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Analyses... a priori

L'héritage de Sarkozy plombe l'UMP. La campagne des législatives s'annonce difficile pour l'UMP. Pas seulement à cause de la défaite à la présidentielle, mais aussi, d'après vous, à cause de la stratégie politique qu'il lui a imposée. Votre parti pris : l'héritage Sarkozy plombe l'UMP. Pourquoi dites-vous cela ? C'est forcément difficile de mener une campagne quand on vient d'en perdre une. En outre, l'UMP a perdu son chef. Et encore pire : la stratégie qui l'a mené à l'échec ne peut pas être abandonnée. Vous voulez dire que c'est la chronique d'une deuxième défaite annoncée pour l'UMP ? La politique n'est pas une science exacte, mais on voit mal comment il en serait autrement. Jean-François Copé assure que la "droitisation" du discours de Nicolas Sarkozy, inspirée par son fameux conseiller Patrick Buisson, était la seule solution pour gagner la présidentielle.

La stratégie de Patrick Buisson était mauvaise, puisque Nicolas Sarkozy a perdu. Les modérés de l'UMP accusés d'avoir fait perdre Sarkozy. Trois jours après l'échec de la présidentielle, l'heure est au règlement de comptes à l'UMP. Pour Patrick Buisson, "l'aile centriste et Humaniste du parti serait la seule responsable du désastre", révèle le Canard enchaîné. Le conseiller le plus influent de Nicolas Sarkozy impute la perte de 2 points dans les sondages à Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé, qui avaient suggéré publiquement, à la fin mars, la nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre. Or, selon Patrick Buisson, la stratégie à adopter était tout autre.

Pour lui, la clé de la victoire de Nicolas Sarkozy tenait dans les 6,5 millions d'électeurs de Marine Le Pen. Il fallait donc parler d'attachement à un mode de vie et de refus de la mondialisation. Même son de cloche à l'Elysée. Lundi, lors d'une réunion des dirigeants de l'UMP, le président déchu pointait du doigt "ces Humanistes qui ne servent à rien" et "qui ne sont là que pour donner le coup de pied de l'âne". Chez les concernés, personne ne bronche. Buisson ne veut pas porter le chapeau. "Si Nicolas Sarkozy perd, c'est que je l'aurai mal conseillé. " Patrick Buisson faisait claquer ces mots devant nous, il y a un an tout juste, en mai 2011. Ce jour-là, les yeux du polito-idéologue le plus influent du quinquennat avaient l'éclat de l'orgueil bien placé : là où se joue l'idée que l'on se fait de soi-même.

Nicolas Sarkozy a perdu. Cette élection est sa défaite avant d'être la victoire de François Hollande. Buisson, cet intellectuel maurrassien qui, de 2005 à 2012, a inventé, puis façonné le sarkozysme, a-t-il mal conseillé son candidat ? C'est l'histoire que vont (se) raconter tous ces ministres, tous ces dirigeants de l'UMP que, cinq ans durant, cet "irrégulier" - le mot est de lui - venu de la droite de la droite n'a pas daigné rencontrer ni même rappeler. Tous les gaullistes, les humanistes, les centristes, les Juppé, Fillon, Raffarin, Guaino, qui n'ont cessé de prononcer les deux syllabes sifflantes de son nom d'arbrisseau comme s'il s'était agi du diable. Peut-être. Nicolas Sarkozy, chronique d’une défaite annoncée - Presidentielle 2012.

Sondage

Patrick Buisson, l’homme qui n’a pas réussi à faire gagner Sarkozy. Un positionnement qui avait suscité durant la campagne les critiques de l’aile gauche de l’UMP et qui est désormais analysé comme l’une des causes de l’échec de Nicolas Sarkozy. À la veille du second tour, dans un entretien à Valeurs actuelles, Nicolas Sarkozy disait de Patrick Buisson, 63 ans, que c’est « aujourd’hui l’un des meilleurs connaisseurs de la société française, de sa complexité et de ses attentes ». À rebours de tous les sondages, cet analyste politique avait théorisé l’idée d’un « vote caché » en faveur du candidat de droite. Dimanche 6 mai au soir, il a été contredit par le verdict sans appel des urnes. En 2005, Patrick Buisson avait annoncé la victoire du « non » au référendum sur le traité constitutionnel européen. Ce pronostic validé par le vote des Français lui avait valu de faire son entrée dans le cercle des conseillers officieux de celui qui était alors ministre de l’intérieur. Conseiller de l’ombre Défaite.

Ce que veulent les Français. Par François Ernenwein. En élisant un nouveau président de la République, les Français ont envoyé un message. Le score, marqué par un écart faible entre le gagnant et le perdant, est lui aussi parlant. Devant des dizaines de milliers de personnes rassemblées place de la Bastille dimanche soir, certains ont cru humer « un nouveau parfum du 10 mai 1981 ». La sagesse commanderait de ne pas exagérer le parallélisme : il y a 31 ans, François Mitterrand déclarait qu’il fallait rompre avec le capitalisme.

Il mit deux bonnes années à enterrer son rêve. La tâche première de François Hollande va consister au contraire à poursuivre le travail engagé par Nicolas Sarkozy et les partenaires de la France au G20 : sauver et assainir ce qui peut l’être du système financier international et redresser les comptes publics. Ce cadre posé, il est incontestable que dimanche 6 mai les Français ont voté pour l’alternance. Sans lyrisme excessif, mais clairement. Dans ce contexte, François Hollande aura besoin de soutiens. Les catholiques pratiquants toujours plus à droite - France. Le fossé se creuse-t-il entre catholiques pratiquants et non pratiquants ? Une enquête* réalisée pour La Vie dans la journée du deuxième tour le 6 mai le suggère. Presque huit catholiques pratiquants réguliers sur dix (79%) ont voté pour Nicolas Sarkozy, contre 48,1% de l’ensemble des Français.

Le vainqueur du scrutin, François Hollande - avec 51,9% - aurait eu le soutien de seulement 21% de ces catholiques, définis comme des personnes qui vont à la messe une fois par mois ou plus. Ces chiffres peuvent être comparés aux résultats d’autres sondages ces cinq dernières années, notamment une enquête réalisée à l’issue du deuxième tour en 2007, montrant que le candidat de droite était crédité de « seulement » 70% du vote des pratiquants. L'ancrage à droite des catholiques réguliers semble donc se renforcer, alors que les musulmans de leur côté ont plutôt voté massivement à gauche.

Comment expliquer ce vote massivement à droite des catholiques pratiquants ? À lire aussi. » Éric Zemmour : « Buisson ne pouvait pas rattraper complètement cinq ans de renoncements, d’incohérences, voire de trahisons… » La revanche des électeurs FN contre Sarkozy. Le Salon Beige - blog quotidien d'actualité par des laïcs catholiques. Profils : qui a voté pour François Hollande ou pour Nicolas Sarkozy ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Pierre Jaxel-Truer Qui sont les électeurs qui ont porté François Hollande à la présidence de la République, et quelles sont leurs motivations?

Un sondage Ipsos Logica Business Consulting pour Le Monde, France Télévisions, Radio France et Le Point, réalisé le jour du vote auprès d'un large échantillon de 3 100 personnes - soit trois fois la jauge d'une étude ordinaire - donne des réponses à ces questions. On constate d'abord que "sortir le sortant", selon la vieille formule, a été la préoccupation dominante chez les électeurs de M. Hollande. Interrogés sur leur principale motivation au moment de se rendre aux urnes, 55 % des électeurs du candidat du Parti socialiste répondent qu'ils ont voulu "barrer la route à Nicolas Sarkozy", contre 45 % qui affirment avoir eu "envie qu'il soit président". Dans l'électorat de M. Dans quels électorats est allé puiser M. L'analyse sociologique du vote montre que M. Enfin, M. Www.ifop.fr/media/poll/1859-1-study_file.pdf. Jamais autant de Français n'avaient voté blanc ou nul.

Par Yann Thompson Mis à jour le , publié le Partager Comme Jacques Chirac en 1995, François Hollande a été élu dimanche 6 mai sans recueillir la moitié des votes. La faute au score historiquement élevé des bulletins blancs et nuls. Comptabilisés de façon groupée lors des dépouillements mais exclus du décompte final dit "des suffrages exprimés", ils ont franchi au second tour la barre des deux millions de votants. • Un nombre record de bulletins blancs et nuls Pour la première fois lors d'une élection présidentielle sous la Ve République, plus de deux millions de Français ont placé un bulletin vierge, multiple ou encore annoté dans leur enveloppe dimanche.

Au final, s'il a recueilli 51,62% des suffrages exprimés, François Hollande ne l'a emporté qu'avec 48,63% des votes. . • Le taux de 1969 pas atteint Le taux de votes blancs et nuls le plus élevé pour un scrutin présidentiel reste toutefois de 6,42%, pour le second tour de l'élection de 1969. . • Qui vote blanc ? Pour qui ont voté les électeurs de Le Pen et Bayrou ? Par Francetv info Mis à jour le , publié le Partager "Aux électeurs qui ne m'ont pas accordé leur suffrage, qu'ils sachent bien que je respecte leurs convictions et que je serai le président de tous.

" Lors de son discours après sa victoire, dimanche 6 mai, François Hollande s'est adressé à tous les électeurs, les siens et ceux de Nicolas Sarkozy. Qui sont-ils ? Comment ont voté les électeurs du FN et du MoDem, très courtisés par les deux candidats finalistes dans l'entre-deux-tours ? • Les électeurs de Le Pen et Bayrou n'ont pas voté comme eux Marine Le Pen avait annoncé le 1er mai qu'elle voterait blanc au second tour. François Bayrou, le président du MoDem, avait, lui, indiqué qu'il ferait le "choix" de voter François Hollande à titre personnel au second tour, sans toutefois donner de "consigne générale de vote" à ses électeurs.

D'une manière plus large, 82% des sympathisants FN et 61% des sympathisants MoDem ont voté pour Nicolas Sarkozy. . • Qui vote pour qui ? Les dix raisons de l\'échec de Nicolas Sarkozy, Election présidentielle 2012 - Les Echos.fr.