background preloader

Ben Laden & Printemps Arabe

Facebook Twitter

Violences religieuses en Egypte : le péril venu de l'extérieur ? Vlcsnap-2011-05-10-22h59m08s21.png (Du Caire) En colère.

Violences religieuses en Egypte : le péril venu de l'extérieur ?

Brandissant croix et effigies du Christ, des centaines de coptes crient leur indignation et leurs peurs. Manifestations au Maroc «pour la démocratie, contre le terrorisme » Partis du centre de Marrakech, plusieurs milliers de manifestants ont rejoint, dimanche 8 mai, la place Jamâa El-Fna, théâtre d'un l'attentat à la bombe qui a fait 17 morts dont 13 touristes étrangers, le 28 avril dernier.

Manifestations au Maroc «pour la démocratie, contre le terrorisme »

Ils étaient 7.000 selon un journaliste de l'AFP et entre 2.500 et 3.000 selon le ministère de l'intérieur. "Non au terrorisme! ", ont-ils scandé. "Un roi qui règne mais ne gouverne pas", "Pour une nouvelle constitution", "Justice sociale", "Non à la corruption", pouvait-on lire sur les pancartes. Mon Figaro : La rue arabe n'a que faire de Ben Laden. Révoltes arabes: ''une victoire d'al-Qaida'' Ben Laden, plus gênant mort que vivant ? Image : Uosama, Flickr « The game is over », aurait dit George W.

Ben Laden, plus gênant mort que vivant ?

Bush. Non moins sentencieux, son successeur à la Maison Blanche a officialisé la mort d’Oussama Ben Laden avec un poil de morgue et la sobriété qui seyaient à l’événement. L’ennemi public numéro un des Etats-Unis n’aura pas survécu à dix ans de traque dans la zone AfPak. L’histoire ne nous dit pas encore si un heureux quidam a décroché la timbale des 25 millions de dollars mis sa sur tête. À la tête d’une nébuleuse mondiale, le chef spirituel de la Base (Al Qaïda) incarne si bien notre temps : une ère d’hypocrisie crasse où l’on entre en guerre au nom de la paix mondiale pour pourchasser un ennemi réticulaire.

Certes, Ben Laden était un immonde salaud. . « Justice est faite », a commenté Barack Obama avant que son homologue français reprenne l’expression telle quelle. Mondialisation du terrorisme. Printemps arabe, hiver des chrétiens. Photo : The Catholic Sun Le serial-prophète Emmanuel Todd triomphait il y a quelques semaines sur France Culture en déclarant que les révolutions arabes étaient une catastrophe pour les islamophobes.

Printemps arabe, hiver des chrétiens

C’est parfaitement faux, à moins qu’il ait voulu dire que ceux qui redoutaient de voir l’islam politique des islamistes prendre trop d’importance dans le processus de démocratisation des pays arabes risquaient de voir leurs pires craintes se confirmer. À vrai dire, on préférerait que les révolutions arabes soient une catastrophe pour les islamistophiles, mais elles n’en prennent guère le chemin. C’est bien autour de l’islam que paraissent s’organiser les forces politiques les plus dynamiques dans les pays arabes touchés par ce Printemps tant célébré de ce côté-ci de la Méditerranée.

Les chrétiens d’Orient, bien qu’ils soient dans l’ensemble eux aussi plus éduqués que leurs compatriotes, sont plus circonspects. Osama bin Laden: Now, kill his dream. A FEW bullets were enough. But the shots that killed Osama bin Laden in the dead of night on May 2nd in a fortified compound not far from Islamabad came after 15 years of dogged pursuit, two long wars in Iraq and Afghanistan, well over $1 trillion of spending and around 150,000 deaths.

It is a heavy reckoning for one man's life. Barack Obama, America's president, will justifiably savour a moment so dearly bought. A reluctant warrior in other ways, he has not wavered in hunting down the foot soldiers and commanders of al-Qaeda as well as its elusive leader. The president chose a manned assault directly on Mr bin Laden rather than an air strike on his compound, as some of his advisers wished, and it paid off. Mr Obama has been careful to warn that violent Islamism is still a dangerous force. Mr bin Laden matters because he swept up a ragbag of local grievances into a brand of intoxicating and violent with worldwide pretensions. How to encourage it? And last there are the Arab countries. Farewell to Geronimo. La mort de Ben Laden enterre la thèse du 'choc des civilisations' - Monde. Tout le monde le sait : l’élimination d’Oussama Ben Laden par un commando des forces spéciales américaines ne signifie pas la fin du terrorisme.

La mort de Ben Laden enterre la thèse du 'choc des civilisations' - Monde

La nébuleuse al-Qaida rassemble quantité de groupes autonomes qui ne seront pas directement touchés par la mort du « chef » emblématique. On peut même s’attendre, dans les semaines et les mois qui viennent, à des « répliques » terroristes, notamment au Maghreb, où sont détenus quatre otages français. Pas question, donc, de se réjouir trop vite. Il n’empêche ! D’un point de vue géopolitique, la disparition de Ben Laden marque la fin d’une « séquence historique ». Pour faire court, on dira que la fameuse thèse du « choc des civilisations », articulée en 1993 par l’universitaire américain Samuel Huntington, thèse déjà ébranlée par l’élection de Barack Obama à la Maison-Blanche, est définitivement enterrée.