleurs au noir, sous statut de portage salarial, etc.

Bon nombre d’entre eux doivent recourir aux indemnités de chômage ou aux minima sociaux. Qui sont donc les «intellos précaires» ? Repères. Pour vivre bien, vivons égaux ! Démonstration chiffrée à l’appui, deux spécialistes britanniques affirment que l’inégalité des revenus est le principal obstacle à la santé et au bonheur des habitants des pays développés. Apparue en avril 2009, une rumeur venue d’Angleterre commence à traverser la Manche, et elle dit à peu près ceci : « Ce n’est pas la richesse qui fait le bonheur des sociétés, mais l’égalité des conditions. » La belle affaire, dira-t-on : l’égalité n’est-elle pas au menu de toutes les démocraties modernes ? Certes, mais cette fois, il ne s’agit pas de projet, mais d’un bilan patiemment compilé et mis en forme par deux épidémiologistes britanniques, dont le dernier ouvrage, The Spirit Level (sous-titré « Pourquoi l’égalité fait du bien à tout le monde », publié en 2009 et repris en poche en avril 2010), a fait un succès rare dans le genre.

Resté plus de cent jours au top 100 d’Amazon, il est toujours en tête du rayon « Sciences sociales ». Pourquoi les bonobos vivent mieux que les chimpanzés K. Le Parlement décide de soumettre à la Troïka tous les Etats membres de l’UE n’ayant pas l’euro pour monnaie. Le Parlement européen a décidé ce matin de soumettre à leur tour les Etats non membres de la zone euro à la domination de la Troïka.

Les saignées austéritaires ne seront donc plus seulement le lot de ceux qui ont l'euro pour monnaie. Cela prouve s'il le faut que le fond du problème n'est pas l'euro en soi mais bien la volonté politique de nos gouvernants d'organiser la casse de l'Etat social partout en Europe. Vous trouverez ci-dessous une note détaillée expliquant de quoi il retourne cette fois-ci, mon expression en séance sur le sujet, et le nom de ceux qui ont avalisé ce mécanisme infernal.

Un mécanisme existe déjà: le "Mécanisme de soutien financier de l'UE" Créé en 2002, ce mécanisme permet l'octroi de prêts (avec intérêts) aux États membres de l'UE non membres de la zone euro passant par des connaissant des difficultés graves -dans leur balance des paiements courants -dans leur balance des mouvements de capitaux Il fonctionne de la façon suivante: 1. 2. 3. 4. 5. 5 bis. 1. 2. 3. 4. 5.

Accord National Interprofessionnel

Un projet décroissant : « Faire payer le prix réel de ce qu’on consomme » Vincent Liegey est l’un des co-auteurs du livre « Un projet de décroissance – Manifeste pour une dotation Inconditionnelle d’Autonomie », préfacé par Paul Ariès (Editions Utopia). Il est l’un des visages de ce qui s’appelle un « parti » pour la décroissance (PPLD) mais s’apparente plutôt à une mouvance informelle, dont le combat contre Notre-Dame-des-Landes est l’une des formes concrètes.

Nous l’avons rencontré dans un café parisien, à deux pas de chez Denis Vicherat, éditeur altermondialiste et écologiste, qui lance une collection de livres déclinant le projet de décroissance. Un « slogan provocateur », un mot « repoussoir » assumé. Vincent Liegey vit à Budapest avec une députée hongroise de « Une autre politique est possible » (« dont le parti vient d’exploser, ce qui prouve qu’une autre politique n’est peut-être pas possible », sourit-il). Vincent Liegey : Oui et non, il y a deux sources intellectuelles pour les décroissants : Comment le mouvement s’est-il ensuite installé ?