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Civilisation

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Le monde bascule, et des questions se posent. Des nouveaux enjeux s’ajoutent à ceux qui sont déjà forts présents à notre agenda : le vieillissement, la précarité énergétique, les modifications des protections du travail.

Mais il existe beaucoup de pistes passionnantes : d’abord à cause des valeurs des peuples, de ce qu’ils façonnent ensemble et qui leur appartient (le dossier sur les biens communs est passionnant), ensuite des idées séduisantes apparaissent : la réduction des inégalités est un enjeu pour la planète, la mixité c’est efficace, il est indispensable que la société de la connaissance se démocratise, les volontés collectives émergent, des nouvelles modalités d’échanges se développent, la biodiversité regagne les terrains industriels abandonnés. Enfin, des chiffres simples s’imposent à nous.

Comment 2 % du PIB mondial peuvent à la fois enclencher la marche vers une croissance plus verte et plus intelligente et lutter contre la pauvreté. Comment 2 % du PIB mondial peuvent à la fois enclencher la marche vers une croissance plus verte et plus intelligente et lutter contre la pauvreté , , , , Le nouveau rapport du PNUE propose d'engager les politiques publiques et les investissements sur la voie du développement durable dans la perspective de Rio+20 Nairobi/Monde, le 21 février 2011 - Selon un nouveau rapport publié aujourd'hui, investir 2 % du PIB mondial dans dix secteurs clés permettrait de mettre en ouvre la transition vers une économie verte caractérisée par de faibles émissions de carbone et l'utilisation efficace des ressources. Soutenu par des politiques nationales et internationales soucieuses de l'avenir, cet investissement (environ 1,3 mille milliards de dollars par an en moyenne sur la base des chiffres actuels) permettrait à l'économie mondiale de connaître un taux de croissance à peu près égal, si ce n'est supérieur, aux prédictions des modèles économiques en vigueur. . .

Revenus et emploi . . . . M. M. . . . . Insolite : un jardin urbain sur l'aéroport désaffecté de Tempelhof. L'aéroport désaffecté de Tempelhof est devenu un paradis pour jardiniers urbains. © AFP photo/Odd Andersen Insolite : un jardin urbain sur l'aéroport désaffecté de Tempelhof - 3 Photos Découvrez les tendances du jardin de demain Des tournesols ont remplacé les avions et l'odeur du chou celle du kérosène, créant un des plus grands jardins urbains d'Europe sur l'aéroport de Tempelhof, qui permit de briser le blocus soviétique de Berlin en 1948-49.

Lancé par une dizaine de pionniers en avril, le projet Allmende Kontor qui tire son nom d'une forme de jardinage communautaire du Moyen Âge, rassemble désormais 300 jardiniers qui font pousser leurs fruits, légumes et autres fleurs dans l'enceinte du célèbre aéroport désaffecté depuis trois ans. Fruits, légumes et fleurs poussent désormais sur l'ancien aéroport de Tempelhof. Un jardin communautaire urbain de 5.000 m2 Les jardins de Tempelhof, menacés et menaçants ?

Le jardin urbain, une réponse à la hausse des prix A voir aussi sur Internet. Fermiers urbains : quand la rouille vire au vert. Dimanche, 17 Octobre 2010 02:46 Detroit, ex capitale mondiale de l'automobile, est désertée. Mais la nature a horreur du vide et ceux qui sont restés — essentiellement des chômeurs et des pauvres — ont trouvé un moyen exemplaire de subsister. Dans un monde qui tourne à l'envers, le bon sens peut reprendre le dessus, et c'est heureux.

Fondée en 1701 par un Français, berceau de l'automobile américaine depuis 1896 grâce à Henry Ford puis fief de General Motors et de Chrysler, Detroit (Michigan) était familièrement appelée The Motor City ou Motown. Dépecée par les frasques du libéralisme économique qui, en un demi-siècle, a anéanti toute sa sphère productive, elle est devenue The Shrinking City (la ville qui rétrécit), tel un Ground Zero programmé et patiemment atteint. De la survie à l'autosuffisance Je vous invite à regarder ce reportage de 23 minutes sur Arte-videos : une initiative pleine de bon sens et franchement enthousiasmante. FNH HEC Goodwill.pdf (Objet application/pdf) L'éolien citoyen : un nouveau souffle pour le secteur ? Alors que l'éolien subit de fortes oppositions en France, les initiatives citoyennes se font plus nombreuses. L'idée : des riverains détiennent la majorité du capital d'un parc éolien. Tour d'horizon des différents projets. A Béganne, une commune bretonne de 1.400 habitants, le premier parc éolien citoyen de France devrait sortir de terre courant 2012.

Depuis 2002, l'association Eoliennes en Pays de Vilaine (EPV) travaille sur le projet d'implantation de 4 éoliennes de 100 mètres de haut et de 2 MW chacune. Elles devraient ainsi pouvoir alimenter en énergie 8.000 foyers, soit 20.000 personnes, hors chauffage, sur le canton d'Allaire. Une initiative portée par un particulier, Michel Leclercq, qui s'est investi, auprès d'un collectif aussi motivé que lui, pour informer, convaincre et solliciter la participation des riverains à l'implantation de cette ressource énergétique de taille.

Un financement complexe Selon l'association, le retour sur investissement se fera au bout de quinze ans. Pour répondre au défi du développement durable, il faut répondre à celui de la société de la connaissance ! Gilles Berhault, président de l’Association communication et information pour le développement durable et organisateur du Forum économique international technologies de l’information et développement durable (TIC21), dont la prochaine édition aura lieu les 30 et 31 octobre à Valenciennes, nous offre une tribune en forme de coup de gueule pour poser la question de la place des technologies de l’information dans le Grenelle de l’environnement qui s’annonce. La contrainte environnementale est un extraordinaire moteur de changement, une formidable occasion de changer d’époque. C’est un virage créatif à aborder, fondé sur la démocratie et la rencontre des cultures… Mais, le gouvernement et l’administration qui gèrent la négociation du “Grenelle de l’environnement” restent trop centrés sur une vision traditionnelle de l’écologie, comme le montrent les premiers groupes de travail lancés.

Les acteurs de la modernité économique ont été totalement oubliés. Gilles Berhault. Réduire les inégalités est bon pour l'environnement. Lors d'une conférence à Paris, le professeur Richard Wilkinson a développé une théorie originale selon laquelle la qualité de l'environnement social détermine le succès des politiques de développement durable. Spécialiste d'épidémiologie sociale, le professeur Wilkinson est co-auteur, avec Kate Pickett, d'un essai qui a fait sensation en Grande-Bretagne et dans le monde anglo-saxon, Pourquoi l'égalité est préférable pour tout le monde. Les auteurs s'y interrogent sur le contraste entre le succès matériel de nos sociétés et leurs échecs sociaux : tout le monde a un lecteur de DVD, tout le monde mange à sa faim, et pourtant les inégalités se creusent. Définies par les écarts de revenus, les inégalités sont sensibles dans les pays riches, Etats-Unis et Portugal en tête.

Plus les pauvres sont pauvres, plus les riches sont riches, plus la sensation d'insécurité se renforce au sein d'une société, aussi développée soit-elle. L'égalité plutôt que la croissance. Pour l'opinion, un Etat protecteur et le respect mutuel sont les conditions indispensables à la... Pour l'opinion, un Etat protecteur et le respect mutuel sont les conditions indispensables à la cohésion sociale For the French, welfare state and mutual respect guarantee social cohesion S. Hoibian N° 243 - Septembre 2011 Thème(s) :Conditions de vie / Société > Valeurs / Croyances / Modes de vieConditions de vie / Société > Éducation / JeunesConditions de vie / Société > Habitat / LogementPolitiques sociales / Emploi > Chômage / Publics en difficulté / Dispositifs sociaux Résumé : La notion de « cohésion sociale » rencontre, depuis une vingtaine d’années, un écho grandissant dans les médias, le monde politique, associatif, professionnel ou institutionnel.

Organismes internationaux, Union européenne et ministères l’ont placée au rang de leurs objectifs politiques ou de leurs préoccupations, parfois en lieu et place de concepts connexes tels que la «solidarité», l’«action sociale», la «paix sociale» ou la «réduction des inégalités». Abstract : Follow our Web flow in English 4 pages - 4.57 € Sonder l'avenir du salariat. Recensé : Rémy Caveng, Un laboratoire du « salariat libéral ». Les instituts de sondage, Paris, 2011, Éditions du Croquant, 264 p., 22 €. Être autonome et responsable, devenir le créateur de sa carrière, se considérer comme son propre capital, gérer ses compétences et prendre en charge son employabilité… telles sont les injonctions du néo-management auxquelles les salariés sont de plus en plus souvent confrontés.

Ces exhortations dessinent les contours d’une nouvelle forme de salariat, que Rémy Caveng nomme le « salariat libéral » et qui semble prêt à succéder au compromis fordiste où les salariés échangeaient leur subordination contre de la sécurité. La question que pose l’auteur dans ce stimulant ouvrage, issu de sa thèse de sociologie, est double, scientifique et politique : comment et à quelles conditions fonctionne un tel régime de mobilisation de la main-d’œuvre, et ce régime est-il souhaitable comme avenir du salariat ? Devenir « entrepreneur de soi » pour survivre.

Observatoire des inégalités. 11 juillet 2011 - Que désigne-t-on par « inégalités écologiques » ? Pour Marianne Chaumel et Stéphane La Branche, cette expression intègre la notion d’inégalités sociales, dans la mesure où elle désigne les inégalités en terme de risques liés à la dégradation de l’environnement. La notion d’« inégalités écologiques » est une notion neuve et encore peu explorée. Apparue en tant que telle pour la première fois dans un texte officiel lors du Sommet mondial pour le développement durable de Johannesburg en 2002, elle suggère la nécessité de prendre en compte les enjeux environnementaux dans l’élaboration de meilleures conditions d’égalité entre les individus, enjeux souvent relégués au second plan face à ceux touchant au domaine économique, par exemple (Villalba, Zaccai, Scarwell, 2006).

La notion possède une grande valeur heuristique mais elle comporte des difficultés. L’objectif premier de cet article est donc de clarifier au mieux le concept d’inégalités écologiques. Observatoire des inégalités. 12 décembre 2011 - L’Observatoire des inégalités a organisé une conférence intitulée « Quelles solidarités entre les générations ? ». Nous vous en proposons aujourd’hui le compte-rendu. Qu’est-ce que la solidarité intergénérationnelle ? Comment une telle solidarité est mise en œuvre et pratiquée aujourd’hui, en France et dans le monde ? - Anna Cristina D’Addio et Maxime Ladaique, respectivement économiste et statisticien à la division des politiques sociales à l’OCDE, et - André Masson, Chercheur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste des questions liées aux relations socioéconomiques entre les générations, auteur en 2009 aux Éditions de l’EHESS, Des liens et des transferts entre générations.

Résumé de l’intervention de Anna Cristina D’Addio et Maxime Ladaique Le vieillissement des populations La solidarité entre les générations fonctionne bien lorsque qu’il y a un équilibre démographique entre les générations. Quelles solutions envisager ? Les sociétés vieillissantes changent la face du monde. Des géants démographiques comme l’Inde et la Chine, qui abritent 38% des 6,9 milliards d’humains sur Terre, propageront cette onde de choc qu’est la « mondialisation du vieillissement ».

En 2050, un tiers des Chinois auront 60 ans ou plus, conséquence de la politique étatique du wan-xi-shao (mariage tardif, naissances espacées et peu nombreuses) conjuguée à la mesure coercitive de l’enfant unique décrétée en 1979 (lire l’article d’Isabelle Attané dans le numéro du Monde diplomatique de juin). On peut d’ores et déjà pressentir l’ampleur de la secousse générée par le vieillissement vertigineux du Sud.

Peinant pour enrayer les fléaux endémiques qui le tenaillent depuis des lustres, le tiers-monde aura-t-il l’ossature nécessaire pour s’outiller en ressources et en protections sociales pour en assumer les conséquences ? En inaugurant cette ère inédite, les sociétés développées marquent l’entrée théâtrale de son hôte distinctif, l’Homo senectus. Mais la gérontocroissance sème l’inquiétude.