Qu’attendons-nous pour soutenir les chrétiens d’Irak ? | Sonné, et désemparé. Que feront quelques mots pour les chrétiens d’Orient ? Que feront quelques lignes pour les catholiques de Bagdad ? Quelques mots posés pour s’acquitter un peu de notre mauvaise conscience. Quelques mots pour espérer conjurer notre impuissance. Nous avons vu les murs blancs de la cathédrale, tâché du sang des frères chrétiens. L’horreur est totale, délibérée, et calculée, les chrétiens pris pour cibles en tant que chrétiens : « Le sang du prêtre a été versé sur le sol de l’église. Depuis lundi, la situation des chrétiens d’Irak s’est encore aggravée. Les réactions n’ont guère – à quelques nouveautés près, comme la réaction des musulmans égyptiens dépassé la condamnation formelle. La semaine dernière, un journaliste que l’on ne peut taxer ni de droitisme ni de bigoterie, Jacques Julliard consacrait sa chronique à la chasse aux chrétiens : C’est que ces professionnels restent prisonniers dans des schémas de pensée minables.
On parle de solidarité. Credit photo : iamian_ Appel à manifester | Aujourd’hui, c’est un jour . J’ai accompagné les deux grands à l’école, mis un mot dans le cahier de l’aînée pour prévenir la maîtresse qu’elle ne déjeunerait pas à la cantine. J’ai probablement ajouté le « exceptionnellement », parce que c’est exceptionnel pour moi , même si elle s’en fout un peu. J’ai changé la couche du petit, lui ai chatouillé le bidon, je l’ai consolé quand il a involontairement mangé la table basse. Il a collé sa joue très fort contre la mienne, et mouillé mon épaule. Ce billet sera cent fois interrompu par les appels de cet Ewok étonnamment blond. J’irai aussi acheter les ingrédients nécessaires à la réalisation de ma meilleure recette : des steacks hâchés, des frites et du ketchup. Et tout à l’heure, après les cours, une femme magnifique, douce, et amoureuse de moi depuis plus de dix ans, nous rejoindra. Une vie heureuse ordinaire. C’est aussi un peu pour cela que . Rassurez-vous : pas de mauvaise conscience. .
Eh bien qu’ils crèvent | En partant de l'esplanade des droits de l'Homme, c'est cette phrase que je garde en tête : "nos frères qui souffrent en Irak ont besoin des images de votre solidarité". Qu'ils ne comptent pas sur le système médiatique français pour cela. Dans le cortège, un chrétien syriaque d'origine turc laissait éclater sa colère face au silence opposé à la manifestation d'hier à Bruxelles. Que dit-il ce soir ? Que dira-t-il demain ? C'est vrai que ce soir, l'actualité était comble.
Les chrétiens d'Orient jouent de malchance. Voilà la question qui doit occuper quelques-unes des précieuses minutes d'un JT : "Bruce Willis, bonsoir, est-ce que vous vous sentez bien quand vous êtes à Paris ? Non, le petit cercle politico-médiatique n'est pas dans l'obligation de prendre les français pour des cons. On se mobiliserait pour une menace, on ne se mobilise pas pour un massacre véritable. "Peu avant cinq heures et demie, nous avons entendu des cris près de l'autel, l'église était pleine, près de 200 personnes. Chrétiens d'Irak : Eh bien, qu'ils crèvent ! - Koz sur LePost.fr. En partant de l'esplanade des droits de l'Homme, c'est cette phrase que je garde en tête : "nos frères qui souffrent en Irak ont besoin des images de votre solidarité". Qu'ils ne comptent pas sur le système médiatique français pour cela.
Dans le cortège, un chrétien syriaque d'origine turc laissait éclater sa colère face au silence opposé à la manifestation d'hier à Bruxelles. Que dit-il ce soir ? Que dira-t-il demain ? C'est vrai que ce soir, l'actualité était comble. Voilà la question qui doit occuper quelques-unes des précieuses minutes d'un JT : "Bruce Willis, bonsoir, est-ce que vous vous sentez bien quand vous êtes à Paris ? Non, le petit cercle politico-médiatique n'est pas dans l'obligation de prendre les français pour des cons. Pas de têtes d'affiche, pas de figures pour motiver les caméras. Est-ce qu'il fallait leur plonger le nez dans le sang et les chairs répandues ? "Nos frères qui souffrent en Irak ont besoin des images de votre solidarité". Non, je ne suis pas surpris. Chrétiens d'Irak : eh bien, qu'ils crèvent !