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Cas Bonnemaison et suites

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Euthanasie: un député PS pour un débat. Le député socialiste Gaëtan Gorce, ancien président de la commission spéciale chargée d'examiner la proposition de loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, est favorable au débat public proposé par Jean Leonetti (UMP) mais "avant la présidentielle". M. Leonetti, rapporteur de cette loi sur la fin de vie du 22 avril 2005, a proposé un "grand débat public" sur l'euthanasie "après l'élection présidentielle", avec "des jurys citoyens, selon des méthodes qui ont fait leurs preuves au Danemark ou en Allemagne", dans un entretien aujourd'hui au quotidien Nice Matin. "D'accord pour un débat, mais avant la présidentielle et en le préparant bien", a répondu jeudi Gaëtan Gorce dans un communiqué, qui a "toujours exprimé (sa) conviction que le débat sur la fin de vie n'a pas été clos par l'adoption de la loi" de 2005.

Il propose "que ce débat soit préparé par un groupe de travail composé. L'urgentiste de Bayonne ne regrette pas. Communiqué de presse août 2011. Mise en examen d’un médecin urgentiste pour présomption d’empoisonnement d’une personne âgée en fin de vie : Les professionnels de soins palliatifs s’expriment. La Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (SFAP) déplore cet événement douloureux pour les familles et les professionnels du centre hospitalier de Bayonne. Elle rappelle que la loi de 2005, dite Léonetti, relative aux droits des malades et à la fin de vie interdit tout acharnement thérapeutique et oblige le médecin à soulager les malades en fin de vie sans pour autant provoquer intentionnellement la mort.

Cette loi permet à ces malades de mourir dignement et sereinement. La Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs a pris connaissance de la mise en examen d’un médecin urgentiste du centre hospitalier de Bayonne pour empoisonnement de personnes âgées en fin de vie. Elle n’a pas compétence à se prononcer sur les situations particulières qui ont entrainé cette mise en examen. Www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/La-loi-sur-la-fin-de-vie-doit-elle-etre-revue-_EP_-2011-08-17-699996. Au-delà de l'euthanasie | CitaZine. Mise en examen pour « empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables » ! Le 12 août, le docteur Nicolas Bonnemaison, responsable de l’unité d’hospitalisation de court séjour à hôpital de Bayonne, fait la une des médias. Le médecin urgentiste est soupçonné d’avoir provoqué, entre avril et août, le décès de quatre patients âgés.

Un geste, des faits qui ont relancé le débat animé et passionné du "pour ou contre" l'euthanasie. Citazine s'est demandé ce qui existait concrètement pour les personnes malades en fin de vie. Depuis la fin des années 1980, avec une nette accélération dans les années 2000, la France s'est dotée de structures spécialisées proposant des soins palliatifs aux patient en fin de vie. Qu'offrent ces unités de soins palliatifs (USP) aux personnes atteintes de maladies graves, évolutives ou terminales ? Quel est votre sentiment sur l'affaire de Bayonne ? Concrètement, que recouvrent les soins palliatifs ? « Evaluer les douleurs, adapter les médicaments » Euthanasie : Ont-ils tous perdu la raison ? Bayonne : l'empathie face à un collègue mis en examen et menacé de prison, rien de plus naturel, surtout quand le collègue est un toubib, urgentiste apprécié dans son équipe.

Alors, ne pas laisser tomber un ami qui tombe… Ce n’est que la vie. Mais quel spectacle que cette manifestation au sein de l’hôpital ! Tout le monde a vu les images et entendu les propos… Ont-ils arrêté de raisonner ? D’abord la furie législative. Mise en examen pour euthanasie… donc… légalisons l’euthanasie. Ensuite l’ignorance crasse. La loi interdit l’acharnement thérapeutique, c’est-à-dire la mise en œuvre de techniques médicales qui ne répondent plus à la logique scientifique. La loi permet de tout régler, ou presque. Cette réaction du personnel, c’est du délire collectif. La Liberté armée du sceptre de la Raison foudroie le fanatisme et l'ignorance Gravure allégorique de Boizot et Chapuis. Communiqué de presse de Mgr Aillet sur l'euthanasie. Compte tenu du retentissement de "l'affaire de Bayonne" Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, rappelle dans un communiqué de presse la position de l'Eglise sur la question de l'euthanasie.

Accusé d'avoir délibérément provoqué la mort de plusieurs patients en fin de vie, un médecin urgentiste de l'hôpital de Bayonne vient d'être mis en examen. Comme on pouvait s'y attendre, cette triste affaire est « instrumentalisée » par des personnes ou des lobbies qui tentent de relancer le débat sur la légalisation de l'euthanasie. Or, il n'est pas concevable qu'un médecin, dont la vocation est de soigner les personnes qui lui sont confiées, puisse s'arroger le droit de supprimer un patient (malade incurable en fin de vie, personne âgée ou handicapée, etc.) au nom d'une compassion mal comprise (« j'ai trop souvent vu la pitié s'égarer » écrivait Antoine de Saint-Exupéry...). + Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, le 15 août 2011. Euthanasie : faut-il aller plus loin? L'affaire du Dr Bonnemaison, urgentiste à Bayonne et mis en examen pour "empoisonnement" après le décès de quatre patients âgés, relance la question de l'euthanasie active, jusque-là défendue par les partisans du suicide médicalement assisté.

En France, seul le "laisser mourir" est autorisé depuis la loi Leonetti de 2005. François de Closets, journaliste et essayiste se prononce en faveur de l'euthanasie. Anne Richard, médecin et présidente de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (Sfap) estime que la loi Leonetti est suffisante.

"La vraie question: l'agonie", par François de Closets "Le droit de donner la mort indirectement existe déjà aujourd'hui en France, et ce depuis 2005 avec la loi Leonetti. La vraie question qui se pose dorénavant est donc: peut-on se dispenser de l'agonie? Car, enfin, de deux choses l'une: soit le patient n'est pas conscient, il ne souffre pas et, en ce sens, ce n'est plus un être humain. "Appliquons déjà la loi", par Anne Richard.

Soutien

Euthanasie : j'ai changé d'avis. L'urgentiste Bonnemaison en ce moment, Chantal Sébire et Rémy Salvat en 2008, Laurence Tramois en 2007 ou Christine Malèvre en 2005… Jusqu'à il y a quelques mois, j'étais pour la légalisation très encadrée et sous conditions (au pluriel) de l'euthanasie en France. Depuis l'année dernière et une rencontre avec Nora Berra, alors nouvelle secrétaire d'État chargée de la Santé (après avoir été un temps secrétaire d'État chargée des Aînés), ma position a évolué. Estimant que les principes de liberté et de responsabilité individuelles devaient primer sur le carcan que la société sait souvent imposer aux uns et aux autres, mon côté libéral offrait son soutien aux défenseurs du libre arbitre.

Face à cette situation, il m’apparaît maintenant troublant de n’apporter que l’euthanasie comme saine solution. C’est plutôt un aveu d’échec troublant. En effet, Aujourd'hui, la loi Leonetti parait être une loi juste et équilibrée. Les mystères du docteur Bonnemaison, médecin confirmé, homme fragile. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Raphaëlle Bacqué - Bayonne Envoyée spéciale C'est l'un des secteurs ingrats du service des urgences. L'un de ces lieux où les affectations de lits tournent à toute vitesse, les malades ne restant que quelques heures avant de pouvoir sortir ou d'être renvoyés vers les services spécialisés de l'hôpital.

Ceux qui séjournent un ou deux jours - rarement plus - sont souvent les plus mal lotis. Vieillards comateux, patients en fin de vie arrivés dans un état désespéré et pour lesquels on espère une place disponible dans une unité de soins palliatifs. C'est là, dans l'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) du service des urgences de l'hôpital de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), que travaillait Nicolas Bonnemaison. Et c'est là que sont nés, parmi les infirmières et les aides-soignantes du service, les premiers doutes et les premières rumeurs. Nourris par certains décès un peu trop rapides, chaque fois après un passage du médecin. "Ce n'est pas plausible ! " Www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Le-debat-sur-la-fin-de-vie-une-nouvelle-fois-relance-_EP_-2011-08-15-699334. Les morts de Bayonne : ce qu'on dit et ce dont on ne parle pas. La blouse blanche du médecin va peut-être devenir un symbole du passé si on en croit un certain nombre de recommandations faites par des spécialistes américains d’hygiène hospitalière.

C’est l’équivalent médical du prestige de l’uniforme, la fameuse blouse blanche que portent les professionnels de santé. Une blouse blanche que les patients affectionnent et sans laquelle ils ont parfois l’impression que leur docteur fait ‘moins sérieux’. Mais la blouse blanche traditionnelle va peut-être disparaitre un jour, du moins sous la forme classique que nous connaissons. Elle représente, en effet, un risque de transmission de bactéries d’un patient à l’autre si elle a des manches longues. Des épidémiologistes de la SHEA, Society for Healthcare Epidemiology of America ont publié dans leur revue (1) un certain nombre de recommandations et de conseils concernant la façon de se vêtir des médecins et des professionnels de santé ailleurs qu’au bloc opératoire. Et il faut laver les blouses ! L'affaire Bonnemaison ou les méandres du «droit de mourir» - Manifestation contre l'euthanasie devant le Sénat à Paris REUTERS/Jacky Naegelen - Quelle belle affaire, en l’espèce, que la présomption d’innocence!

Présomption ou pas il y a bel et bien aujourd’hui une «affaire Bonnemaison», du nom de ce médecin attaché aux urgences de l’hôpital de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) soupçonné -après dénonciation d’agents de son service- d'euthanasie active sur plusieurs de ses patients. Mis en examen le 12 août pour «empoisonnement» sur «des personnes particulièrement vulnérables» le Dr Nicolas Bonnemaison, 50 ans, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Le parquet a aussitôt fait appel de cette décision. Il est reproché au Dr Bonnemaison d'avoir pratiqué des injections de «substances ayant entraîné le décès immédiat» d'au moins quatre personnes âgées qu’il avait prises en charge dans son service hospitalier. Publicité Le procès de l'euthanasie Présomption d’innocence? Présomption d’innocence? Une affaire d'une dimension inédite Jean-Yves Nau. Affaire dr Bonnemaison : "Un médecin ne doit pas décider seul" - Société. Dans l’affaire de Bayonne, peut-on parler d’euthanasie ? On ne connaît pas les circonstances exactes de ces décès et il est toujours difficile de réagir « à chaud » sur des affaires aussi délicates. Mais il semble aujourd’hui que le médecin aurait injecté un produit létal à des personnes âgées, certes en fin de vie, mais qui n’avaient pas demandé à mourir.

Il faut être clair et se méfier des amalgames. S’il n’existe pas de demande de la personne, il ne s’agit pas d’euthanasie mais d’un homicide par empoisonnement : la notion d’euthanasie ne s’applique pas aux cas où les gens ne demandent rien. D’ailleurs, le débat en France ne porte que sur une seule question : faut-il permettre à des tiers, médecins ou non, d’abréger la vie de personnes qui le demandent parce qu’elles ne trouvent plus de sens à leur existence ? Les partisans ne l’euthanasie ne réclament pas que l’on accélère la mort des personnes qui ne le souhaitent pas. Aucune loi n’empêchera les questions autour de la fin de vie.

France : Euthanasies : deux juges saisis de l'enquête. Le docteur Bonnemaison a reconnu avoir décidé seul afin «d'abréger les souffrances» de malades âgés. Nicolas Bonnemaison - 50 ans, marié, deux enfants et décrit comme un «bon père de famille»-, suspecté d'avoir mis fin aux jours d'au moins quatre patients âgés, pourrait devenir la nouvelle figure de proue des militants pro-euthanasie. Deux juges ont été saisis du dossier «complexe» de ce médecin, mis en examen vendredi dernier pour «empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables». En attendant le travail de la justice, sur la Toile, nombre d'internautes ont déjà tranché. Dimanche, plus de 8.600 personnes avaient exprimé leur soutien au médecin urgentiste de l'hôpital de Bayonne sur Facebook, évoquant un geste «d'humanité» et «d'amour» de la part du médecin ou pointant «les défaillances du système». Face au déluge de réactions engendré par cette affaire, plusieurs observateurs appellent à plus de mesure. » Bayonne : un médecin aguerri dans un service douloureux.

France : Le débat sur la prise en charge de la fin de vie relancé. Pour l'heure, il n'est pas établi que les actes du Dr Bonnemaison, soupçonné à Bayonne d'avoir mis fin aux jours de quatre patients, relèvent de l'euthanasie, définie comme un acte destiné à mettre délibérément fin à la vie d'une personne à sa demande. Mais ce fait divers relance le débat sur la prise en charge des fins de vie. • Que dit la loi française ? Contrairement à des pays comme les Pays-Bas, la Belgique ou le Luxembourg, qui ont autorisé l'euthanasie, ces pratiques restent illégales en France. La loi Léonetti du 23 avril 2005 a cependant instauré un droit au «laisser-mourir». Elle s'oppose à l'«obstination déraisonnable», consistant à entreprendre ou continuer des traitements «inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autres effets que le seul maintien artificiel de la vie»

. • Les pratiques ont-elles évolué ? Pour beaucoup de praticiens confrontés aux malades en fin de vie, le nouveau dispositif, qui répond à la majorité des situations, a commencé à changer les habitudes. Le sourire de l’ange. D’ordinaire, on ne met pas de choses personnelles sur ce blog. Mais c’est aussi une bataille pour les libertés. Mon père est mort. J’ai fait un petit texte pour son enterrement, le voilà, les mots sont mes seules armes. Que ceux qui peuvent s’en émouvoir en mesurent, pour moi, l’importance. Auvers-sur-Oise, le 27 juin. Merci, d’abord, d’être là, dans cette église d’Auvers, qu’il a aimé, qu’il a peint, qu’il a copié, dans l’ombre inquiète de Van Gogh, dont il n’avait, sans doute heureusement pour nous, pas le génie mais une partie de la douceur et de l’anxiété. Il a longtemps habité dans la maison, ici, en contre-bas, dont le jardin remontait presque jusqu’aux marches de l’église, c’est resté sa vraie dernière demeure : un jour d’égarement, il y a un mois, il attendait un taxi pour y retourner.

Papa était bon croyant, mais piètre catholique. Avec la maladie, la peur est venue. Ce ne sont pas des choses qui se disent, mais qui le dira ? Il n’avait encore rien vu. Lui était là-dedans.