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2010

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Rome précise les propos du pape sur le préservatif - Religion - la-Croix.com. Ne comprendre les prises de positions de Benoît XVI sur le préservatif, dans son livre d'entretiens Lumière du monde , ni comme une évolution de la doctrine de l'Église sur la contraception, ni comme une application du principe de « moindre mal » : c'est en substance ce qui ressort de la note publiée mardi 21 décembre par la Congrégation pour la doctrine de la foi. L'institution gardienne du dogme et de la morale de l'Église catholique a en effet tenu à préciser les propos du pape qui, en quelques pages, avait entraîné l'émoi de nombreux catholiques, y compris dans certains milieux conservateurs qui n'hésitaient pas, ces dernières semaines, à critiquer ouvertement Benoît XVI. Au-delà des interprétations des uns et des autres, il était donc nécessaire de repréciser ce que le pape expliquait dans son livre. « Comme il ressort de la lecture du passage en question, le Saint-Père ne parle ni de morale conjugale, ni même de norme morale sur la contraception », souligne d'abord la note.

Tir ami sur Benoît XVI. Par la faute d'un préservatif. Les ouvertures du pape en matière d'utilisation du préservatif provoquent de vives réactions chez certains "ratzingeriens" fervents. Parmi eux, le jésuite Joseph Fessio, son éditeur aux États-Unis, et des membres influents de l'Académie Pontificale pour la Vie. Voici leurs critiques par Sandro Magister ROME, le 1er décembre 2010 – Comme on pouvait le prévoir, ce que Benoît XVI a dit du préservatif dans son livre-entretien "Lumière du monde" a provoqué une discussion très vive au sein de l’Église catholique.

Dans deux précédents articles, www.chiesa a présenté les propos du pape d’une manière qui a suscité les réactions immédiates de personnalités catholiques importantes dans le domaine de la morale sexuelle. Les critiques ne se sont pas concentrées uniquement sur www.chiesa et sur le professeur Martin Rhonheimer, le théologien de l’Université Pontificale de la Sainte Croix dont un essai avait été reproduit par www.chiesa. Mais procédons avec ordre.

Pour récapituler : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Le pape critiqué sur son aile droite - Catholicisme. Le pape s’est exprimé en toute liberté. Lors de la présentation à la presse de , son livre d’entretien avec le pape, Peter Seewald a manifesté une forme de déception quant à la réception de l’ouvrage : S’il a raison d’attirer l’attention sur les autres questions essentielles traitées dans , la posture d’indignation de l’auteur demeure surprenante. Comment les propos du pape auraient-ils pu échapper à un retentissement spectaculaire ? Dans , un théologien romain, le père Biju-Duval, suggère que la pression médiatique est telle que , curieuse manière de jeter le doute sur le pape en avançant une hypothèse totalement improbable. Le père Lombardi a précisé très naturellement que le pape n’était pas « naïf » et qu’il s’attendait à des réactions nombreuses.

Tout indique en effet que le pape a parlé en conscience et en toute liberté, s’attendant parfaitement à la « surmédiatisation » de l’affaire. Car, de fait, ses propos constituent un « scoop énorme ». Des « cas » : c’est à mon avis le mot clé dans cette incroyable affaire. Le pape, les condoms et la confusion | Rachel Zoll | Europe. Certains demandent maintenant au pape de se prononcer formellement sur la question, tandis que d'autres accusent les journalistes de déformer intentionnellement les propos du souverain pontife. Certains vont même jusqu'à se demander si le porte-parole du Vatican, le révérend Frederico Lombardi, a cité correctement le pape.

Les évêques et ceux qui les conseillent ne savent plus où donner de la tête. «C'est un fouillis, a dit John Haas, le président du National Catholic Bioethics Center de Philadelphie, qui conseille les leaders religieux, les hôpitaux et même le Vatican. Je ne suis pas prêt à admettre que le pape a dit ce que Lombardi a dit.» Dans un nouveau livre, La lumière du monde, Benoît XVI discute avec l'auteur de la crise du sida qui frappe l'Afrique. Lors d'une conférence de presse à Rome mardi, le révérend Lombardi a dit que Benoît XVI savait que ses propos déclencheraient un débat houleux.

M. Www.lemonde.fr/teaser/?url_zop= Le souci de l’autre comme ultime idéal - Édition du 25 novembre 2010 (n°3404) "C’est un bel acte d’humilité et de courage. La nouveauté est que Benoît XVI accueille la jurisprudence pastorale de nombre d’acteurs du terrain. " À l’Université catholique d’Angers, la théologienne Véronique Margron résume ainsi la situation issue de la publication de Lumière du monde. En bref : pour éviter d’exposer quelqu’un au VIH, le préservatif doit être utilisé si la personne ne peut pas vivre la chasteté en dehors du mariage. Cette position déjà définie par nombre d’évêques est donc désormais avalisée par le pape lui-même.

Pour autant, le pape n’a pas canonisé l’utilisation du préservatif, que l’Église ne "considère naturellement pas comme une solution véritable et morale". Benoît XVI entrouvre la porte à condition que le recours au préservatif soit l’expression d’un "premier pas" vers une sexualité plus morale et responsable. Le préservatif serait-il alors devenu un "moindre mal" ?

Mais il y a davantage. Cette "ouverture" du pape ne devrait nullement surprendre. La loi de gradualité - Édition du 25 novembre 2010 (n°3404) Méconnue du grand public catholique, la loi de gradualité a été définie en 1981 par Jean Paul II dans son texte Familiaris consortio pour répondre aux difficultés posées par Humanae vitae, l’encyclique de 1968 interdisant la pilule. Imprégnée de réalisme pastoral, elle postule que le respect des exigences élevées de l’Église en matière de sexualité ne peut pas se faire du jour au lendemain, mais s’inscrit dans un long chemin de conversion, fait d’efforts et de chutes.

Cette loi valorise l’intention (se rapprocher de l’idéal défini par l’Église) et la temporalité longue. Attention, la "loi de gradualité" n’implique pas la "gradualité de la loi" : les préceptes du magistère sont intacts, le péché étant une réalité objective ne pouvant être relativisée. L’exigence de la loi de gradualité est forte : elle suppose que la personne, dans les actes qu’elle pose, reste ouverte à la possibilité de faire le bien visé par l’Église. Le pape et le préservatif. Certes, on peut regretter que la discussion autour du livre de Benoît XVI se polarise uniquement autour de ce problème de préservatif. Et noter, au passage, la « différence » de La Croix, qui rend compte de la totalité du livre, dont l’intérêt va bien au-delà de ces quelques phrases.

Ceci dit, avant de taper une fois de plus sur des médias qui n’auraient d’yeux que pour les infos « croustillantes », il faut bien reconnaître que cette communication-là a été parfaitement voulue par les plus hautes instances du Vatican: C’est l’Osservatore Romano qui a choisi de publier, avant que le livre ne soit disponible, ces extraits, et notamment ce passage. Alors même qu’il y avait un accord entre éditeurs pour ne pas sortir en avant-première ce chapitre, de façon à pouvoir le restituer dans son contexte. Ensuite, on peut dire que la machine médiatique s’est mise logiquement en route. Mais c’est bien parce que Rome lui a donné tous les ingrédients. Qu’est-ce à dire ?

Isabelle de Gaulmyn. Le pape et le préservatif - E. Le sujet est explosif. Déjà la phrase du pape prononcée dans l’avion vers le Cameroun avait fait la Une des médias. Elle avait été simplifiée pour être plus facilement rejetée. Aujourd’hui, une phrase sur le préservatif publiée dans un livre à paraître provoque une nouvelle explosion médiatique, faisant la Une des journaux télévisés et des grands quotidiens : « Le pape met le préservatif sous condition », ou « Le grand tournant de Benoît XVI ». Ce tapage peut étonner. Est-ce vraiment si important ? Faut-il faire autant de bruit sur une nouvelle petite phrase ?

Mais est-ce réellement un tournant ? Des associations de défense des malades du Sida ont immédiatement réagi aux propos du pape, en disant que ce n’était pas du tout suffisant, que le préservatif est le seul moyen pour venir à bout de l’épidémie du Sida. Avec cette formule, le pape sort le débat du simple permis/défendu, pour inviter à chercher le sens d’une sexualité plus humaine. Cet article a été lu 1007 fois. Benoît XVI a toujours tort - Causeur.fr. Avec Benoît XVI, les cathos ne baiseront plus sans capote. Jean-Marie Lustiger n’était pas un homme de gauche. C’était, pour sûr, un homme de Dieu. Mais, avant que la mort ne l’oigne de la bonne renommée que tout cadavre reçoit à sa toilette funéraire, le cardinal de Paris était la cible des attaques régulières des “catholiques de progrès”. Oui, il existe des catholiques de progrès comme il existe une Fédération anarchiste : quand on fait dans l’oxymore, on ne craint rien.

Lisant en loucedé la revue Golias, son Charlie Hebdo de sacristie qui lui donne l’impression de vider des burettes sans alcool, le catholique de progrès voudrait bien être protestant. Il voudrait bien, mais il ne le peut point. Rien ne l’en empêche, ne serait-ce parfois son état ecclésiastique, voire, plus rarement, la mitre qui orne sa tête chenue et qu’il prend pour un chapeau rigolo. Le catholique de progrès n’aime pas, non plus, le pape.

Entre deux maux, choisir le moindre. Article en accès libre. Prévention du Sida et usage du préservatif : la réponse intégrale du pape. Dans son livre d’entretien « Lumière du monde », le pape répond aux questions de Peter Seewald. Sa réponse sur la prévention du Sida et l’usage du préservatif fait l’objet d’une large couverture médiatique. Pour bien comprendre la pensée du pape, il convient de lire intégralement les questions et les réponses. Question Réponse La couverture médiatique a complètement ignoré le reste du voyage en Afrique en raison d'une seule déclaration. Quelqu'un m'a demandé pourquoi l'Église catholique adopte une position irréaliste et inefficace sur le sida. À ce moment, je me suis senti vraiment provoqué, parce que l'Eglise fait plus que quiconque. Évidemment l'Église ne le considère pas comme une solution réelle, ou morale, mais, dans tel ou tel cas, il pourrait néanmoins être, dans le but de réduire le risque d'infection, une première étape vers un moyen différent, un autre moyen humain, de vivre la sexualité.

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