background preloader

Religions

Facebook Twitter

Mon Figaro : Ces jeunes qui n'ont plushonte d'être cathos. Mgr Defois : « La situation est tout à fait différente d’avec celle de 1984 » Beaucoup comparent la mobilisation pour l’école libre au début des années 1980 à celle d’aujourd’hui. En tant que secrétaire général de la Conférence des évêques de France entre 1978 et novembre 1983, aviez-vous senti, au moment où la gauche est arrivée au pouvoir, des tensions entre le gouvernement et l’Église ? Mgr Gérard Defois : Pas tellement.

Assez rapidement, cependant, la question scolaire est apparue sur le devant de la scène. Dès mars 1981, en inaugurant une école dans l’Essonne, François Mitterrand, qui n’était alors que candidat à l’Élysée, avait prononcé pour la première fois l’expression de « grand service public unifié de l’enseignement ». Mais la semaine qui a suivi, j’avais eu la visite de Pierre Bérégovoy. Il venait m’expliquer que François Mitterrand n’avait aucune intention de nationaliser l’enseignement catholique, qu’il voulait remplacer la loi Debré, alors en vigueur, en imprimant la marque du nouveau pouvoir socialiste dans le domaine scolaire.

Mgr G. Mgr G. Laissons du temps au débat. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Claude Baty, Gilles Bernheim, Mohammed Moussaoui, André Vingt-Trois… La France envisage d'élargir le mariage civil aux personnes de même sexe et de leur ouvrir la possibilité de recourir à l'adoption. Cette réforme juridique fondamentale mettrait fin à une pratique millénaire qui réservait le mariage à l'alliance d'un homme et d'une femme. Elle supprimerait la notion de père et de mère dans le code civil. Pour les uns, l'ouverture du mariage et de l'adoption aux partenaires de même sexe relève de la logique des droits individuels et des valeurs de liberté et d'égalité. Ce sujet est grave et clivant, porteur d'affrontements, alors que la société française a besoin d'être apaisée et rassemblée.

C'est pourquoi nous demandons que ce sujet, qui pour beaucoup touche à nos repères fondamentaux, fasse l'objet d'un large débat qui mette en lumière les enjeux liés "au mariage pour tous". A propos du Projet de Loi « Mariage pour tous » A propos du Projet de Loi « Mariage pour tous » A propos du Projet de Loi « Mariage pour tous » Mohammed MOUSSAOUI, Président du CFCM Dans le projet de loi de « Mariage pour tous », le gouvernement déclare être conscient de toutes les dimensions philosophiques et anthropologiques entourant le mariage et estime que ces dimensions ne peuvent venir percuter l’exigence d’égalité. Ce projet va étendre aux personnes de même sexe les dispositions actuelles du mariage, de la filiation et de la parenté. Il ouvre l’adoption aux couples homosexuels et ce dans un cadre identique à celui qui est actuellement en vigueur. Le projet de loi ne prévoit pas d’équivalent à la « présomption de paternité », qui existe aujourd’hui au sein des couples mariés.

Position du culte musulman Il ressort de ces textes que le mariage, selon la religion musulmane, est un pacte fondé sur le consentement mutuel en vue d’établir une union légale et durable (Coran, s 4, v. 21), entre un homme et une femme. . « Ô hommes ! France : Mariage gay: l'opposition des musulmans. Le Conseil français du culte musulman vient de publier un document officiel qui explique les raisons de son opposition au mariage pour tous.

Les musulmans français disent non au mariage gay. Ils soulignent même «l'unanimité de toutes les écoles juri­diques musulmanes» pour statuer sur la «non-conformité» du mariage homosexuel avec «les principes de la jurisprudence musulmane». Alors que le Conseil des ministres examine ce mercredi le projet de loi relatif au «mariage pour tous», le Conseil français du culte musulman (CFCM) vient de publier un document officiel qui explique les raisons de son opposition. Un rejet qui suppose toutefois deux principes préalables. Cela dit, les musulmans, comme les autres religions, appellent le gouvernement à organiser un «débat serein et respectueux» sur le sujet, car ils veulent «contribuer» à «l'évaluation des choix pour notre modèle sociétal». Un sujet qui divise L'autre conséquence redoutée par les musulmans touche le Code civil.

Discours de clôture de l'Assemblée plénière de novembre 2012. Chers amis, Nous voici au terme de cette assemblée qui a été très chargée en chantiers, tous intéressants. Avant de la conclure, je tiens à exprimer notre gratitude à toutes celles et à tous ceux qui ont contribué à son bon déroulement : Mgr Nicolas Brouwet et tous les personnels des sanctuaires, le secrétariat général et ses collaboratrices et collaborateurs habituels ou occasionnels. Je remercie de leur présence attentive et active nos frères et sœur anglican, orthodoxe et protestants et les évêques des conférences épiscopales étrangères.

La position très ferme que nous avons prise au sujet de la transformation légale du mariage a suscité bien des remous. Les réactions, plus diversifiées qu'on ne l'imaginait, ont montré un trouble réel de nos concitoyens qui expriment de véritables interrogations sur la pertinence et l'urgence du projet. Que les catholiques de notre pays sachent que leurs évêques les encouragent à parler, à écrire, à agir, à se manifester... Beta): Chercheurs de Vérité. Www.lille.catholique.fr/droit-au-mariage-pour-tous---actualite-195.htm. Publié le Mercredi 26 Septembre 2012 | Par Réactions de Mgr Ulrich, archevêque de Lille, vice-président de la Conférence des évêques de France, à des questions soulevées dans la société.

Pourquoi faut-il s’exprimer sur le projet de loi concernant l’extension du droit au mariage pour tous ? Parce que c’est un sujet qui touche la nation entière, et qu’aucun groupe de la nation, ni aucun membre de cette nation ne peut être empêché de parler sur un tel sujet de société. Je parle évidemment du mariage civil, hors même de toute question d’engagement religieux qui n’est pas le sujet actuel. N’est-ce pas une ingérence de l’Eglise sur la morale personnelle, et dans la vie privée ? Ce sujet a des conséquences éthiques qui concernent tout homme, et donc tout chrétien comme un autre citoyen. L’élection du Président de la République s’est faite sur un programme de 60 propositions : puisqu’il est élu, il est légitime à faire ce qu’il a dit. Voici justement une confusion à lever ! France : Le Grand Rabbin de France s'oppose au mariage homo. Gilles Bernheim a envoyé à François Hollande et Jean-Marc Ayrault un document de 25 pages pour expliquer son hostilité au projet de loi.

«Il n'y aurait ni courage ni gloire à voter une loi en usant davantage de slogans que d'arguments et en se conformant à la bien-pensance dominante par crainte d'anathèmes.» Gilles Bernheim, grand rabbin de France, donc la plus haute autorité religieuse du judaïsme français, prend position contre le projet de loi sur le mariage homosexuel. Il a envoyé un document qui explique sa position par coursier, mercredi soir, au président de la République et au premier ministre. Le texte a été également adressé à tous les ministres, à tous les parlementaires et aux instances concernés par cette question. Gilles Bernheim, philosophe de formation, déteste la pensée slogan et l'obligation de réagir instantanément pour des besoins médiatiques. Un préjudice - les généalogies en substituant la parentalité à la paternité et à la maternité; Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption : Ce que l'on oublie souvent de dire. Essai de Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France.

Un grand nombre de nos concitoyens ne perçoit dans la revendication du mariagehomosexuel qu’une étape supplémentaire de la lutte démocratique contre l’injustice etles discriminations, dans la continuité de celle engagée contre le racisme. C’est nalement au nom de l’égalité, de l’ouverture d’esprit, de la modernité et de labien-pensance dominante qu’il nous est demandé d’accepter la mise en cause de l’un desfondements de notre société. Et d’ailleurs, sondages à l’appui, cette mise en cause serait déjàacceptable par une majorité de nos concitoyens et son inscription dans la Loi n’appellerait, dece fait, aucun débat à la mesure des enjeux. Je pense, au contraire, qu’il est de la plus haute importance d’expliciter les véritablesenjeux liés à la négation de la différence sexuelle et de débattre publiquement sur cesbases Je m’exprime en qualité de Rabbin, et plus particulièrement de Grand Rabbin de France. Homélie du Cardinal André Vingt-Trois à la Rencontre Mondiale des Familles 2012.

Frères et Sœurs, Ce petit passage de l'évangile de Marc ne peut se comprendre que dans la continuité de l'épisode au cours duquel Jésus chasse les marchands du Temple, manifestant ainsi clairement son autorité. Ce geste de Jésus est à l'origine de la question que lui posent les scribes, les pharisiens et les anciens du temple que nous venons d'entendre : « Par quelle autorité fais-tu cela ? » (Marc 11, 28). Cette question autour de la légitimité de Jésus pour agir ou pour parler peut nous aider à éclairer notre propre situation, car nous aussi, nous sommes souvent interpellés autour de notre légitimité à parler. Quand je dis « nous », je ne parle pas simplement des évêques. Ce n'est donc pas notre parole d'évêque qui est ici en cause. Il ne s'agit pas de répondre que notre point de vue serait le meilleur et devrait donc profiter à tous, même si cela a quelque vraisemblance pour nous. Fr.lourdes-france.org/sites/default/files/pdf/lettre_mgr_brouwet_mariage_et_adoption_pour_couples_homosexuels.pdf.

Un papa et une maman pour la vie. Le 24 octobre sera déposé par le gouvernement un projet de loi en vue « du mariage pour tous ». Cette reconnaissance du mariage gay et de l’homoparentalité constitue un bouleversement sans précédent du droit du mariage, de la famille et de la filiation. La France risque de rejoindre le groupe des 6 autres pays européens qui ont légalisé l’homoparentalité : les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne, le Portugal la Suède et le Danemark. Il s’agit d’une remise en cause du droit de l’enfant à bénéficier d’une altérité parentale au départ de sa conception, mais qui est aussi structurante de son identité psychique et affective.

Au nom de la non discrimination entre adultes en raison de leur inclination sexuelle, on suscite une autre discrimination, infiniment plus grave, puisqu’elle affecte un être fragile, en le privant délibérément d’un père et d’une mère. Avant d’être proposé au Parlement, l’opinion publique a été savamment et insidieusement conditionnée. . + Dominique Rey10 sept 2012. France : L'Église de France «refuse l'homophobie»

Un document publié jeudi soir par la conférence des évêques affirme vouloir entendre «la demande des personnes homosexuelles» pour travailler «à une solution originale» mais sans remettre en cause le mariage traditionnel comme le prévoit le gouvernement. «L'Église se veut accueillante à l'égard des personnes homosexuelles et continuera à apporter sa contribution à la lutte contre toute forme d'homophobie et de discrimination.» Publié par surprise, jeudi en fin d'après midi, un long document issu du «conseil famille et société» de la conférence des évêques de France affirme «refuser l'homophobie» et cherche à «entendre la demande des personnes homosexuelles» en vue d'«ouvrir un vrai débat» sur le projet de loi sur le mariage homosexuel.

Le premier problème soulevé est en particulier celui de l'absence de «langage partagé» sur le sujet. Reste à évaluer l'autorité de ce texte. » DOCUMENT (pdf) - Le texte publié par le conseil » Mariage gay: deux Français sur trois pour un référendum. Cardinal Barbarin: “La société est en danger!” Paris Match. Eminence, revenons sur la polémique au sujet du mariage homosexuel qui a déchaîné les passions…Cardinal Barbarin. J’ai expliqué la rupture de société que représenterait le mariage de deux personnes du même sexe.

En mesurons-nous bien les conséquences ? Je ne sais pas si j’ai choisi de bons exemples, l’autre jour, car certains mots ont blessé et ont créé un tel “buzz” que ce que je voulais dire n’a pas été entendu. Pourtant, on peut poser la question de savoir comment on répondra aux demandes qui viendront ou qui apparaissent déjà : “Pourquoi toujours deux ? Dans une France qui a voté, en 1905, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, quand vous réagissez, ça résonne ! Autre sujet de polémique : la liberté de la presse…Bien sûr, je suis pour. Rome va fêter les 50 ans de l’ouverture du concile Vatican II, le 11 octobre 2012. “Le ministre de ­l’Intérieur, Manuel Valls, m’a écouté, même s’il n’est pas ­d’accord avec moi” L’Eglise ne pourrait-elle pas être plus tolérante ? Www.eglise.catholique.fr/download/1-20795-0/texte-du-conseil-famille-et-societe.pdf.

France : L'Église catholique hausse le ton sur le mariage homo. Le cardinal André Vingt-Trois est attendu vendredi après-midi à Matignon pour faire valoir les arguments des croyants contre ce projet. Ce prélat est un pragmatique. En écrivant la prière du 15 Août, où il soulignait l'importance «d'un père et d'une mère» pour l'éducation d'un enfant, le cardinal André Vingt-Trois ne pouvait pas prévoir l'ampleur de la polémique que déclencheraient ses mots, aussitôt considérés par les lobbys gays comme une agression indue contre le projet de loi sur le mariage homosexuel.

Même état d'esprit ce vendredi. L'archevêque de Paris n'avait pas prévu de solliciter une audience avec le premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Mais l'impression d'avoir rencontré à deux reprises la ministre de la Justice, Christiane Taubira - pourtant à l'initiative de ces premiers rendez-vous autour du mariage homosexuel - sans avoir été entendu a poussé le cardinal à changer de régime et à s'adresser directement à Matignon. Ouvrir un débat national «Une nouvelle étape de l'égalité»