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Débat 2012-2013

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Euthanasie : scandale à l’hôpital. Tugdual DervilleDélégué général d’Alliance VITA La justice a ordonné que l’hôpital de Reims reprenne l’alimen­tation d’un homme que l’équipe médicale avait cessé d’alimenter depuis 30 jours, dans l’intention de provoquer sa mort. C’est une terrifiante histoire qui se déroule au CHU Sébastopol de Reims. Elle concerne Vincent Lambert, un homme de 37 ans qui y est durablement alité, à cause des séquelles d’un grave accident de la circulation survenu il y a plus de 4 ans et demi. Après avoir traversé une période de coma profond, l’homme se trouve depuis de longs mois dans un état intermédiaire dit « paucirelationnel ».

Vivant sans le support d’aucun traitement médical, ni d’aucune aide respiratoire, l’homme était nourri et hydraté par sonde gastrique. Le tribunal administratif leur a donné droit, ordonnant le 10 mai que l’alimentation du patient soit immédiatement reprise. On a même pu montrer que beaucoup trouvent des raisons de vivre, malgré leur immense dépendance. Auditions sur la fin de vie à l'Assemblée nationale - Société. Des auditions sur la fin de vie ont débuté mercredi 3 avril à l'Assemblée nationale ! Mais rien à voir avec le projet de loi sur la fin de vie qu'a promis de déposer le gouvernement au mois de juin. C'est en effet à l'initiative du député Jean Léonetti (UMP), qui a donné son nom à la loi sur la fin de vie actuellement en vigueur, qu'une proposition de loi va être examinée dès le 25 avril prochain. Dans l'indifférence quasi absolue, le député a ainsi obtenu l'examen d'un texte qui va dans le sens souhaité par la Président de la République - faire évoluer la loi -, mais qui se garde bien d'aller sur le terrain d'une "assistance médicalisée" à mourir.

Or c'est la question d'une légalisation de l'euthanasie, ou tout au moins d'une assistance au suicide, que François Hollande entend trancher, et c'est sur cette question entre autres qu'il a saisi le Comité consultatif national d'éthique (CCNE). La démarche de Jean Léonetti est donc habile. "La question de la fin de vie n'appartient pas aux médecins" LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laetitia Clavreul Le candidat Hollande, pendant la campagne présidentielle, avait inclus dans ses 60 engagements "l'assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité" dans certaines conditions.

Mardi 17 juillet, le président s'est montré moins affirmatif, mais a bel et bien relancé le débat sur la fin de vie, à l'issue d'une visite du centre de soins palliatifs Notre-Dame du lac, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Sans prononcer le mot euthanasie et tout en estimant nécessaire de développer davantage les soins palliatifs, M.Hollande s'est interrogé : "Peut-on aller plus loin [que la loi actuelle] dans les cas exceptionnels où l'abstention thérapeutique ne suffit pas à soulager les patients aux prises avec une douleur irréversible et qui appelle un acte médical assumé au terme d'une décision partagée et réfléchie? " Votre mission paraît bien délicate tant le débat sur la fin de vie est passionné. Pourquoi l'avoir acceptée ? 92% des français favorables à l’euthanasie ? Un débat de société, certes. Mais qui assumera l’acte ? Emmanuel Hirsch Professeur d’éthique médicale, université Paris Sud, président du Collectif Plus digne la vie Le 17 juillet 2012, François Hollande confie à Didier Sicard (président d’honneur du Comité consultatif national d’éthique) une mission de réflexion sur la fin de vie en France : « La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades constitue une avancée certaine en condamnant l’acharnement thérapeutique, en instituant l’arrêt du traitement dans le cadre d’une procédure collégiale pluridisciplinaire, en renforçant les soins palliatifs et en mettant en place les conditions pour que le patient, ou à défaut une personne de confiance, puisse faire valoir son souhait.

Une évaluation de l’application de ce texte dans le cadre d’une réflexion sur la fin de vie me paraît indispensable. » Quelques mois plus tôt, au cours de la campagne électorale, François Hollande avait inscrit au rang de ses promesses la proposition 21. Denys Pellerin : « Un médecin qui donne la mort n’est pas un médecin » L’Académie, opposée à l’assistance médicalisée pour mourir, réfléchit à l’idée d’introduire dans le code de déontologie médicale une nouvelle notion qui permettrait d’éviter l’acharnement médical déraisonnable, lorsque les patients ne dépendent plus de thérapeutiques actives. La Croix. L’Académie nationale de médecine va être auditionnée par la mission de réflexion sur la fin de vie, présidée par Didier Sicard. Quelle est sa position ? Denys Pellerin : À l’heure actuelle, on parle de « fin de vie », mais personne n’est dupe : la question posée à la mission Sicard est de savoir s’il faut ou non dépénaliser l’euthanasie en France, comme le propose un texte déposé en janvier dernier par les sénateurs socialistes relative à « l’assistance médicalisée pour mourir ».

Autrement dit, demander à un médecin de donner la mort à une personne dans certaines conditions. Des situations de fin de vie difficiles perdurent aujourd’hui. La loi Leonetti de 2005 suffit-elle pour les résoudre ? L'euthanasie n'est pas la solution au mal-mourir. La fin de vie est aujourd'hui en France un problème culturel qui concerne aussi bien les soignants que les soignés. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Louis Puybasset, et Claude Evin, ancien ministre des affaires sociales et de la santé Aujourd'hui, on décède de plus en plus rarement sans qu'une intervention médicale n'interfère avec la mort dans les mois ou les jours qui la précèdent. Ce sont les conséquences d'une médecine qui est de plus en plus efficace à guérir ou à stabiliser les maladies. De fait, la mort et la médecine ont de plus en plus maille à partir et c'est un phénomène qui n'ira qu'en augmentant.

Il n'est donc pas surprenant qu'on s'interroge aujourd'hui de nouveau à l'occasion de la campagne présidentielle sur la place de la médecine face à la mort et sur l'opportunité de légaliser l'euthanasie. Pourtant, cette question a été largement débattue en commission parlementaire pendant des mois, en 2004 puis en 2008. Nommons les choses par leur nom.

"Ne pas négliger le coût pour les familles" Notez cet article : le 16/07/2012 à 14:25 | Laurent Bollet Vu 651 fois Stéphane Bernoud milite pour l’interruption volontaire de fin de vie (IVV). Photo L.B. Les responsables de l’association pour le droit à mourir dans la dignité ne baissent pas la garde.

Au contraire ! Le Mâconnais Stéphane Bernoud, délégué départemental, recevra à la rentrée (à une date à préciser) le professeur belge Jan Bern Hein. « Ce professeur témoignera de la loi belge telle qu’elle est appliquée et qui fonctionne bien, explique le responsable de Saône-et-Loire. 95 % des personnes sont pour cette possibilité laissée aux patients de choisir une fin de vie digne. Et l’ADMD de ne pas négliger non plus, derrière la dépendance, le coût pour les familles, sujet de plus en plus sensible.

L’ADMD poursuit ainsi son combat pour obtenir une loi sur l’interruption volontaire de fin de vie (IVV). François Hollande rouvre le débat sur l'euthanasie. Euthanasie : mort voilà ta victoire ! | tak.fr. La mort est une chose trop importante pour la confier à des politiques. Il ne faudrait pas paraphraser ce que Clemenceau disait de la guerre et des militaires, mais il semble assez inopportun qu’on en vienne à débattre et à légiférer sur la question de la mort. Pour une simple et bonne raison : la loi est faite pour les vivants. Elle ne gouverne pas tout, mais vaut uniquement pour le temps que nous passons ensemble dans un espace qui nous est commun.

Elle s’éteint quand nous nous éteignons. Dès lors que nous nous absentons – c’est l’étymologie du decedere latin –, alors plus rien ne pèse sur nous-mêmes que la pierre du tombeau. Pour autant, le président de la République nous dit que la question la plus urgente dans le pays est de s’occuper des moribonds. L’un de ses illustres prédécesseurs, François Mitterrand, avait cru bon d’abolir la peine de mort.

Du droit de donner la mort à autrui À cette question, on peut légitimement répondre non. La seconde raison est déontologique. «Le débat sur l'euthanasie devrait être public» Jean Leonetti, ancien premier vice-président du groupe UMP, est l'auteur de la loi de 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, commente le premier discours du chef de l'État sur la fin de vie. LE FIGARO - Que pensez vous de l'annonce de François Hollande sur l'installation d'une commission de réflexion sur la fin de vie?

Jean LEONETTI - Je n'ai pas d'objection contre sa création ni contre le lancement d'un débat. Mais le thème de l'euthanasie et de la fin de vie devrait être étendu à celui de la fragilité. Par ailleurs, ce débat devrait être public comme pour les lois bioéthiques. Ces sujets sont si souvent caricaturés ou simplifiés qu'il faut encourager une prise de conscience citoyenne. La discussion ne doit pas se limiter aux politiques et aux spécialistes. Didier Sicard, qui va présider cette commission, était le président du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) au moment où ce dernier a proposé d'instaurer une «exception d'euthanasie». Hollande s'engage sur la fin de vie - Actualité. La maison Notre Dame du Lac, à Rueil-Malmaison(Hauts de Seine), un havre de paix baigné par le soleil, ce mardi 17 juillet, à l‘écart de l’affairement de la ville.

La sérénité du lieu est à l’égal de la délicatesse de la mission qui y est accomplie : accueillir les malades en fin de vie, sans espoir de guérison mais dans un compagnonnage qui donne sens à leurs jours et prenne en charge leur souffrances. C’est depuis ce centre d’excellence en soins palliatifs (qui relève de la Fondation protestante des Diaconesses de Reuilly), le deuxième en France pour sa capacité d’accueil (48 personnes), que le Président de la République François Hollande a choisi de mettre la question de la fin de vie au cœur de l’actualité, et de l’afficher comme l’une de ses priorités, en y orchestrant sa visite au cœur de l’été. Sur ces deux points, il fait ainsi écho aux revendications portées par les défenseurs du secteur. Pour aller plus loin : Lettre ouverte à François Hollande sur «le droit de vivre dans la dignité». | René Poujol : journaliste, citoyen et « catho en liberté.

Monsieur, Vous avez choisi de faire figurer parmi vos soixante propositions de candidat à l’élection présidentielle, une forme de droit à l’euthanasie. C’est une mesure grave parce qu’elle touche à ce qui, pour nous humains, est le plus précieux : la vie. Grave, moins parce qu’elle déciderait de passer outre les croyances religieuses d’une partie des citoyens, que parce qu’elle créerait une rupture définitive avec ce qui représente aujourd’hui une référence commune aux croyants et aux non croyants : cette idée que la vie nous est donnée – par Dieu ou par la nature – et qu’elle transcende nos existences individuelles et collectives. Peut-on retenir comme légitime, une requête de liberté individuelle, dès lors qu’elle ébranle le fondement même d’une société ? Je vous ai entendu, à diverses reprises au cours de ces dernières semaines, vous présenter comme un homme de rassemblement. Sept ans plus tard, vous nous proposez de remettre cet acquis en question.

P.S. Observatoire national de la fin de vie : rapport 2011 - « Fin de vie : un premier état des lieux » Dix ans d’euthanasie : un heureux anniversaire ? Opinions Collectif de professionnels Dr B. ARS, président de la Société médicale belge St-Luc; Prof. J. -M. AUWERS (UCL); Dr Ph. BALLAUX, Dienst Hartchirurgie, Gent; Dr B. La leçon belge : 10 ans de dépénalisation de l’euthanasie et bien des dérives... A lire également : 10 ans d’euthanasie en Belgique : pas vraiment un heureux anniversaire Atlantico : La loi pour la dépénalisation de l'euthanasie, adoptée par le gouvernement belge en mai 2002, fête son dixième anniversaire cette année. Quelles motivations avaient conduit au vote de cette loi ? Carine Brochier : Il s’agissait d’une dépénalisation, c’est-à-dire que - dans un certain cadre et certaines conditions que l’on voulait strictes - le législateur tolère que l’euthanasie soit pratiquée à la demande d’un patient conscient de ce qu’il veut.

Cette loi a été votée car il y avait une volonté de faire prendre en compte l’ultime liberté de l’humain à disposer de sa mort, s’il estime qu’il n’est plus digne de vivre. Dans la tribune co-signée par de nombreux médecins belges sur le site internet d’information Lalibre.be et dans le rapport auquel vous avez participé pour l’institut européen de bioéthique, vous pointez du doigt l’incapacité de la commission Euthanasie à gérer les demandes. Euthanasie : Opération Choloroforme pour Jean-Marc Ayrault. A six jours du premier tour des législatives, notre nouveau Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, nous sert avec une maîtrise certaine , dans une interview à Radio Fidélité ce que l’on pressent être la stratégie du gouvernement pour le quinquennat potentiel à venir : la stratégie du chloroforme.

Elle est simple, toute bercée de cet antisarkozysme qui devrait, à les voir agir depuis un mois, nous servir d’horizon ultime : avec eux, pas d’éclat, pas de brio non plus, pas de stigmatisation, pas de clarté non plus. Désormais, on n’appellera pas un chat, un chat. Car cela pourrait stigmatiser les chats. Ou, surtout, éveiller l’attention de ceux qui se préoccupent des chats. Si vous voyez ce que je veux dire (c’est une métaphore, n’est-ce pas, pas vraiment un problème de chats). Sur l’euthanasie, cela donne ceci . Dès les premiers mots, le ton est donné : « « . Alors, ces mots, on les changera, pour ne pas éveiller votre vigilance, ne pas réveiller votre conscience.

Et cela fonctionne. "150 000 malades ne reçoivent pas les soins palliatifs adaptés" - Santé. Les associations engagées dans l'accompagnement de la fin de vie et les soins palliatifs viennent de monter le Groupe national de concertation sur la fin de vie (ASP Fondatrice, Collectif Plus digne la vie, Fédération JALMALV, Fédération UNASP, Fédération Vivre son deuil, Fonds pour les soins palliatifs, Les Petits frères des pauvres, Poissons Roses, Société française d'accompagnement et de soins palliatifs, SOS fin de vie, Vivre son deuil IDF). Objectif : organiser des Etats généraux sur le sujet, avant toute décision législative telle qu'annoncée par François Hollande dans sa proposition 21.

Interview de son secrétaire général, Sylvain Pourchet, responsable de l'unité de soins palliatifs de l'Hôpital Paul Brousse à Villejuif. Vous appelez à l'organisation d'Etats généraux sur la fin de vie. Pourquoi élargir les termes du débat ? Craignez-vous que le débat n'ait pas lieu? Le débat s'ouvre souvent à l'occasion d'un fait divers, d'un sondage ou d'un acte de militance. Euthanasie, soins palliatifs... La fin de vie en France n'est pas celle qu'on croyait. Fin de vie: l'Allemagne suivra la France. TEMOIGNAGE - "Tant que le coeur bat, on est vivant" Dénigrer, c’est euthanasier le débat | Blog de l'Abbé Éric de Beukelaer.

Rapport Sicard

Euthanasie: en Suisse, l'Armée du Salut craint pour la liberté de conscience - Les matinales chrétiennes.