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Innovation

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C’est bien entendu une des premières réponses pour l’industrie comme pour beaucoup d’autres domaines.

Le Conseil d’analyse économique a sorti en 2010 un rapport sur les conditions de la créativité dans les territoires, des dispositifs existe pour booster l’innovation, comme l’exemple ici de l’Europe de l’Ouest. La question de la diffusion de l’innovation est également posée ici.
Mais il ne faut pas hésiter non plus à reposer les questions. Le même Philippe Durance qui avait réalisé le rapport du CAE a sorti cette année un texte sur les innovations low-tech, qui nous permet de poser quelques questions par rapport à une innovation moins dépendante de la technologie et plus des pratiques des gens, des pratiques traditionnelles ou issues de la nature (l’évolution, 1 milliard d’années de tests grandeurs natures pour sélectionner les meilleures pratiques !). Bref, il faut remettre en question le concept d’innovation, dans ses objectifs, dans ses acceptations, depuis la rupture jusqu’à l’imitation. Et surtout, il faut réfléchir à notre rapport à l’innovation dans la société.

Pourquoi la peur de la science ? Belle et rare unanimité : la plupart des économistes, la majorité des politiques, en appellent à l’Innovation Technologique pour nous sortir de la langueur et du déclin relatif. Le propos est souvent plus intuitif qu’argumenté mais il convainc. L’innovation, bien sûr, peut nourrir le mécanisme, on ne peut plus classiquement capitaliste et matérialiste du soutien de la demande et de la compétitivité internationale par une offre sans cesse plus performante, plus belle, plus fonctionnelle, etc… Mais l’innovation peut aussi rendre cette démarche de croissance quantitative compatible avec d’autres préoccupations plus « élevées » portant sur la préservation de la planète, le vieillissement de la population, l’augmentation de notre efficacité énergétique, bref la durabilité de notre train de vie.

Le lien entre innovation technologique et science ne fait pas non plus de doutes. Ce qui peut alors inquiéter en revanche c’est l’évolution de nos sociétés face à cette science. Partager. Innovation de rupture: comment rechercher l’inimaginable | ParisTech Review. Au milieu des années 80, Garry Hamel, un des grands gourous californiens du management, avait jeté un pavé dans la mare : l’ère du progrès conventionnel et linéaire était révolue. Le changement n’était plus ni additif, ni linéaire. Il était discontinu. Pour chevaucher ce progrès-là, les entreprises devaient inventer un système créatif non linéaire. Trente ans plus tard, le postulat est passé dans les mœurs « corporate » et chaque dirigeant sait que l’innovation incrémentale, ce changement graduel, modeste et continu de l’existant, ne suffit plus.

Pour gagner sur des marchés en maturation de plus en plus rapide, en particulier les marchés technologiques, il faut pratiquer l’innovation de rupture, c’est-à-dire enclencher un processus de dislocation des habitudes de réflexion et d’utilisation. C’est beaucoup plus facile à dire qu’à mettre en œuvre. Trouver le secret de la rupture réussie n’est pas donné à tout le monde. Le chercheur de la rupture ne change pas seulement l’objet. L'art méconnu de l’imitation | ParisTech Review. ParisTech Review – Dans un monde qui valorise l’innovation, vous publiez Copycats, un livre sur les vertus de l’imitation. N’est-ce pas une provocation? Oded Shenkar - Mon idée n’était pas de jouer les originaux, et je donne d’ailleurs en exergue une citation de Theodore Levitt, un professeur de Harvard qui écrivait dès 1966: “L’imitation n’est pas seulement plus répandue que l’innovation, c’est une route bien plus fréquentée pour la croissance et les profits.”

Mais il est certain que nous vivons aujourd’hui dans une culture qui promeut partout et sans cesse l’innovation, comme si c’était l’alpha et l’oméga du succès entrepreneurial. Or la réalité est bien différente, et c’est précisément ce que j’ai voulu rappeler dans mon livre. De ce point de vue, mon ambition est bien de créer un choc culturel. Mais cela n’a rien d’évident, tant est puissante la valorisation culturelle de l’innovation. Il y a en particulier deux phénomènes qu’on sous-estime complètement aujourd’hui. Assurément. Francis Pisani : « Il faut remettre en question le concept d’innovation » “Il n’y aura pas de web 3.0 après le web 2.0″, expliquent Dominique Piotet et Francis Pisani, dans la seconde édition de leur ouvrage, “Comment le Web change le monde ?”.

Analyste dans la Silicon Valley et journaliste indépendant longtemps basé en Californie, les deux co-auteurs préfèrent le terme de “Web Métis”, une imbrication de technologies et de nouveaux usages. À l’occasion de la conférence “Du web 2.0 au web métis”, ce vendredi 9 septembre à La Cantine, Francis Pisani nous ouvre une fenêtre sur le web de demain. Pourquoi parlez-vous de « Web Métis » ? Je vais répondre de façon alambiquée. Je suis en train d’écrire un billet intitulé La mort existe-t-elle vraiment ? Pour résumer, le mois d’aout a été marqué par l’annonce de la fin de l’ère PC avec deux éléments symboliques et un très concret.

Pour définir le « Web Métis », vous évoquez un futur des technologies de l’information marqué par l’hyperconnectivité, la mobilité, l’importance des réseaux sociaux… L’innovation frugale. XEnvoyer cet article par e-mail L'innovation frugale XEnvoyer cet article par e-mailL'innovation frugale Stratégie La nouvelle stratégie industrielle qui nous vient des pays émergents “L'art naît dans la contrainte et meurt de liberté”, répétait Michel-Ange. Précepte repris dans l'innovation, de Bangalore à Shanghai en passant par Mexico ou Nairobi. Ces campagnes indiennes reculées semblaient vouées à rester figées pour l'éternité ; et pourtant… grâce aux capteurs installés localement par Tata Consultancy Services qui collectent des informations sur le sol et les conditions météorologiques, un paysan, pourra appeler une hotline depuis son mobile afin de recevoir des conseils quant au meilleur produit à utiliser. “More with less for more” Comme souvent, la nouveauté vient de la tradition.

Troisième point d'attaque, non des moindres, la reconfiguration de technologies existantes pour d'autres usages. Ces évolutions procurent de faibles marges... sur des volumes colossaux. (*) cf. Comment les technologies du passé peuvent-elles éclairer notre avenir. La haute technologie est-elle une voie sans issue pour résoudre les problèmes auxquels notre société est confrontée ?

Comment peut-on utiliser les technologies du passé pour résoudre les problèmes de demain ? C’est la question qu’a relevé Kris de Decker de Low Tech Magazine et No Tech Magazine. Le plus souvent, pour concevoir une société durable, on ignore les technologies anciennes. On s’en moque. On regarde de haut les technologies de nos ancêtres. Mais ce dédain n’est pas toujours justifié, car la haute technologie n’a pas le monopole des technologies innovantes, rappelle Kris de Decker.

Kris de Decker évoque alors une technologie de construction qui date de plus de 700 ans permettant de bâtir des voûtes avec des tuiles et d’économiser beaucoup d’énergie dans la construction. Image : Kris de Decker sur la scène de Lift, photographié par Swannyyy. Pour Kris de Decker, notre approche actuelle de la technologie est vouée à l’échec parce qu’elle dépend énormément des carburants fossiles.

Innovation *low-tech* et territoires créatifs. Pour libérer les sciences, (1) par Christophe Masutti. Une présentation reprise du site Framablog, un site sous licence Creatave Commons Christophe Masutti est membre de Framasoft, en charge notamment du projet Framabook, notre collection de livres libres autour du Libre. « Livres libres », cela signifie que les ouvrages sont sous licences libres, ce qui a pour effet de maximaliser leur diffusion.

Il est également universitaire et à ce titre acteur et auteur de publications scientifiques. Son expérience, sa pratique et sa rigueur professionnelles nourissent le projet Framabook. Mais pourquoi, dans l’autre sens, la publication scientifique ne tirerait pas aussi profit du « modèle Framabook » ? Pourquoi ne s’inspirerait-elle pas de ce qui fait la force et la sève du logiciel libre ? Parce qu’il faut bien le reconnaître, la situation actuelle en est fort éloignée, jusqu’à évoquer, là encore, un « gigantesque Minitel 2.0 ». Pour libérer les sciences Le document PDF dans son intégralité Préambule Sommaire 1 Introduction 2 2 La centralisation 2. L’université du futur existe, nous l’avons visitée, à Aalto, en Finlande. C’est un après-midi d’automne plutôt vif en Finlande, et les cadres de dix-neuf entreprises viennent tout juste d’arriver sur le campus boisé de l’université d’Aalto, près d’Helsinki.

Ils ne retournent pas sur les bancs de l’université pour un séminaire, ou la validation d’un MBA. Ils sont à la recherche de jeunes innovateurs. Et, pour se faire, s’apprêtent à soumettre à des étudiants un problème bien réel auquel leur entreprise est confrontée. En face, les attentes sont élevées, également : « Ce que nous attendons d’eux, c’est qu’ils nous soumettent des défis sur le mode « mission impossible ». Où les risques ou les coûts sont bien trop élevés pour qu’ils puissent les relever par eux-mêmes », détaille Kalevi Ekman, le directeur de l’atelier de Design de la fac d’Aalto, qui organise les échanges du jour. Cet atelier, c’est l’expérimentation grandeur nature d’une innovation radicale en matière d’enseignement supérieur. Retour à l’atelier de Kalevi Ekman. Un bénéfice pour l’UE ? CAE091_creativite_territoires.pdf (Objet application/pdf)