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Le divorce ?

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[INTERVIEW] La politique sécuritaire de Sarkozy, une rupture avec son électorat catholique ? - Opinion. En quoi ces propos peuvent être la raison d'une rupture entre Nicolas Sarkozy et son électorat catholique ? - Deux choses doivent être bien identifiées : l’électorat catholique de droite, d'une part, et la tradition de l'Eglise catholique française et sa conception de l’immigration, notamment depuis Vatican II, d'autre part. L’Eglise catholique a toujours pratiqué et théorisé, au regard de ses textes sacrés, l’accueil de l’étranger, de la veuve et de l’orphelin. De ce fait, elle refuse toutes politiques discriminatoires. Pour elle, il s'agit d'un non-respect du 1er commandement biblique (amour du prochain) et du 1er commandement évangélique (amour de celui qui est différent, voire même de l’ennemi).

Ainsi dans les années 1970-80, l’Eglise a réfléchi à ce qu'est la France : une grande terre d’immigration. Pour l'Eglise catholique, l’accueil de l’étranger est garanti par les textes sacrés, que se soit par l'Ancien ou le Nouveau Testament. Le président Sarkozy a commis une erreur. La popularité de Nicolas Sarkozy est en baisse dans les milieux catholiques - France - la-Croix.com.

Les sondeurs l'admettent : une éventuelle rupture entre les catholiques et Nicolas Sarkozy fait actuellement partie de leurs « hypothèses de travail ». Toutefois, aucun institut de sondages n'a encore mesuré l'opinion sur la politique de sécurité à l'aune de la pratique religieuse. Il n'empêche, Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département Opinion de l'Ifop, note bien un « décrochage » entre Nicolas Sarkozy et les catholiques pratiquants.

En mai 2007, la cote de popularité du président de la République atteignait 59 % pour l'ensemble des Français et 74 % chez les catholiques pratiquants. En février-septembre 2008, elle chute respectivement à 37 % et 56 % . « On assiste depuis l'automne 2009 à un décrochage spécifique du monde catholique, analyse aujourd'hui Jérôme Fourquet. Une « tension contradictoire » chez les catholiques Reste à savoir quel sera l'impact des mesures annoncées par le chef de l'État dans son récent discours de Grenoble sur la sécurité. Les catholiques divorcent de Sarkozy. - Benoît XVI à l'Elysée en septembre 2008. REUTERS/Alberto Pizzoli/Pool - La lune de miel est bien terminée entre Nicolas Sarkozy et l’Eglise catholique. Les prises de position d’évêques et de simples prêtres se succèdent contre le tournant sécuritaire pris en juillet par le gouvernement. Les expulsions de Roms vers la Roumanie et la Bulgarie ont choqué jusqu’au pape lui-même qui, dimanche 22 août, de sa résidence d’été de Castelgandolfo, s’est adressé à des pèlerins français en les appelant à «savoir accueillir les légitimes diversités humaines, à la suite de Jésus-Christ venu rassembler les hommes de toute nation et de toute langue».

Dimanche encore, c’est Mgr Christophe Dufour, archevêque d’Aix-en-Provence (où des Roms ont été expulsés le 19 août de leur campement) qui a qualifié d’«inacceptables» les discours sécuritaires «qui peuvent laisser entendre qu'il y a des populations inférieures». Publicité Lointaine idylle Les valeurs et l'identité Henri Tincq Devenez fan sur , suivez-nous sur. Nicolas Sarkozy et les catholiques : le divorce ? Le malaise - Editorial. Entre Sarko et les cathos, tout avait si bien commencé… Cela faisait longtemps que les pratiquants n’avaient pas voté si franchement à droite.

Autour d’Emmanuelle Mignon – sa plume et sa directrice de cabinet –, autour du dominicain Philippe Verdin, qui publia en 2004 l’ouvrage remarqué du candidat – la République, les Religions et l’Espérance –, les catholiques conservateurs tenaient « leur » président, un homme qui ne se cache pas derrière son petit doigt pour évoquer la « laïcité positive ». Très vite, cependant, certains doutèrent. Le nouveau locataire de l’Élysée voulait effectuer une « retraite », et on l’apercevait sur le yacht d’un milliardaire. Fait chanoine du Latran, il présentait au pape le vulgaire Bigard.

Mariages. De récentes études d’opinion indiquent que le fossé se creuse avec une base catholique qui n’apprécie ni les affaires d’argent, ni les effets de manches xénophobes. Ce n’est pas une révolte, sire. Cas A : Vous n’êtes pas encore inscrits au site. Sarkozy prend des crosses sur la tête - Catholicisme. Catholiques-Sarkozy, le divorce? - Nicolas Sarkozy catholiques Roms.