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Valterio

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Stop aux propos stigmatisants dans le journal Coopération. Monsieur Délèze (rédacteur en chef du journal Coopération),Monsieur Cotter (responsable de la communication de la COOP pour la région Suisse Romande), "Mange, Sale Gamine", en guise de conseil à une personne anorexique cherchant de l'aide.

Stop aux propos stigmatisants dans le journal Coopération

"Le meilleur service que vous pourriez lui rendre, c’est de l’abandonner et d’établir un lien avec elle dans la verticalité. Les anciens diraient «de prier pour elle»", en guise de soutien à une mère exposant son désarroi face à la maladie psychique (bipolarité) de sa fille. "Et il n'y a qu'un moyen de montrer à un jeune que le suicide est inadmissible, c'est la sanction. Il faut dire et le répéter, se suicider ou tenter de se suicider c'est mal! " «Je souffre d'anorexie. Votre avis sur cette maladie?» M., 20 ans - Coopération - Le magazine hebdomadaire de la Coop. «Je souffre d'anorexie mentale depuis trois ans.

«Je souffre d'anorexie. Votre avis sur cette maladie?» M., 20 ans - Coopération - Le magazine hebdomadaire de la Coop

Mon poids ayant chuté soudainement, j'ai été rapidement hospitalisée durant trois mois en pédopsychiatrie. La prise de poids bien que lente et peu conséquente m'a permis de quitter l'hôpital et de réintégrer ma famille. Depuis, mon comportement est toujours resté très «typique» de la maladie... J'ai été suivie par un médecin généraliste jusqu'à il y a trois mois et ai quitté ma psychiatre un an après l'hospitalisation et ai entrepris il y a trois mois une thérapie chez une psychologue lacanienne. Cela dit, je viens de rechuter, je ne me contrôle à nouveau plus et me retrouve dans les mêmes «schémas» que ceux précédant la première hospitalisation. Tout d'abord, bien que psychologue, j'hésite à donner à l'anorexie le nom de maladie comme le font la majorité des gens de ma profession. J'appartiens à cette génération de psychologues qui affirmaient avec force qu'il ne servait à rien qu'une personne dépendante se sente coupable.

«Comment vivre à côté de ma fille bipolaire?» C., 63 ans - Coopération - Le magazine hebdomadaire de la Coop. «Ma fille bipolaire est divorcée et maman de deux enfants.

«Comment vivre à côté de ma fille bipolaire?» C., 63 ans - Coopération - Le magazine hebdomadaire de la Coop

Elle épuise les médecins, et manie son psy. Elle n’a plus d’objectif, et se prélasse en attendant une éventuelle prise en charge par l’AI. Comment vivre à ses côtés?» Un des souvenirs que je garde de mes stages en hôpital psychiatrique est en rapport avec l’extrême discipline que s’imposent les soignants pour garder la distance avec les soignés. Les horaires et les lieux sont définis avec une grande rigueur. Ceci dit pour que vous compreniez bien dès lors que je suis épuisé par une personne malade, non seulement je me fais du tort mais je lui en fais aussi à elle. Vous me direz que le lien qui vous unit à votre fille n’est pas le même que celui qui unit le soignant et le soigné, qu’il renferme des implications affectives plus fortes.

«Comment peut-on abandonner sa famille?» V. - Coopération - Le magazine hebdomadaire de la Coop. «Expliquez moi comment un être humain peut abandonner sa famille.

«Comment peut-on abandonner sa famille?» V. - Coopération - Le magazine hebdomadaire de la Coop

Disparition, suicide? C'est tellement cruel pour tout son entourage.» Vous ne cachez pas votre indignation au sujet du suicide et je regrette que si peu de gens la partagent avec vous. Je suis parfois consterné par la complaisance dont peuvent faire preuve certaines personnes, - je pense notamment à certain groupement thérapeutique,- à l'égard des gens qui se sont suicidés ou qui ont tenté de se suicider. Ne pas être complaisant ne veut pas dire être intolérant. J'ai suggéré dans un article que le tantamem chez les jeunes devait être sanctionné ce qui m'a valu pas mal d'insultes. L'entourage se sent à la fois abandonné et en même temps coupable de ne pas avoir pu l'en empêcher.

«Un psy au franc parler» C. - Coopération - Le magazine hebdomadaire de la Coop. «Je suis à la recherche d’un psy (pédo-psy?

«Un psy au franc parler» C. - Coopération - Le magazine hebdomadaire de la Coop

Pour un jeune de 17 ans) au franc parler comme vous.» Je suppose que le garçon de 17 ans que vous souhaiteriez voir rencontrer un psy au franc parler, c’est votre fils et que ce fils vous pose des problèmes. Tout ça n’est bien entendu qu’une supposition. Il me semble que c’est autre chose qu’un psy au franc parler que vous cherchez pour votre fils. Ce que vous semblez nous dire, c’est qu’il aurait besoin de quelqu’un pour lui donner quelques coups de pieds aux fesses, mais ce n’est pas là le rôle du psy. Je crois que la quête de ce franc parler que vous recherchez est votre propre quête, que c’est à vous de savoir vous libérer d’une certaine retenue envers votre fils (pour autant bien entendu qu’il s’agisse de votre fils en la personne de ce garçon de 17 ans auquel vous faites allusion). Contre la féminisation - Entretien avec Alain Valtério, psychothérapeute.