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Développement durable

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Les efforts des départements en faveur du covoiturage portent leurs fruits. A-t-on atteint un « pic des objets » Si l’on devait la caractériser en des termes mathématiques, la trajectoire de notre civilisation serait une courbe exponentielle. Tout au long du XXe siècle, la consommation d’énergie et de ressources naturelles — et donc logiquement les émissions de gaz à effet de serre — s’est accrue de concert avec la démographie.

Mais aujourd’hui, serions-nous arrivés à un plateau ? Aurions-nous commencé à réduire notre consommation, ou du moins à la stabiliser ? La parcimonie serait-elle en voie de devenir le nouveau luxe ? C’est ce que pressent une récente étude, qui estime que la Grande-Bretagne, pays à l’origine de la révolution industrielle et l’une des nations les plus riches au monde, aurait atteint un seuil maximum d’objets possédés par chaque habitant, avant de voir cette quantité décliner. C’est le « peak stuff » (« pic des objets »), dans la veine du peak oil (pic pétrolier) ou du peak gas (pic gazier). Croissance et consommation découplées A l’origine de ces données ?

Audrey Garric. Familles à énergie positive : 6,1 millions de kWh économisés cet hiver. Les saisons des Familles à énergie positive se suivent et confirment qu'avec un peu de volonté et quelques bons conseils, les économies d'énergies sont à portée de tous. Le principe ? Plusieurs familles se regroupent en équipe et font le pari d'économiser le plus d'énergie possible dans leur maison (chauffage, eau chaude, consommations diverses…).

L'objectif minimal est de -8 % par rapport à l'hiver précédent. Mais grâce à leurs efforts, les familles atteignent en moyenne 15 % d'économies. En Pays de Loire, la meilleure équipe affiche une baisse des consommations de 35,5 % ! Cela passe par des gestes simples (fermer les volets, installer des rideaux, ne plus laisser ses équipements en veille...) mais aussi, parfois, par l'installation d'équipements plus économes (chauffage, lave-linge...). Pour l'édition 2011-2012, 5.800 personnes se sont engagées sur trente territoires. Pour participer à la prochaine saison : www.familles-a-energie-positive.fr. Comment transformer des bouteilles en plastique en 62 millions d’euros de biocarburant. Une jeune Égyptienne a conçu un moyen de transformer les déchets plastiques non biodégradables en biocarburant, ce qui dans un pays où 1 million de tonnes par an de déchets plastiques partent à la décharge ouvre de belles perspectives. par Tuan C.

Nguyen Azza Abdel Hamid Faiad, lauréate dy 23e Concours européen pour jeunes scientifiques Ah, les ados d’aujourd’hui… Vu l’amour qu’ils portent aux bolides et aux gadgets énergivores, il n’est pas très surprenant d’apprendre que la responsabilité environnementale est probablement la dernière de leurs priorités. Prenez par exemple Azza Abdel Hamid Faiad. Le procédé découle d’un catalyseur appelé aluminosilicate. Une telle avancée « peut offrir une méthode économique pour la production de combustible hydrocarboné, à savoir: le fractionnement de naphta (environ 40.000 tonnes par an) et les gaz d’hydrocarbures (environ 138.000 tonnes par an) équivalent à 78 millions de dollars », explique Azza Abdel Hamid Faiad.

(via Inhabitat) À lire aussi. Des microalgues qui produisent des biocarburants et purifient l’eau. Mexique / 13.09.2012 / Amérique du nord Déjà très appréciées des industriels pour la fabrication de biogazole, les microalgues trouvent des applications dans de nombreux domaines. De nouvelles technologies permettent de combiner une production intensive de biomasse à un assainissement extrêmement efficace de l’eau. Deux jours de culture Parmi les divers procédés utilisés pour produire des biocarburants, la culture des algues présente l’avantage majeur de ne pas empiéter sur les terres agricoles et d’offrir des rendements exceptionnels tout au long de l’année. Mais ce n’est pas la seule raison qui a poussé l’entreprise BioLets à s’intéresser aux microalgues. Comme l’explique Yosu Ogarrio Tello, son directeur, cette matière première permet aussi de nourrir hommes et animaux, et constitue par ailleurs un excellent fertilisant pour les terres agricoles.

La multiplication exponentielle des microalgues est réalisée dans des enceintes particulières, baptisées photoréacteurs à flux continu. Le peak oil, c’est fini. La Chine sera le plus gros consommateur mondial de pétrole dès 2017. La peur de manquer d’hydrocarbures et d’en payer les conséquences, tant économiques que stratégiques, s’éloigne. Et la carte mondiale du pétrole est bouleversée. Telles sont les deux principales conclusions du dernier rapport sur l’économie pétrolière mondiale que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de publier. Imaginant l’évolution de l’offre et de la demande mondiales de pétrole et de produits pétroliers, pour la période 2011-2017, le Medium-Term Oil Market Report 2012 (MTOMR 2012) annonce de petits et de grands changements.

Contrairement aux craintes distillées les années passées, le monde, malgré un appétit croissant, ne manquera pas de pétrole. A contrario, la demande occidentale déclinera de 0,4% par an. En 2017, ces pays émergents deviendront définitivement les plus gros consommateurs d’huile, de gaz naturel et autres hydrocarbures. Eolien terrestre : le ralentissement des projets se confirme. Selon le bilan électrique du réseau de transport de l'électricité (RTE) présenté mi-janvier, le parc éolien a progressé de 875 mégawatts (MW) en 2011, atteignant ainsi 6.640 MW raccordés. Ces chiffres montrent une tendance à la baisse et confirment les craintes des professionnels.

En 2010, 1.200 MW avaient été raccordés. "Cela représente une chute très préoccupante de 30 % des MW annuellement raccordés", souligne le Syndicat des énergies renouvelables (SER). Or, le rythme de développement de l'éolien terrestre devrait atteindre 1.350 MW par an pour atteindre l'objectif de 19.000 MW en 2020. Si le SER pointe du doigt "la difficulté de raccordements due au manque de capacité d'accueil des réseaux électriques et la conjoncture économique", il dénonce également des "contentieux abusifs [qui] retardent de plusieurs années le démarrage des chantiers".

Consommation hivernale : le SER souligne le rôle de l'éolien. Cultiver sans herbicides, c'est possible. Mais cela implique des changements culturels assez forts (entretien) On le voit, les enjeux sont de taille. Et, dans ce cadre, l’expérience conduite sur le domaine d’Epoisses, qui repose sur la protection intégrée des cultures, est riche d’enseignements. Car au-delà de la réussite agronomique, elle montre que s’engager dans cette voie de l’agroécologie appelle un changement de cultures aux sens propre et figuré. Explications dans cet entretien avec Nicolas Munier-Jolain, agronome, ingénieur de recherche à l’Unité Mixte de recherche "Biologie et Gestion des Adventices" de l’Inra Dijon.

Mission Agrobiosciences. Il y a un système cultural bien connu qui n’utilise aucun herbicide chimique : l’agriculture biologique. Les rendements obtenus sont supérieurs à ceux de l’AB mais néanmoins moindres que ceux obtenus en agriculture conventionnelle. Désherbage mécanique, dates de semis… Quels sont les autres principes mobilisés par la protection intégrée ? A vous écouter, on a le sentiment que ces systèmes de culture sont pensés sur le très long terme. . (1).