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Politique : Aubry peine à donner du contenu à son «care» Pour la première secrétaire du PS, le débat sur les valeurs sera un des éléments structurants de la présidentielle de 2012.

Politique : Aubry peine à donner du contenu à son «care»

C'est une blague que la maire de Lille raconte elle-même: «Il paraît que Martine Aubry va interdire les brocantes à Lille! Eh, oui, elles sont “anti-care”.» La première secrétaire du PS a lancé ce concept du «care» dans le débat public au printemps. À l'heure où le PS promet un «autre modèle de société», il fallait poser un fondement théorique. Ou au moins en donner l'apparence. Le «care» est apparu dans le discours de Martine Aubry à l'occasion d'une interview à Mediapart en avril. L'idée court en réalité depuis longtemps dans les textes qu'elle a signés.

Coup de communication La plupart des responsables politiques, qui n'avaient jamais entendu parler du concept auparavant, ont perçu le «care» comme un coup de communication de la première secrétaire. Un coup d'épée dans l'eau pour Martine Aubry? Nouveau point d'équilibre. Do you care ? Do you care ?

Do you care ?

[mercredi 26 mai 2010 - 00:00] Le care est sur toutes les lèvres. Soin, sollicitude, souci des autres (et de soi), compassion, dévouement… Une sorte de bruissement s’empare du langage politique et universitaire. L’ère de l’individualisme effréné, c’est fini. Place au décentrement du regard. La droite britannique arrive au pouvoir en jurant de réparer une société brisée ("a broken society") en partie grâce au conservatisme compassionnel. Pour défricher le terrain, et prendre un peu de recul, nonfiction.fr vous propose cette semaine de revenir sur les racines de la notion de care, rejeton lointain de la philosophie morale d’Adam Smith, véritablement travaillée à l’aune de la psychologie morale américaine et théorisée dans ses aspects éthiques, politiques et sociales par les penseuses féministes américaines Carol Gilligan et Joan Tronto.

Ce dossier complet comprend : - Une recension du livre de Marie Garrau et Alice Le Goff, Care, justice, dépendance. Politique : Parti socialiste: du «care» à la nouvelle alliance de classe. Guillaume Bachelay, Laurent Baumel et François Kalfon rêvent de bâtir une «nouvelle alliance de classe», réunissant des ouvriers aux patrons de PME.

Politique : Parti socialiste: du «care» à la nouvelle alliance de classe

Le mot, Martine Aubry l'a trouvé elle-même, dit-on. Un concept nouveau dans la langue française, mais étudié depuis longtemps par les chercheurs en sciences sociales: le care, terme anglais dont la signification s'approche de «soin mutuel». La première secrétaire l'a utilisé pour la première fois il y a quelques semaines dans une interview au site Mediapart. Depuis, le terme a fait couler beaucoup d'encre. Certains n'ont pas manqué de le critiquer, comme Manuel Valls, Jack Lang ou les partisans de Ségolène Royal, tel Jean-Louis Bianco.

Les proches de Martine Aubry, au contraire, font remonter l'idée à loin. . « Le temps des programmes catalogues est terminé », dit-on au PS. » La chronique de Luc Ferry.