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Innovation

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Quel est le rapport entre innovation et résilience ? Quel est le rapport entre innovation et résilience ? Si le mot est sur toutes les lèvres…qui en comprend vraiment le sens et la portée ? Est-ce s’adapter, se transformer, oublier et renaître en mieux, positiver pour aller de l’avant… ? Concept emprunté à la physique et aux matériaux, l’essai de résilience correspond en effet à l’aptitude que possède un matériau à résister plus ou moins bien aux chocs. Par extension, la résilience psychologique correspond à la capacité pour un individu de surmonter l’adversité/les changements, de rebondir et d’en sortir « meilleur » qu’avant. A l’heure du « changement permanent », la résilience constitue une des qualités essentielles d’un manager et d’une organisation innovante. Est-ce pour autant essayer de s’adapter en permanence ? La fable bien connue de la grenouille (Peter Senge du MIT dans son livre « la Cinquième discipline » et reprise par Olivier Clerc) démontre les limites de l’adaptation…permanente : La température commence à grimper.

Une brève histoire de l'avenir des Transports. N'ayant pas su s'intégrer dans le numérique nomade porté par la multitude, certains, comme DELL ou NOKIA s'engagent dans des mutations profondes de leur modèle d'affaires. Pour cela, ils sont prêts à déplaire aux marchés et à certains clients trop axés sur le court terme, mais se fixent des objectifs à long terme. D'autres, comme Kodak, avaient voulu conserver leur rente le plus tard possible et ont disparu. Explorons les différents intervenants du monde des transports pour identifier les forces et les faiblesses de chacun et établir le portrait robot d'un potentiel leader des mobilités dans un monde numérique.

Avant tout, ce leader devra être totalement en empathie avec les usagers, avec les collectivités, pour comprendre, avec tous ces sens, les expériences vécues. Tous les acteurs du transport ont une histoire singulière, des temporalités spécifiques, des modèles d'affaires et des capacités d'innovations qui leur sont propres. Les 4 fantastiques. Quand les médias établis se réveilleront il sera trop tard. Les professionnels ont remarqués que le Huffington Post, qui vient de fêter son cinquième anniversaire, est sur le point de dépasser le site du New York Times en trafic et devrait bientôt le rattraper en revenus.

C’est une excellente illustration de comment fonctionnent les technologies perturbatrices… Au mois de mars le trafic du HuffPo , comme ils disent les initiés, se situait en dessous de la barre des 13 M de visiteurs uniques alors que celui du New York Times était au dessus mais pas très loin. Les autres grands: Washington Post, Wall Street Journal et Los Angeles Times sont totalement largués. Au niveau mondial en avril: le HuffPo avait 22 millions de visiteurs uniques, derrière CNN.com (43 millions) et AOL News (31 millions). Mais c’est la courbe qui compte. Il n’y a pas que le trafic. On sait, grâce aux travaux de Christensen que les technologies innovantes sont souvent, au départ, inférieures à celles qu’elles perturbent et qui les méprisent parce qu’elles sont moins bonnes. Pour être innovantes, les entreprises doivent mettre en place des systèmes plus formels.

Les entreprises ont des difficultés à créer des produits et services qui pourraient perturber le marché. Au lieu de cela, les innovations qui arrivent aujourd'hui sur le marché sont généralement des extensions de gammes déjà existantes. Pendant qu'un répondant sur cinq (18%) estime l’innovation comme étant une priorité stratégique et que les deux tiers affirment que la réussite de leur stratégie à long terme dépend fortement de l'innovation, plus de la moitié d’entre eux pense que leur processus d'innovation stagne. C'est ce que révèle une enquête menée sur plus de 500 cadres par Accenture, société de conseil en management et technologie de l'information. En effet, malgré l'augmentation de l'engagement et du financement, de nombreuses entreprises sont déçues par les rendements qu'elles retirent de leurs investissements.

Mettre en place des systèmes formels Et selon la société de conseil, une approche d’un tel système implique plusieurs aspects clés. Laval commercialise l’innovation par la création d’une boutique dédiée. Créée dans la ville de Laval, qui organise aussi le cycle de conférences du Laval Virtual, le Concept-Store de l’Innovation est une boutique dont le but est de commercialiser le produit des startups. Projet financé par le programme européen Open Innovation, un programme qui fournit des financements à plusieurs projets de différents pays européens afin de favoriser l’innovation, le Concept-Store de l’Innovation est un lieu dédié à la commercialisation des produits issus de startups. « Il manquait selon nous un élément à l’incubation de startups, explique à L’Atelier Idir Aït Arkoub, président du Laval Mayenne Technopole, l’institution qui organise aussi les conférences du Laval Virtual et l’incubateur Idénergie.

Une vitrine pour l’innovation Une première européenne « Ce lieu de développement de l’innovation est, selon nous, un modèle pour la ville du vingt-et-unième siècle, qui se traduit par exemple par son intégration au cœur du centre-ville de Laval », conclut-il.