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Economie collaborative

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La guerre des deux mondes. USA / / Amérique du nord Voilà la nouvelle est tombée !

La guerre des deux mondes

On la pressentait depuis un petit moment, les articles ne nous trompaient pas : Un hôte de Airbnb s’est vu condamné à payer une amende de 2.400 $ pour la location de sa maison à New York. ©Mozart Diensthuber Selon les sources la ville ne s’attaquerait pas à tous les membres du site, uniquement à ceux dont elle aurait reçu des plaintes, mais cela ne laisse rien présager de bon sur l’évolution de la plateforme dans la ville au 40.000 buildings ! Nigel Warren ne sait pas encore si il fera appel de cette décision, le montant de la peine ayant été annoncé à la baisse (7.000 $ au départ), et même si il est adepte d’Airbnb et qu’il voudrait voir son activité continuer, rien n’indique son choix. Nous gardons la perspective que la consommation collaborative et l’économie du partage puissent continuer d’exister avec la bienveillance de la législation. Céline Laporte. Crowdfunding : et si on parlait des risques ? Record battu sur le site de crowdfunding Kickstarter pour la campagne Veronica Mars visant à produire un film tiré de la série culte du même nom : il s’agit du projet ayant amassé le plus vite un million de dollars.

Crowdfunding : et si on parlait des risques ?

À ce jour, c’est le plus gros projet de film du site, et tous projets confondus c’est aussi celui qui a réuni le plus grand nombre de financeurs individuels. Certes, on est encore loin des sommes investies dans les grandes productions cinématographiques, et on n’est pas près de les voir recourir à ce modèle de financement. Mais qu’à cela ne tienne: le crowdfunding est bel et bien en train d’aider des producteurs à lever des capitaux sans devoir passer par la case Hollywood. Ce que le cas Veronica Mars illustre bien en revanche, c’est que Kickstarter et ses équivalents s’imposent désormais comme des sources de financement fiables, bien installées dans le paysage – et ceci tant pour les start-up que pour les entreprises bien établies. Partager plutôt que posséder. Bientôt, tout ce qui peut être partagé le sera: musique, photos et vidéos, mais aussi voitures, maisons, vêtements ou jardins.

Partager plutôt que posséder

Une étude zurichoise prend la mesure du phénomène. Le «co-sharing», principe qui promeut le partage plutôt que la possession, fait de plus en plus d’adeptes aux motivations diverses (écologiques, financières ou sociales). Le partage est partout, plus que jamais stimulé par les réseaux sociaux du Net. Car partager sur les réseaux ne se résume plus uniquement à raconter sa vie en ligne à ses amis.

Il s’agit dorénavant de faire partie de communautés où le partage joue un rôle essentiel; c’est là un nouveau mode de construction de son identité au regard des autres. Figure de proue de l’économie du partage, Rachel Botsman, auteur du livre «Mine is yours», voit dans cette tendance un nouveau modèle de consommation au potentiel révolutionnaire. Conclusion de l’enquête: aujourd’hui, le partage est perçu comme un signe d’intelligence.