background preloader

Medias

Facebook Twitter

L'actu media web - L'autre côté du périphérique, ce grand désert des quotidiens nationaux... On leur fait souvent ce reproche, dont ils se défendent généralement avec véhémence et parfois même bonne foi. Les quotidiens nationaux, Le Monde, Le Figaro, Libération ou encore La Tribune ne seraient finalement que des journaux réalisés par des Parisiens pour des Parisiens. Caricatural ? Provocateur ? Non, vrai, tout simplement. Les chiffres le prouvent, sans pitié. Il n'y a plus en France, aujourd'hui de véritable quotidien national.

Qu'est-ce que l'on constate ? Pas la peine de taxer Libération de parisianisme exceptionnel, la situation n'est guère meilleure chez les confrères. Et Le Monde porte finalement assez mal son nom puisque 49,4% de ses ventes se font aussi en Île-de-France. Du coup, quand un quotidien se spécialise un peu, comme La Tribune, c'est carrément Waterloo. Si le tableau est moins noir pour les hebdos comme Le Point, L'Express et Le Nouvel Obs, il n'y a pas non plus de quoi pavoiser. Les quotidiens nationaux sont-ils prêts à changer la donne ? Wikileaks.

Justice

"Libé n'est peut-être pas intelligent et Ségolène est. La fin de la publicité sur les chaînes publiques ne profite pas. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Guy Dutheil avec Daniel Psenny La suppression de la publicité sur France Télévisions n'a pas tout à fait les effets attendus pour les chaînes privées. Depuis des semaines, les adversaires de la loi sur l'audiovisuel public s'inquiétaient d'un effet d'aubaine pour les chaînes privées. La fin de la publicité après 20 heures devait, disaient-ils, aboutir à un transfert quasi mécanique des investissements des annonceurs vers TF1 et M6. Pourtant, trois semaines après l'entrée en vigueur de la mesure, on constate que les automatismes redoutés ne se sont pas produits. La réalité est, semble-t-il, un peu plus compliquée : depuis le 5janvier, au lieu d'augmenter, les recettes publicitaires des deux chaînes privées sont en chute sensible.

Ainsi, en janvier, les investissements publicitaires sur TF1 seraient en recul de 12 %, selon nos informations. Une chose est claire : l'effet d'aubaine se fait attendre. A TF1 et à M6, on ne s'attendait pas à ce scénario. Fin de parti. L’or du rein. Pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué, tout est dans Shakespeare. L’amour, la vie, la mort et le reste qui, en comparaison, est toujours futile. “A horse ! A horse ! My kingdom for a horse !” Le cri que lance Richard III à Catesby dispense à lui seul de lire des bibliothèques entières de philosophie – et d’équitation.

Pourtant, la fréquentation assidue de Shakespeare, et même de ses Sonnets dont on ne saura jamais à quelle dame ils étaient destinés, ne nous dispense pas de la lecture quotidienne de la presse : tout n’y est pas, mais on y trouve de tout. Le 15 mai, le quotidien La Dépêche consacrait un article faussement fait-diversier à Alain Canovaro. Lui vient alors sa chienne d’idée : il y a en France 6.000 patients qui attendent une greffe de rein, peut-être l’un d’entre eux sera patron ou en connaîtra un… Notre Toulousain y va. Les coups de tatane ne seraient pas non plus superflus pour certains de nos estimés confrères.

Voilà un homme qui est au bout du bout. Bien, camarades. Riez, c’est un ordre ! Jamais anarchistes n’auront été si fastueusement couronnés. Si les Guignols et tous leurs émules avaient un peu de bon sens – en plus d’être dépositaires officiels de l’esprit satirique national – ils auraient fui à toute allure les festivités organisées pour leurs vingt ans. “Les Guignols, c’est la grand-messe” : cette phrase n’a pas été prononcée par un ronchon conformiste, réactionnaire et inaccessible à cet humour si corrosif que l’on n’appelle plus que « l’humour Canal » mais par la présentatrice du JT de la chaîne. Grand-messe ? La métaphore qui fleure l’Inquisition, les Croisades et Benoît XVI aurait dû faire bondir les intéressés. Rien du tout. Tous se sont, au contraire, montrés fort satisfaits des marques de déférence qui leur ont été dispensées à foison.

On me conseillera comme toujours d’éteindre ma télé. L’affaire Guillon avait préparé les esprits au putsch des amuseurs. C’est l’émeute. C’est François Hollande qui crache le morceau. Article en accès libre. Le mirage du « pipole » Le ton journalistique : petite leçon de formatage - une vidéo Ac.