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Dominique Reynié : "Pour contrer Marine Le Pen, Sarkozy et le PS doivent tourner le dos au FN" - LePost.fr (16:45) Marine Le Pen, à Lille le 05/03/2011. | MAXPPP Le potentiel électoral de Marine Le Pen est-il surévalué ? Peut-elle vraiment se qualifier pour le second de l'élection présidentielle de 2012 ? Quelle doit être l'attitude des partis de gouvernement face à la poussée du FN ?

Telles sont les questions qui se posent neuf ans jour pour jour après l'accession de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle. Dans les sondages, sa fille a le vent en poupe. Contacté par Le Post, le politologue Dominique Reynié estime que les partis de gouvernement ont chacun une responsabilité dans la montée du FN et explique comment ils peuvent contrer Marine Le Pen avant la présidentielle. Comment expliquez-vous la poussée actuelle du FN ?

Qui en est responsable ? Vous voulez dire que Fabius avait fait le bon diagnostic, quand il avait déclaré : "Le Pen pose les bonnes questions mais donne les mauvaises réponses" ? Martine Aubry, Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy (Montage Le Post) Au Front national, la méthode «bien bien démago» pour ferrer les. Dominique Martin, membre du bureau politique du FN, donne les bonnes ficelles pour se faire élire. Les électeurs sont considérés comme des «clients» et le plus important est d’être «bien bien démago», «à mort». Le site Mediapart a ressorti ces déclarations faites lors d’un atelier sur la «politique électorale» lors du congrès du FN à Bordeaux, en 2007. Dominique Martin explique qu’il est essentiel d’aller avec ses enfants voir les retraités, qui se sentent du coup «flattés». Sans oublier les Portugais, «ça vote aussi», ces gens qui font «tout à la main», «roulé sous les aisselles». Selon Mediapart, «Dominique Martin a été le directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen aux européennes de 2009, puis celui de Bruno Gollnisch aux régionales de 2004 et 2010, avant de le lâcher pour Marine Le Pen, parce qu'elle "incarne la nouvelle génération qu'attendent les Français".»

L'affiche électorale de Dominique Martin, aux cantonales en 2011 «Oh, je m'en souviens, ce n'est pas du tout incroyable... La montée du FN, un problème qui ne se pose pas qu’à la droite française. Les causes de la montée en puissance du Front national (FN) sont multiples et de nature très différente. Passons rapidement sur le fait que la plupart des populistes utilisent toujours avec habileté les nombreuses possibilités offertes par les régimes démocratiques. Passons également sur le fait que le discours populiste entretient une forme d’empathie avec les logiques de l’audience : rhétorique outrancière, postures protestataires, etc.

Un chef populiste est constamment « spectaculaire » et de surcroît émancipé des pesanteurs du réalisme et de la modération qui est le lot des gouvernants responsables. Pour toutes ces raisons, il est un excellent « client » du monde médiatique. Les progrès des partis populistes doivent également au jeu de leurs concurrents. Si nous revenons au cas français du FN, c’est d’abord à la gauche que ce parti populiste doit ses premiers succès. Au cours de la période 1982-2002, la gauche française a clairement identifié le FN comme un allié objectif. Nicolas Sarkozy favorise-t-il la banalisation des idées du Front national ? « Le vote FN donne une valeur politique à ce que les gens vivent » - France - la-Croix.com. Entretien Alain Mergier, sociologue "La Croix" : Vous menez depuis janvier une enquête qualitative (1) sur la progression du vote FN dans les milieux populaires. Qu'est-ce qui les incite à rejoindre le Front national ?

Alain Mergier : Ce ne sont plus les mêmes raisons qu'il y a dix ans. Dans nos études menées ces deux dernières années sur la crise financière, on voyait déjà monter nettement cette orientation des milieux populaires vers le Front national, et pour des motifs différents de ceux avancés jusque-là. Car, après deux ans de réduction de marge de manoeuvre dans la gestion de leur budget familial, les classes populaires constatent que c'est maintenant que la crise remet en cause leur quotidien, à la suite notamment d'une accumulation d'augmentations depuis début 2011 : le chauffage, le logement, l'alimentation, l'essence… Elles n'arrivent plus à boucler leur budget mensuel.

Est-ce la seule raison qui motive le vote FN ? Non, au contraire. Tout à fait. Parfaitement. FN: «On est au début d'un processus de recomposition du système politique» Cantonales : en Gironde, face Anne-Christine Royal (FN), l'UMP soutient le PS. Hubert Falco : «A un an de la présidentielle, il est temps de changer d’optique» | Public Sénat. « Chasser sur les terres du FN n’est jamais une bonne chose. On les remet dans le jeu médiatique avec ces débats » sur l’Islam, affirme l’ex-secrétaire d'État UMP à la Défense et aux Anciens combattants. Il souhaite que son parti retrouve son « éthique » et « redescende sur terre. C’est un appel que je lance ». Favorable au front républicain, le sénateur-maire de Toulon dénonce la « cacophonie » de la majorité.

Entretien. La question du Front républicain pour le second tour des cantonales divise la majorité. Y êtes-vous favorable ? Dans le Var, ça ne se passe pas trop mal. Vous approuvez donc la position de François Fillon, qui a appelé à « voter contre le Front national » en cas de duel FN/PS aux cantonales ? Après les résultats difficiles pour l’UMP au premier tour des cantonales, Nicolas Sarkozy doit-il en tenir compte dans l’orientation de sa politique d’ici la fin du quinquennat ? Etes-vous inquiet pour 2012 ? Souhaitez-vous une UMP qui soit plus humaniste ? Le Front national et comment s'en débarrasser.

J’ai longtemps fait comme Sophia Aram, la chroniqueuse un peu lourdingue de France Inter qui remplace le chroniqueur carrément pesant d’autrefois : j’ai longtemps asséné que les électeurs du FN étaient des « gros cons », point à la ligne. Mais aujourd’hui, j’avoue que je ne sais plus. Enfin, disons que je sais au moins que je ne me contenterai plus de les insulter avant de passer à autre chose, persuadé d’avoir dressé une barrière infranchissable entre ces brutes crétines et racistes et le merveilleux spécimen de tolérance et d’humanisme que je suis ― un Edwy Plenel sans cheveux ni moustache, quoi. Le Front national, c’est une évidence, n’est plus l’assemblage hétéroclite d’intégristes cathos, de néo-nazis, d’adorateurs de Bélénos et de nostalgiques de l’OAS de l’ère Le Pen senior.

D’accord, c’est toujours n’importe quoi, le gloubi-boulga idéologique qui sert de programme aux pourfendeurs de « l’establishment », mais même Casimir reconnaitrait que la recette a changé. Le Front cantonal. Marine Le Pen : elle n'est pas candidate dans chaque canton. C’est la cacophonie. Depuis deux jours, l’actualité française est dominée par un fait politique majeur : l’UMP doit-elle donner des consignes précises de vote à ses électeurs, dans le cas où son candidat ne serait pas présent au second tour d’une élection cantonale et que le scrutin se jouerait en un hypothétique duel opposant le FN à un représentant d’un parti de gauche ? Bref, le parti présidentiel doit-il jouer le jeu du Front républicain, cette règle qui prévaut depuis des lustres dans le pays et qui a fonctionné si bien que le FN n’a cessé d’accroître son électorat tandis que la droite républicaine perdait pied à chaque élection locale ?

Bref, l’UMP doit-elle se contenter de se faire battre au premier tour ou doit-elle aussi jouer les violons dans l’orchestre du bal au second ? Tout cela porte un nom. Dès lors que l’on admet ça, on peut s’attendre à tout, puisque la démocratie est, par nature, un système imprévisible. "Ni-ni", ou "front républicain" ? L'UMP sans boussole.

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent Que se passe-t-il à l'UMP ? Depuis le premier tour des cantonales, la majorité se déchire autour de la question des consignes à donner face au FN. Aux prises de position des uns et des autres s'ajoutent les mises au point et les rectifications, qui finissent par donner une impression de confusion totale. Récit de 48 heures de contradictions. 16 mars : "Rendez-vous dimanche". 17-18 mars : "On ne va pas commencer à appeler à voter pour la gauche ! ". Dimanche 20 mars, 21 heures : "Libres de leur choix". La prise de position de M. Lundi 21 mars, 9 heures : "ni-ni". Lundi 21 mars, midi : "Pas d'infléchissement". Lundi 21 mars, 18 heures : "Voter blanc". Lundi 21 mars, 18 h 30 : "Voter contre le FN".

L'annonce que François Fillon appelle, lui, à voter "contre le FN" (donc éventuellement socialiste), même tempérée par sa phrase suivante sur l'extrême-gauche, fait l'effet d'une libération pour certains "modérés" de la majorité. Fillon appelle à «voter contre le FN» en cas de duel PS/FN au second tour des cantonales. Le premier ministre François Fillon a appelé lundi, devant le bureau politique de l'UMP, les électeurs de la majorité à "voter contre le Front national" en cas de duel PS-FN au second tour des élections cantonales, selon des participants à cette réunion à huis clos.

"Il ne faut pas tomber dans tous les pièges que l'on nous tend. D'ici à dimanche, nous devons d'abord mobiliser les abstentionnistes. Et là où il y a un duel entre le PS et le FN, nous devons d'abord rappeler nos valeurs et rappeler que nos valeurs ne sont pas celles du Front national", a-t-il lancé lors de ce BP extraordinaire organisé à l'Assemblée nationale au lendemain du premier tour, marqué par une forte poussée du parti d'extrême droite. "Nous devons appeler nos électeurs à faire le choix de la responsabilité dans la gestion des affaires locales. Sarkozy : "Ni vote FN, ni vote PS" Cette prise de position contraste avec celle du secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé. Juppé soutient les candidats républicains «acceptables» Le fondateur de l'UMP, favorable au front républicain, a affirmé qu'il quitterait le parti, le jour où il y aura une alliance UMP-FN.

Mettre un terme à la cacophonie. Faire comprendre à l'électorat UMP que le «Ni FN ni front républicain» n'est pas un appel général à l'abstention. Mardi, lors de la réunion du groupe UMP à l'Assemblée, le numéro deux du gouvernement, Alain Juppé, est sorti de son silence. Il a donné sa position, non sans avoir souligné au préalable qu'il a «beaucoup réfléchi» à la question. En présence de François Fillon, Alain Juppé a appelé à «voter pour le candidat républicain acceptable».

Ligne élyséenne Mardi, le fondateur de l'UMP s'est aussi employé à démontrer que le FN n'était pas un parti comme les autres. Alain Juppé est favorable au front républicain. » La ligne de l'UMP face au FN crée des remous à droite » FN : le choix de l'UMP provoque la colère à gauche » Marine Le Pen met le cap sur le second tour. Cantonales/FN: un ''faux débat'' (Juppé) Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a balayé les polémiques autour du "ni-ni" pour le second tour des cantonales les qualifiant d'"exemple même du faux débat", "aucun responsable UMP n'ayant envisagé une alliance" avec le FN.

"Je ne souhaite pas m'attarder sur le sujet. C'est l'exemple même du faux débat [...] Où est le problème? A aucun moment, aucun responsable UMP n'a envisagé de quelque manière que ce soit une alliance ou même un accord électoral avec le FN. C'est parfaitement clair", a-t-il déclaré devant l'Association des journalistes parlementaires (AJP). "Le Front national a changé de visage mais il n'a pas changé d'idées et ces idées sont incompatibles avec nos valeurs", a-t-il ajouté.

"Ce qui est clair c'est qu'il n'y a pas d'alliance; personne ne votera pour le FN et si quelqu'un le faisait il s'excluerait de lui-même de l'UMP". Sarkozy confirme la consigne. Nicolas Sarkozy a confirmé aujourd'hui devant l'état-major de l'UMP la consigne pour le second tour des cantonales consistant à dire "ni vote FN ni PS" dans les quelque 200 duels qui vont opposer ces deux partis dimanche prochain, ont indiqué plusieurs responsables présents. Le parti présidentiel doit réunir aujourd'hui un bureau politique extraordinaire pour tirer le bilan du premier tour des cantonales et "pour confirmer cette ligne" arrêtée à l'Elysée avant le premier tour, selon ces mêmes participants. Ce bureau politique se tiendra à 17H15 Salle Colbert à l'Assemblée nationale et sera suivi d'un point-presse au siège national de l'UMP, rue de La Boétie, à 18H30, a-t-on précisé à l'UMP.

Cette réunion extraordinaire de l'exécutif de l'UMP a été préparée ce matin lors d'une "réunion opérationnelle" à l'Elysée de l'état-major de l'UMP autour de Nicolas Sarkozy. Sarkozy : "Ne pas tirer un trait sur un électorat tenté par le FN" Cantonales : gamins ou papys, le FN pas chiant sur ses candidats. Un responsable du Front national nous racontait, il y a quelques semaines, que, dans son département de l’ouest de la France, les candidats FN aux élections cantonales n’étaient pas des fusées. « Ils ne sont globalement pas très intelligents, sauf quelques exceptions. » Devant un thé, il expliquait : dans l’Ouest, le FN fait en général de mauvais scores ; il est donc difficile de recruter ce qu’il appelle des « kamikazes » – militants ou sympathisants dont la tête va être affichée, sur fond bleu clair, dans toutes les rues piétonnes d’une ville.

Avec insultes à la clé, pour à peu près rien – ou peut-être la reconnaissance du Front. « Un niveau intellectuel comparable à celui des candidats PC » En visite à Paris pour la campagne du premier tour, le cadre FN poursuivait : « Les candidats à cette élection ont souvent un niveau intellectuel bas, comparable à celui des candidats PC. Il faut tout leur expliquer. . « Rien de bien intéressant au final. Encore en forme ? « Elle est bien formatée. Le FN ou la stratégie des «candidats fantômes» Dans plusieurs cantons, des candidats frontistes se sont qualifiés pour le second tour sans même avoir fait campagne. Le corollaire d'une stratégie de nationalisation du scrutin des cantonales. Pour beaucoup d'entre eux, tout a commencé par un e-mail reçu début février.

Dans ce message, Steeve Briois, tout nouveau secrétaire général du Front national, appelait les adhérents du parti à se présenter aux élections cantonales, qui arrivaient un mois et demi plus tard. «Il manque encore quelques candidatures dans certains départements. Nous avons besoin de vous», écrivait l'un des bras droit de Marine Le Pen. L'objectif de la direction du FN ? «Si je suis élu, je n'irai pas» Servant de support à l'expansion du FN, ils n'ont pas fait campagne. Récoltant 15% des suffrages, Roger Marin, lui, n'a pas été qualifié au second tour. Une stratégie de nationalisation «Mon programme, c'est que Marine Le Pen passe», assure encore Roger Marin. » DOSSIER SPÉCIAL - Elections cantonales.

Cantonales : ces "candidats fantômes" du FN - LePost.fr. "C'est une armée de fantômes ! Il y a tromperie sur la marchandise ! ", s'est emportée la secrétaire d'Etat, Nadine Morano, lundi sur Europe 1. Marine Le Pen est partout sur les affiches des candidats du FN aux élections cantonales.

Son visage apparaît souvent à la place des candidats du parti frontiste sur les panneaux électoraux et sur leurs professions de foi. "Au recto, sur toutes les professions de foi des candidats du FN, vous avez la photo de Marine Le Pen et le nom du candidat", s'insurge la secrétaire d'Etat, Nadine Morano. Ils ne font pas campagne sur le terrain, les électeurs ne les connaissent pas... Au PS et à l'UMP, on s'interroge sur l'identité et la nature de l'engagement de ces candidats, qu'on appelle "les candidats fantômes du FN".

Contacté par Le Post, le FN justifie ces candidatures par des raisons financières (voir plus bas). Les exemples de cette nouvelle catégorie de candidats ne manquent pas... 1. (Source : France 2) Le Post a tenté de contacter cette candidate. 2. 3. UMP : la percée du FN inquiète et divise - Europe1.fr - Le buzz politique. Le FN progresse même en dehors de ses bastions. «La stratégie risquée de l'UMP» Performance du FN et piège républicain.

Face à l'extrême droite, la triple faute de l'UMP. Sarkozy signe l'arrêt de mort de l'UMP, actualité Le parti pris d'Hervé Gattegno : Le Point. Les stratèges de l'UMP, voilà les gars de la Marine ! Marine Le Pen hisse le FN au niveau de l'UMP - France - la-Croix.com. Marine's Gamble | Politics. Marine Le Pen: "Le FN taille sa route" Politique : Marine Le Pen met le cap sur le second tour. Claude Guéant, invité du Talk. Libye: Guéant évoque une «croisade»... FN & électeurs de gauche. L'électorat UMP s'est peu reporté sur le FN. Des électeurs de gauche ont bien voté FN… mais ils le cachent. Cantonales: au second tour, le FN séduit autant à gauche qu'à droite. Politique : Le FN a bénéficié de voix de gauche au second tour.