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Articles taggés euthanasie / Koztoujours. L’Eglise, hôpital de campagne 21 septembre 2013 C’est le pape. Alors c’est comme ça. Ses propos reçoivent le traitement des gros titres, gros comme sont gros les Démissionner Delaunay 13 août 2013 Qui a parlé de « torpeur de l’été » ? Euthanasie : Opération Chloroforme pour Jean-Marc Ayrault 5 juin 2012 A six jours du premier tour des législatives, notre nouveau Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, nous sert avec une maîtrise certaine, dans Prendre ses responsabilités 4 mai 2012 Un jour de 1975, mes parents m’ont porté sur les fonts baptismaux. Jé-sus Président ! 6 avril 2012 C’est ballot, Jésus n’est pas dispo. Quelle société voulons-nous ? 27 mars 2012 Au début de ce mois, un ami m’a donné rendez-vous dans un café. « J’ai quelque chose à te montrer ». Faut-il euthanasier ses opposants ? 9 mars 2012 Vous êtes en visite à l’hôpital. La campagne, c’est maintenant 16 février 2012 La campagne, c’est maintenant. Euthanasie : la gauche se renie 6 février 2012 28 janvier 2012 Ils ont pris le Luxembourg.

Plus digne la vie | Le manifeste | le collectif | « que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde ». C’est paragraphe du de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme . « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. » C’est son article . Hier soir, pour la célébration de son soixantenaire, j’ai rencontré des hommes et des femmes qui portent haut, au quotidien, le combat pour le respect dû à la dignité ontologique de tout être humain, quel qu’il soit, quel que soit son état.

Ils étaient médecins, psychologues, député, professeur (cf. le programme (pdf) ). Du Professeur Louis Puybasset devant le choix qui se présente à notre société et spécialement aux médecins, choix de l’homme. « « , comme à d’autres occasion… . "L'ultime liberté ?" | Alors que le dépôt du Rapport Leonetti apparaît à certains comme la fin (toujours provisoire) du débat sur l'euthanasie qu'elle n'est pas, puisqu'elle est le prélude à une modification législative et, donc, à un débat public, Axel Kahn apporte ici sa contribution, celle d'un athée notoire engagé à gauche au demeurant, ce qui n'est pas si accessoire puisque, dans la droite ligne de notre propos d'hier, la réception d'un raisonnement peut étonnamment dépendre de son émetteur.

A cet égard, Axel Kahn souligne à plusieurs reprises ne pas "sacraliser la vie", reconnaissant même ne pas pouvoir exclure aujourd'hui l'éventualité qu'une fin de vie marquée par le déclin ne l'amène à souhaiter mettre fin à ses jours, mais "sans transférer à la loi la responsabilité de la mise en œuvre d'une telle décision". Axel Kahn rejette l'idée même que l'euthanasie puisse constituer une liberté et, de surcroît, "l'ultime liberté". L'affaire Vincent Humbert ? Le temps de mourir | Marie de Hennezel le dit à quelques reprises : chaque accompagnement d’une personne mourante qu’elle a réalisé était une aventure. Une aventure humaine, incarnée et spirituelle. Lire ‘La mort intime’ en est une également.

Plus légère, plus désincarnée, plus solitaire aussi. Plusieurs fois, vous sentez cette boule qui monte soudainement, des tripes à la gorge. Marie de Hennezel a rejoint en tant que psychologue l’une des toutes premières équipes de soins palliatifs. Marie de Hennezel raconte. De ces instants que d’aucuns voudraient abréger et durant lesquels se vivent des évolutions insoupçonnables. Imaginons-nous seulement ce que peut attendre une personne qui agonise ? C’est aussi le départ de Jean , mort en dansant dans les bras de son ami : « . Elle évoque le cas de Marie-France, qui a demandé la mort dès son arrivée. . « aussi bien accueillie que je le suis, je n’en désire pas moins mourir le plus vite possible (…) Mais le médecin ne veut pas entendre cela.

Le temps, et la bonté. Une Journée de la Dignité de Toute Vie | Instaurer une prétendue « journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité » le 2 novembre est une détestable provocation manipulatoire de l’ADMD. Le choix de ce jour, lendemain de la fête de la Toussaint, fête d’une foi qui refuse l’euthanasie, Jour des Morts, jour symbolique entre tant de jours, journée véritablement mondiale pour le souvenir, n’est évidemment pas le choix innocent que prétend Jean-Luc Romero.

C’est une autre manifestation de la stratégie, agressive, de coups permanents développée par une association rompue à la dialectique. Faut-il revenir sur le nom même de cette association, qui relève de la tromperie manifeste ? Le seul fait de ne pas pouvoir annoncer le véritable objet de l’association et de cette journée – la légalisation de l’euthanasie – n’éclaire-t-il pas déjà la stratégie employée ? Faut-il aussi revenir sur leur habitude d’instrumentaliser des cas personnels, technique identifiée de story-telling ?

(vu en gros 97 fois) Soins Palliatifs – Rue89 à lire | L'euthanasie, un devoir | C'est sans crainte de la contradiction qu'un militant de l'euthanasie, responsable de l'association de Marie Humbert Faut qu'on s'active, a exprimé hier son inquiétude que soit rendu, dans le procès en cours, une décision "pour l'exemple". Etonnant, de découvrir que, pour être bien rendue, la justice doit l'être dans la sérénité. Que ce n'est, probablement, pas en organisant, pendant les deux à trois semaines précédant le procès auditions et pétitions que l'on garantit cette sérénité. Etonnant de se préoccuper soudainement de l'impact qu'est susceptible d'avoir une telle médiatisation sur les juges : seront-ils sensibles à ce qu'on leur présente comme une évolution de la société ?

Aux prises de position politiques ? Ou soucieux de ne pas voir dictée leur décision par un mouvement de pression ? C'est que la justice, comme la vie, ont l'irrésistible présomption de s'ériger en principes supérieurs, de se montrer rétifs à l'urgence, la précipitation, à la loi de l'émotion.

La légalisation de l'euthanasie, seule réponse légitime | Le cas de Chantal Sébire nécessitait-il, nécessite-t-il encore, que l’on modifie la loi Leonetti ? Le cas de Chantal Sébire apporte-t-il un élément nouveau au débat qui se tient depuis de nombreuses années, apporte-t-il un élément nouveau au débat qui s’est tenu à l’Assemblée Nationale et a donné lieu à cette loi, il y a seulement trois ans ? Les députés ont-il alors légiférer en ignorant l’éventualité d’un cas tel que le sien et, le découvrant au Journal Télévisé, réalisent-ils soudainement que la situation n’est pas celle qu’ils croyaient ?

Ceux qui s’opposent à la légalisation de l’euthanasie adoptent-ils cette position par inhumanité, et ignorance de la souffrance, de sorte qu’il faille afficher chaque nouveau cas, de préférence plus terrible que le précédent ? Le débat ne peut-il prendre fin, n’est-il valide, que s’il aboutit à la satisfaction de l’une des parties ? Et cette question, « à quoi bon vivre dans ces conditions ? », la pose-t-on vraiment par empathie ? L'humour batave a un arrière-goût | La chose est entendue : pour la croissance, il faut regarder outre-Manche et outre-Atlantique. Outre-outre-Quiévrain, quelqu’un sait outre-quoi c’est, normalement ?

Enfin, bref, pour les mœurs, il faut aller voir au pays des bicyclettes, des moulins, des tulipes. Sur le hakik, déjà, sur l’ouverture d’esprit, et puis sur l’euthanasie. A chaque nouveau cas, on nous cite la Belgique et les Pays-Bas en exemple. Il faut rattraper notre retard sur la Belgique et les Pays-Bas . Certains sourient lorsque l’on évoque le roulement incessant des revendications, lorsque l’on parle des inévitables dérives. C’est ainsi que, grâce au Chafouin et à Incandescences , on apprend qu’une maison de repos a informé (cf. aussi ici ) les proches de ses résidents que les personnes âgées de plus de 70 ans ne seront plus réanimées, « « . L’information se passe de commentaires superflus. Il reste encore une chose qu’il serait injuste de passer sous silence : c’est le sens de l’humour de l’établissement batave. On rembourse le suicide, pas les soins ! | Voilà que la réponse que je rédigeais au commentaire d’Isabelle prend une tournure de billet.

Alors soit, le sujet le mérite. Ce d’autant plus que les faits récents rapportés par Le Chafouin apportent un utile complément d’information. Isabelle, donc, nous répond : Si on ne peut pas supporter l’idée d’être prisonnier de son corps si la maladie nous atteint, et si on sait qu’on nous maintiendra coûte que coûte, malgré nous, dans un état qui tue notre “soi intérieur”, vous invitez-nous alors à nous suicider tant qu’on le peut ? Avant donc que nous soyons au bout de ce que nous pouvons supporter ? Voilà ce que peut induire votre entêtement. Et je ne suis pas sûre que ça vaille mieux… Ce n’est pas du mépris, isabelle. Mais personne ne prétend que le choix soit facile et personne ne peut préjuger de sa réaction s’il devait, un jour, être concerné. Demain, comment regardera-t-on celui qui persiste à considérer que toute vie est digne ?

Êtes-vous allée voir le billet du Chafouin ? Alors. Rattraper notre retard sur la Belgique et les Pays-Bas | Voilà bien un symptôme français : sur un tel dossier, voilà que l'on confie une mission pour l'évaluation de la loi. Des résultats ne sont pas attendus avant la fin de l'année. D'ici là, la France, pays des droits de l'homme et de la liberté, restera en retard sur les pays plus avancés du Nord de l'Europe qui, bien mieux que nous, assurent le respect de la liberté et de la dignité de chacun. Aussi, puisqu'il semble qu'aucun changement n'interviendra avant début 2009, il me semble que nous devrions prendre de l'avance sur nos voisins nordistes : votons l'euthanasie des enfants et des déments.

Comme l'ont relevé Le Chafouin et Polydamas, l'euthanasie des enfants et des déments est en passe d'être légalisée en Belgique (sources : RTL.be, 7s7). Pensez vous qu'un enfant puisse prendre la décision de renoncer à la poursuite de ses soins ? Par respect pour les enfants, je pense que cette loi s'impose. Mise à jour. Le dogmatique vous salue | Ah, Voltaire. Comme il est doux de se prévaloir de son auguste patronage, comme il est bon de répéter, la mine concernée, cette fameuse phrase apocryphe : "je ne partage pas vos idées, mais je me battrai pour que vous puissiez les exprimer". Pour faire bonne mesure, certains ajoutent que c'est "jusqu'à la mort", qu'ils se battront. On ne les met pas au défi, bien sûr, parce qu'on n'est pas aussi taquin qu'on en a l'air. Mais allons, cette passion française - occidentale - pour la liberté d'expression relève de la fumisterie.

Notez que je prends malgré tout la mesure de la situation : on ne m'empêche pas précisément de m'exprimer. Mais il est des réactions qui vous font accueillir ces grandes protestations de tolérance avec une distance amusée, ou un froid dédain, selon l'humeur. Tenez : il ne vous a pas échappé que j'ai récemment publié, sur ce blog, un billet relatif à l'euthanasie, avant d'évoquer le sujet sur RCF. Alors j'y vais. Ce sera un peu long mais vous ne vous m'en voudrez pas. Suicide assisté : un évident contre-exemple | Le cas de Rémy Salvat est un incroyable contre-exemple dans le débat sur le suicide assisté. Nous avons tous entendu sa mère réclamer un débat public, pour qu'"enfin un débat se tienne en France".

Il ne me semblait pas, à en juger par mon propre blog, que le débat soit occulté. Mais, à chaque occasion, on réclame un nouveau débat, façon de considérer que la réponse apportée aujourd'hui n'est toujours pas légitime. A ce débat, l'euthanasie est ainsi vue comme la seule réponse légitime. Toute autre réponse est rejetée. Je ne reviendrai pas sur les dérives observées dans les pays dans lesquels le suicide assisté, qui n'est même pas l'euthanasie, est autorisé.

Je veux seulement m'arrêter sur un fait : la mère de Rémy Salvat a tenté, en 1999, de tuer son fils ou, selon son expression "de mettre fin à ses souffrances". Deux observations. 1) Régine Salvat a tenté de mettre fin aux jours de cet enfant il y a 9 ans. 2 ) Rémy Salvat est un enfant que sa mère, à l'âge de 14 ans, a tenté de tuer. Euthanasie : non, aucun homme n'est jamais indigne | Quel que soit le sentiment d'avoir dit tout ce que l'on pouvait en dire, il faut reprendre.

Inlassablement, malgré la lassitude. Et ce, même si l'on a tenu ce débat une fois, deux fois, dix fois, et si rien n'a pu changer dans ce débat essentiel. Un débat solennel a déjà eu lieu, et il a donné lieu à un vote . La proposition de loi qui vient en débat le 19 novembre rappelle cette unanimité, mais elle invoque une prétendue nécessité de " ". Ce débat parlementaire est-il donc si ancien que ses données fondamentales aient changé ? Non : la loi est du 22 avril 2005 et rien depuis ne justifie d'adopter une solution différente, bien au contraire. Ainsi, pour que le débat reprenne, sans cesse, lorsqu'un nouveau cas n'est pas instrumentalisé, ce sont des députés qui déposent une proposition de loi.

Cette mobilisation est justifiée. Celle que l'euthanasie est, au niveau politique, et souvent aussi au niveau individuel, de ces solutions de facilité qui piétinent notre humanité. Euthanasie : pro-choix… Mais quel choix ? | Sous mon précédent billet , Isabelle soumet une objection assez fondamentale à ceux qui ne sont pas favorable à la légalisation de l’euthanasie. Une objection que je dirais… recevable mais mal fondée. On retrouve en effet dans ses deux commentaires ce qui ressort un peu de l’opposition traditionnelle entre ceux qui se désignent comme pro-choix et ceux qui se désignent comme pro-vie, avec tout ce qu’une division binaire a de réductrice, comme dirait François Bayrou. L’objection, somme toute, est que les anti-euthanasie, pro-vie, souhaitent imposer leur conviction, leur choix, aux autres, tandis que les autres laissent chacun choisir. Laissent ceux qui le souhaitent refuser l’euthanasie et accepter pour eux l’agonie dans la merde, les escarres, et la douleur, en attendant que la maladie les ronge, et à ceux qui veulent choisir l’heure du « départ » pour garder toute leur dignité.

Non. Qu’en est-il du ? Aujourd’hui, il m’apparaît très clair que ce n’est pas le cas. Qu’en est-il de votre ?