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Roms

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C’est tout bon, François, change rien ! Après celles des quotidiens, au premier rang desquels Libé , les Unes de la semaine s’empilent pour dire une même incrédulité face au couple exécutif. La question même de leur capacité apparaît déjà. Si bien qu’après être restés singulièrement absents et mutiques dans une période agitée – si ce n’est pour aller taquiner le peuple au Lavandou comme on taquine le goujon – l’un et l’autre s’avisent de parler, sans se départir de leurs natures connues : la langue de bois pour l’un, le flou pour l’autre (vous trouverez bien qui est qui, mais vous pouvez tout aussi bien intervertir sans dommages). Jean-Marc Ayrault en donne une illustration à chaque intervention, et notamment lors de son discours au Medef. Quant à François Hollande, on l’a retrouvé à Châlons vendredi comme on le connaissait en campagne : la ptite blague de départ, et puis après… Autant pour nous.

. « Le changement, c’est une force qui sait où elle va »… C’est beau comme l’antique mais vindiou, c’est abscons. Dernier point. Nicolas Sarkozy fait un carton plein avec l’Eglise. Le fait est rare, et il n’est pas glorieux. Nicolas Sarkozy a eu le privilège rare de bénéficier d’une réaction du pape, à mots choisis. « Les textes liturgiques de ce jour nous redisent que tous les hommes sont appelés au salut. C’est aussi une invitation à savoir accueillir les légitimes diversités humaines, à la suite de Jésus venu rassembler les hommes de toute nation et de toute langue (…) Chers parents, puissiez-vous éduquer vos enfants à la fraternité universelle. » Les mots du Pape n’ont été prononcés qu’en français, signe qu’une attention particulière à ce sujet est demandée aux français. Or, quand donc le pape s’est-il exprimé ainsi pour la dernière fois ? Quand donc a-t-il jugé utile de faire entendre sa voix sur la vie politique française ?

Et ce propos est loin d’être isolé. L’Eglise a manifestement jugé qu’il était temps pour elle de s’exprimer, de façon coordonnée. Les fidèles eux-mêmes s’interrogent. C’est cette mécanique qu’il faut refuser. Crédit photo : Melle Bé. Un nouveau campement de Roms dans le Rhône évacué par la police. Les Français et le démantèlement des camps de Roms. Le dangereux pari de Nicolas Sarkozy, actualité Le regard : Le Point. Rapport_Romeurope_2009-2010. Les_revendications_du_collectif_Romeurope. Romeurope dénonce une politique qui "accentue la précarité" et "favorise les comportements racistes"

283 Roms doivent être expulsés, jeudi 26 août, vers la Roumanie dans la journée. Le collectif national Droits de l'homme-Romeurope présente ce même jour son rapport sur la situation des Roms migrants en France. Le document de 154 pages dénonce, témoignages à l'appui, une politique répressive qui "accentue la précarité en même temps qu'elle favorise des comportements racistes ou xénophobes" à l'égard des Roms. Romeurope précise en préambule que le nombre de Roms présents sur le territoire est "stable depuis plusieurs années, de l’ordre 10 000 à 15 000 personnes sur l’ensemble du territoire national", concluant que "la réalité est donc très loin derrière les discours politiques qui agitent le spectre d’une 'invasion'" suite à l'intégration de la Roumanie et de la Bulgarie.

L'entorse au droit de libre circulation Une population prise pour cible Romeurope dénonce l'absence d'examen des situations individuelles, qui devrait notamment avoir lieu pour toute décision d'expulsion.