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MARIAGE POUR TOUS. Je suis homosexuel, pas gay : cessez cette confusion ! Mariage pour tous ? Mariage homo ? Mariage gay ? Pas de mariage ? (PHOTOPQR/LE TELEGRAMME/MAX PPP) Je suis homosexuel. Je n’ai aucune raison particulière de revendiquer ma sexualité, pas plus au mois de novembre qu’au mois de juin sur des chars en train de me dandiner à moitié à poil. Je ne vis pas dans ou pour une communauté Le gay se réclame d’une culture, d’un mode de vie. Je suis auteur. En novembre 1998, j’ai été le lauréat d’un concours national contre l’homophobie. Battons-nous pour la santé, la retraite... pas pour le mariage L’ordre du jour est au mariage pour tous. Alors pour qui fait-on cette loi ? Adopter un enfant ? Parmi les homosexuels, je me considère comme une personne sérieuse, c’est-à-dire qui a toujours fait le choix de vivre en couple.

En outre, les couples hétérosexuels ont déjà bien du mal à pouvoir adopter un enfant. Se pose la question bien évidemment de la signification du mot famille. Le mariage pour tous est une loi pour les gays et non pour les homosexuels. MARIAGE POUR TOUS. Homosexuel, pourquoi je suis très réservé sur le sujet. Le projet de loi autorisant le mariage pour tous a été présenté devant l'Assemblée nationale le 7 novembre 2012 (C.ENA/SIPA) Oui, on va encore aborder le sujet. Oui, ça fait des semaines qu'on ne parle que de ça. Oui, la France a sûrement des préoccupations plus importantes.

Et pourtant, face au niveau du débat, d'un côté comme de l'autre, j'ai envie de prendre la parole. Et ayant aussi peu de légitimité que les tribuns que l'on entend dans chaque camp, laissez moi crier un peu aussi avec les loups. Le mariage, dans le Code civil, est une institution intrinsèquement articulée autour de la question des enfants: le mariage, à l'origine, c'est la filiation, et c'est l'argumentation de base des opposants à cette réforme. Mais voilà, et beaucoup le font heureusement remarquer, les mariés de 2012 ne sont plus ceux de 1804. 6 enfants sur 10 naissent hors mariage.

Tout n'est malheureusement pas si simple Le mariage évolue : certes, mais l'enfant peut-il suivre ? Est-ce tout ? Ce n’est qu’un début… continuons le débat ! Faut-il débattre de l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe ? Peut-on même en débattre ? Pourquoi débattre d’une telle éventualité ? Je suis sans doute négligent mais je ne suis pas sûr que ces questions aient été réellement posées depuis quelques semaines. Sans doute, nombreux sont ceux qui, pour ou contre le projet gouvernemental, demandent l’ouverture d’un débat, d’un vrai débat en société comme on dit. Mais pourquoi débattre alors que la question semble déjà tranchée ? Oui pourquoi ? Le gouvernement a beau jeu d’affirmer que les Français ont déjà tranché ! Des grains de sable peuvent venir enrayer cette belle mécanique démocratique, sans que l’on sombre pour autant dans la dictature.

Mais que signifie alors débattre ? Le débat peut avoir pour simple objet de convaincre ou tout au moins d’échanger des arguments rationnels sans qu’une décision vienne nécessairement clore le débat. Ces deux formes de débats ne s’excluent pas nécessairement l’une l’autre, au contraire. Prendre le mariage au mot : 10 réflexions pour un débat. Portail du Ministère de la Justice (accédé le 6-11-2012) Au moment d’exposer – trop longuement, qu’on me pardonne (ou qu’on ne me lise pas, évidemment) – les motifs de ma méfiance à l’égard du projet d’« ouverture » du mariage aux couples de même sexe, je garde à l’esprit cette réflexion de Pascal : M. de Roannez disait : « Les raisons me viennent après, mais d’abord la chose m’agrée ou me choque sans en savoir la raison, et cependant cela me choque pour cette raison que je ne découvre qu’ensuite. » Mais je crois – poursuit Pascal, – non pas que cela choque par ces raisons qu’on trouve après, mais qu’on ne trouve ces raisons que parce que cela choque.

Me voilà prévenu : les raisons que j’expose m’ont peut-être été suggérées par une réticence qui n’a rien de raisonnable. Je me console en me disant que c’est le lot des débats dits « de société » : on prend d’abord parti, à l’instinct, et puis l’on trouve ensuite les raisons de motiver son parti. 1. 2. Pourquoi parler d’une erreur logique ? Mariage pour tous, mariage pour tous, mariage pour tous, Petit argumentaire sur le « mariage pour tous » On me demande souvent pourquoi je suis opposée au « mariage gay ». Pour beaucoup, en effet, il s'agit de rétablir la justice; mais comme on va le voir, la question n'est pas si simple.Petit tour d'horizon des arguments de ses défenseurs, et de mes réticences et questionnements. Merci de le lire en entier avant de me tomber dessus;) 1/ C'est une question d'égalité des droits.

Les homosexuels doivent pouvoir avoir les mêmes droits que les autres. Je suis entièrement d'accord. Le mariage, c'est un contrat juridique qui sert à déterminer le cadre dans lequel seront élevés les enfants. 2/ Qu'est-ce que ça pourrait bien vous faire, à vous personnellement, si le mariage était ouvert aux personnes homosexuelles ? Pardon, mais le « mariage pour tous » risque fort d'impacter mon mariage à moi. Prenons un exemple, celui de la légitimation par le mariage.

C/ On enlève la disposition pour tout le monde, et du coup on siphonne le mariage de sa substance. 5/ Le sexe des parents importe peu. Mariage gay et Homoparentalité : débat politique et enjeux sociétaux du "mariage pour tous" Vous êtes ici : Infos > Politique > Nouveaux courants idéologiques > Mariage pour tous, Mariage gay et Homoparentalité en France Dossier d'information et de réflexion basé sur une sélection d'extraits d'articles de presse : La possibilité d’adoption d’enfants par des couples homosexuels est une question sur laquelle un psychanalyste travaillant avec des enfants ne peut se taire.

Mais l’aborder implique qu’il précise sa position sur un certain nombre de points. . [...] Cette reconnaissance implique-t-elle qu’un couple homosexuel soit " la même chose " qu’un couple hétérosexuel ? A l’évidence, non. Un enfant absent du débat Le problème essentiel que pose l’adoption n’est pas, comme on voudrait nous le faire croire, de savoir si un homme ou une femme homosexuels sont " capables " d’élever un enfant. Quid de la construction psychique ? Grâce à la différence des sexes, du désir circuleL’enfant a besoin d’un père et d’une mère qui soient un homme et une femme. Mariage, adoption et dualité des sexes. La boussole ou la girouette. Le site de l’hebdomadaire La Vie a diffusé samedi une esquisse du projet de loi visant à ouvrir le mariage et l’adoption aux couples homosexuels. Ce texte, et l’exposé des motifs qui l’accompagne, méritent une attention approfondie, et j’y reviendrai dès que possible.

En attendant, puisque le temps me manque, je voudrais reproduire ici un discours qui me semble réunir quelques principes essentiels sur cette question : il s’agit du discours d’Elisabeth Guigou , alors Garde des Sceaux, défendant le projet du PACS à l’Assemblée nationale, il y a quelques années seulement. Si je laisse la place à une parole peut-être inattendue ici, ce n’est pas par goût du paradoxe ou de la provocation. Ce n’est pas seulement parce que ce texte me semble juste, dans le contenu comme dans le ton, et que pour cette seule raison il mérite d’être lu, et largement diffusé.

Sur la question du mariage, de la famille, de l’adoption, nous avons particulièrement besoin de cette vision forte et cohérente. En route vers le trouple pluriparental ! Légaliser le mariage et l’adoption homosexuelles, c’est lutter contre l’homophobie. Le gouvernement Ayrault, en confirmant son intention de procéder à ses deux réformes lors de la Journée Mondiale contre l’Homophobie, n’a pas tardé à poser le débat sur les bases biaisées et convenues que l’on pouvait attendre. Poser le débat, c’est au demeurant une expression impropre : débat-on seulement de la haine et de la phobie ?

Reprenons, donc : le gouvernement Ayrault n’a pas tardé à interdire le débat. Il aurait eu tort de s’en priver : cela fonctionne déjà très bien sans lui. Pour avoir seulement évoqué les mobilisations d’ores et déjà en cours et celles à venir, j’ai écopé des anathèmes prévisibles : identitaire, homophobe etc. D’ici là, transgressons les interdits : débattons. J’avais pourtant moins de réserves sur le mariage. C’est, aussi, que le débat est mal placé lorsqu’il est placé ainsi. C’est qu’au-delà du cul-dont-chacun-fait-ce-qu’il-veut, on trouve l’enfant. Homoparentalité : « Les études prouvent que »… dalle.

Le débat s’engage et, après quelques échanges à peine, tombe cette sentence qui se veut définitive : il n’y a aucune différence entre un enfant élevé par un couple hétérosexuel et un enfant élevé par un couple homosexuel, des études l’ont prouvé, d’abord ! Des études et, même, des études américaines. Des études américaines… Un full aux as. Qu’avez-vous à dire à ça ? Généralement rien, d’autant que personne n’a lu lesdites études : pas plus celui auquel on les oppose que celui qui les invoque. Mieux encore, le cadeau bonus : depuis quelque temps, les études sur l' »absence de différences » font place aux études qui démontreraient qu’il vaut mieux être élevé par un couple homosexuel (de préférence, un couple de lesbiennes blanches de l’Upper East Side) que par un couple hétérosexuel.

Seulement, lorsque quelqu’un se penche sur lesdites études sans révérence injustifiée, on en ressort avec un sens renouvelé du burlesque. Les limites des études « no differences« Les morales de ces histoires. L’Homme Nouveau sera pluriparental. Sean est un sacré brave gars. Déjà, il a une vraie bonne gueule, un bel arbre, une famille unie et tout le monde sourit. En plus de cela, comme il n'a pas voulu séparer les enfants de sa femme de leur père, il a entamé une "third-parent adoption". Parce qu'il voulait "faire passer le message aux enfants qu'ils étaient [ses] enfants". Cet homme est amour. L'article le précise, donc : "but because they maintained close ties with their biological father, who now lives in California, Mr. On pourrait s'étonner d'ailleurs de cette négation de la "biologie", du lien corporel, charnel.

Mais revenons à notre sacré brave gars : on lui sait gré de sa générosité. Notre Sean Kane est un fier représentant du nouveau monde. Avec le trouple, vous en rîtes, comme d'une éventualité farfelue. Une maman, deux papas Sean Kane en est un exemple : les enfants de sa femme devraient donc avoir désormais trois parents, dont deux pères. Deux mamans, deux papas Là-bas aussi, on explique que la société a évolué. Adoption homo : qui a peur du débat ? Cette fois, c’est parti, et mal parti ! Christiane Taubira a choisi le lendemain des annonces d’impôts de François Hollande pour rendre public le projet de loi, ce qui laisse pour le moins circonspect sur le rôle de la concertation sur ce sujet délicat. La semaine politique intérieure a donc été largement consacrée à commenter ce projet.

Et le refus du débat est frappant. Ceux qui ne font pas simplement la sourde oreille tentent de tourner la demande en dérision. Sur un sujet comme celui-ci, il ne semble pourtant pas aberrant de réclamer des États Généraux, comme il s’en est tenu avec succès sur la bioéthique, comme il devrait s’en tenir sur la fin de vie. Ils permettraient d’entendre les avis de psychologues et psychanalystes, qui sont loin d’être unanimes, contrairement à ce que l’on répète en boucle. Sur Europe1, Jean-Luc Romero écarte le référendum : les Français ont déjà voté, dit-il ! Même le PS n’est pas unanime. Dans tous les cas de figure, c’est de l’enfant dont il faut partir. Ayrault, ton mépris est une faute. Allons-y pour Jean-Marc, moi, ça me met à l’aise. Et comme vous ne lirez pas ce billet, je ne vais pas rester coincé, tout seul. Bref, Jean-Marc, vous avez choisi d’officialiser aujourd’hui la date du passage du projet de loi sur le mariage et l’adoption homosexuels.

Pour ceux qui l’ignoraient encore, ce sera donc le 31 octobre 2012. Et pour faire bonne mesure, vous avez déjà annoncé que vous iriez encore une marche plus loin, vers l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes. Vous avez montré sans ambiguïté qui a votre oreille. Vous entérinez les revendications des groupes LGBT (selon la dénomination convenue) aux dépens de toutes les réserves exprimées jusqu’à ce jour par des philosophes, des pédiatres, des psychologues, des psychiatres ainsi que par l’ensemble des représentants des religions en France. Non, le débat n’a pas été tranché par l’élection présidentielle. Les sondages seraient relatifs, Jean-Marc ?

Ces enfants iront bien ?