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Politiques publiques

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Défenseur des droits : "Où va-t-on avec ce projet ?" Mobilité durable, la nouvelle révolution des transports. Producteurs et consommateurs s’unissent pour former des communautés solidaires. Voilà un entrepreneur qui a du piquant. Guilhem Chéron prépare sa recette depuis un an et demi dans les règles de l’art. Se basant sur le succès des AMAP (Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) qui créent un lien direct entre le producteur et le consommateur, ce designer industriel de formation a inventé une nouvelle formule : « La ruche qui dit oui ! », visant à ouvrir le concept au-delà des simples consommateurs avertis. La ruche est en réalité un groupement de quarante à cinquante foyers situés dans une même zone géographique qui vont se réunir pour faire appel aux producteurs de leur choix et se fournir directement auprès d’eux, court-circuitant ainsi le passage par la case distributeur.

Pour être plus précis, c’est le producteur qui calcule lui-même ses prix en fonction de sa zone de chalandise : il lancera lui même les propositions auprès de la ruche en proposant de livrer un certain volume de ses produits, fruits ou légumes par exemple. Les emplois environnementaux en perte de vitesse ? Bien que peu sensible à la crise économique, l'emploi environnemental n'en reste pas moins victime de son succès sur un marché du travail ralenti, selon les dernières statistiques du ministère. Le Service d'observation et statistiques (SOeS) du Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement (MEDDTL) vient de mettre à jour ses derniers chiffres en matière d'emploi et de formations dans le secteur de l'environnement. Une bonne tenue en 2008 Il apparaît qu'en 2008, l'emploi environnemental dans les éco-activités représentait 404.900 emplois soit une hausse de 2,9% par rapport à 2007, contre +0,6 % d'évolution pour l'ensemble des emplois en France.

La crise ne semble donc pas avoir impacté ce secteur en 2008 qui est resté très dynamique : les emplois sont en hausse rapide, de 3,0 % en moyenne annuelle de 2004 à 2008, contre un peu moins de 1 % pour l'ensemble des branches de l'économie. Ralentissement plus marqué en 2009. Les dépenses de R&D en légère baisse. Faut-il bâtir une filière de l'innovation ? Il y a un sujet, d'apparence technique, que je voudrais partager avec mes lecteurs. Il porte sur la politique industrielle française. Ayant découvert, ces dernières années, l'efficacité de la "coopétition", le gouvernement encourage désormais différentes formes d'organisation industrielle impliquant les acteurs, grands et petits.

C'est plutôt bien, naturellement. C'est ainsi que les Etats Généraux de l'Industrie qui se sont tenus l'année dernière ont abouti à la mise en place d'une politique de filières, 11 filières parmi lesquelles les technologies de l'information, de la communication et des services. C'est ainsi aussi que le Commissariat général aux investissements d'avenir (le "Grand emprunt") a annoncé la création de quelques "Instituts de recherche technologique" et vient de lancer un appel à propositions.C'est ainsi, enfin, que l'aménagement du plateau de Saclay est en passe de devenir le fer de lance de la politique industrielle française.