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Qu’il s’agisse d’informatique, de robotique, d’accès à l’information, de partage, la technologie cherche aujourd’hui à nous faciliter la vie. Jusqu’en devenir un contre-modèle de société ?

Comment les contenus générés par les utilisateurs menacent-ils le capitalisme. La lecture de la semaine prolonge le texte d’il y a 15 jours, qui tentait de comprendre pourquoi Facebook était valorisé à 100 milliards de dollars. On se souvient que la réponse était que la valeur : c’est nous, les utilisateurs ! Le texte d’aujourd’hui est un entretien donné à Al-Jazeera par Michel Bauwens (Wikipédia, @mbauwens), le fondateur de la Peer-to-peer Fundation, qui cherche à analyser les effets à long terme de contenus générés par les utilisateurs sur le capitalisme. « Ce qui est important, explique Bauwens, c’est que Facebook n’est pas un phénomène isolé, mais participe à une tendance plus lourde de notre société : une croissance exponentielle de la valeur d’usage produite par le public.

Il est important de comprendre que c’est là un énorme problème pour un système capitaliste, mais aussi pour le travail tel que nous le concevons traditionnellement. Image : Typography Power par Charis Tsevis. D’où une série de questions qu’il pose : Xavier de la Porte. CLOUD. Numecent pourrait bien révolutionner le monde du logiciel. Microsoft vous permettra de parler japonais sans effort. Vidéo : Microsoft vous permettra de parler japonais sans effort Voilà qui devrait faciliter encore la mondialisation, tout en respectant les langues de chacun. Microsoft travaille sur une solution qui permet de traduire vocalement ce que dit une personne, en utilisant sa propre voix plutôt que celle d'une synthèse vocale traditionnelle.

Il arrive encore que la technologie nous épate. L’an dernier, nous avions déjà été impressionnés par le Conversation Mode de l’application de traduction de Google sous Android, qui permet à l’utilisateur de parler dans sa langue et de faire écouter une traduction à son interlocuteur étranger. Mais Microsoft a placé la barre encore plus haut, dans un projet de recherche dévoilé lors du TechFest 2012 la semaine dernière. Pour ce faire, des algorithmes découpent la synthèse vocale en de très nombreux morceaux de 5 millisecondes chacun, et les fait correspondre au modèle type d’une voix dans la langue cible. #Lift12 : Concevoir des machines empathiques. Le designer britannique Ben Bashford (@bashford) commence sa présentation (.pdf) sur la scène de Lift en nous présentant quelqu’un qui vit dans sa maison, mais avec qui il s’entend extrêmement mal. C’est son boîtier de télévision par câble. « Ca ne marche jamais ! » Son fonctionnement est trop compliqué, ça ne fait jamais ce qu’on veut, s’emporte le designer.

Pourtant, si l’on en croit Byron Reeves et Clifford Nass, dans leur ouvrage The Media Equation, nos interactions avec les ordinateurs, les télévisions et les nouveaux médias devraient être aussi sociales et naturelles que celles que nous avons avec d’autres êtres humains. Nos ordinateurs devraient être conçus comme des êtres humains. Force est de constater que nous en sommes loin. Image : Ben Bashfort sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin pour LiftConference.

Tous ces produits sont des produits physiques avec des services web. Confrontés à ces produits, on ne se demande pas ce qu’ils font, mais comment ils le font.