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1er tour

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Les questions clés du second tour des élections cantonales - France - la-Croix.com. Panneau indiquant un bureau de vote installé dans une salle de l'Hôtel de Ville de Toulouse lors du premier tour des élections cantonales, dimanche 20 mars (Photo : AFP/ERIC CABANIS). Les gagnants et les perdants La gagnante indiscutable est l'abstention record, avec un taux proche de 56%. Les Français n'ont pas jugé bon de se déplacer pour un scrutin négligé par la majorité, découplé d'une autre consultation et amputé par la réforme territoriale, qui prévoit d'élire dans trois ans un nouveau super-élu siégeant à la région et au département. L'autre gagnant, c'est le Front national. Avec un peu plus de 15% des voix, il effectue une forte poussée dans les territoires, y compris loin de ses terres habituelles.

Au coude-à-coude avec l'UMP, il confirme la progression observée dans les sondages et conforte la stratégie offensive de sa présidente Marine Le Pen, qui évoque un « vote d'adhésion ». Autres gagnants : les partis de gauche. Abstention, un sursaut est-il possible ? Une abstention record, un succès pour le parti socialiste - France - la-Croix.com.

23h44. Le député-maire (PS) d'Evry Manuel Valls a appelé dimanche soir à voter contre le FN au second tour des cantonales , en donnant le cas échéant son suffrage au «candidat de la droite républicaine». 23h41. Le président du Parti radical (associé à l'UMP), Jean-Louis Borloo, a appelé dimanche, auprès de l'AFP, la majorité présidentielle à «faire barrage au Front national», dans le cas de duels PS-FN au second tour des cantonales. 23h29. 23h24. De son côté, la première secrétaire du PS Martine Aubry juge «particulièrement scandaleux» les chiffres du premier tour des cantonales, tels qu'annoncés par le ministère de l'intérieur. 23h10. 23h04. 22h53. Dans un bureau de vote de Dijon, dimanche 20 mars 2011 (Photo : AFP/JEFF PACHOUD). 22h52. 22h49. 22h36. 22h15. «Nous serons réunis avec toutes les forces de gauche pour faire gagner la gauche.

«Il faut faire échec à l'extrême droite», déclare pour sa part Cécile Duflot, estimant que la poussée du Front national était «un échec pour tous». Derrière l'abstention, l'inquiétude et l'injustice. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gérard Courtois (courtois@lemonde.fr) C'est inévitable : sur l'échelle de Richter de l'actualité mondiale, le renouvellement de quelque 2 000 conseillers généraux dans nos belles provinces paraît terriblement anecdotique. Quand le Japon affronte la pire catastrophe de son histoire depuis Hiroshima, quand Tripoli résonne des frappes occidentales contre les installations militaires du colonel Kadhafi, cette "petite cuisine" cantonale sur le "petit réchaud" des départements, comme disait le général de Gaulle, ces supputations d'entre-deux-tours, ces affrontements d'ambitions minuscules, ces alliances et ces dissidences, tout cela a quelque chose de dérisoire.

Au point que l'on serait presque tenté de faire l'impasse, de renvoyer à plus tard l'examen de nos petits glissements de terrain politique pour n'accorder d'importance qu'aux grondements de la nature, aux menaces de la centrale nucléaire de Fukushima, au fracas de la guerre et des révolutions arabes. Cantonales : qui sont les gagnants ? Qui sont les perdants ? Dans un chat sur Le Monde.fr, Françoise Fressoz, chef du service France du "Monde" souligne que le résultat des élections cantonales relance la question de la dispersion des candidatures, à droite et à gauche, en 2012.

Q.Bruy : Peut-on vraiment interpréter le résultat de la droite "plurielle" comme satisfaisant pour la majorité, comme l'a fait Claude Guéant, hier, la droite recueillant alors plus de 30 % des suffrages au niveau national ? Françoise Fressoz : Claude Guéant a additionné les voix de l'UMP, des divers droite (DVD) et de candidats qui n'osaient pas se présenter sous l'étiquette UMP. C'est une présentation contestable dans la mesure où, parallèlement, il a présenté le Parti socialiste seul, sans additionner les voix de ses alliés traditionnels, comme les radicaux de gauche. Il y avait donc, de la part du ministre de l'intérieur, la volonté de masquer la faiblesse du score UMP et de faire apparaître le résultat global de la majorité comme "relativement" satisfaisant.

M. Y a-t-il un vainqueur au premier tour ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent Difficile de décrypter les dynamiques électorales à l'issue du premier tour des élections cantonales du dimanche 20 mars : elles ne portent pas sur l'ensemble du territoire mais sur la moitié des cantons. Sans compter la confusion entretenue autour des étiquettes des candidats. Tous les sympathisants UMP n'ont ainsi pas choisi d'arborer l'intitulé de leur parti, certains lui préférant "majorité présidentielle", voire "divers droite". Si elle n'est que théorique, les cantonales étant des élections locales, et si elle ne correspond pas à la lecture politique, qui se fait en nombre de départements gagnés ou perdus, regarder attentivement les dynamiques nationales des partis politiques apporte cependant plusieurs éclairages.

L'abstention, on le sait, est largement plus élevée en 2011 (55,68 %) qu'en 2004 (36,09 %) ou en 2008 (35,12 %). A qui profite cette abstention ? Les scores des partis, eux, sont parfois trompeurs. Le rapport crépusculaire du «Médiateur» Pour son ultime prestation de Médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye dresse un tableau très sombre de la société française. Injustice, impuissance, déshumanisation… le constat est noir. Dans son rapport remis lundi à Nicolas Sarkozy - le dernier avant l'installation du Défenseur des droits - le Médiateur de la République dresse un tableau très sombre de l'évolution de la société française. Épuisée, en plein «burn-out», elle ne fait plus confiance aux institutions, se méfie des politiques et met en cause des lois trop nombreuses et peu efficaces, selon Jean-Paul Delevoye, qui vient de prendre la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese).

Son analyse s'appuie sur les réclamations liées à des questions sociales, de justice ou encore de santé adressées aux services du Médiateur. En 2010, ces derniers ont reçu 79.046 affaires - un chiffre en hausse de 3,6% par rapport à l'année précédente. Égoïstes, les Français? «On assiste à une une véritable déroute électorale pour l'UMP» Que faut-il retenir de ce premier tour de scrutin des élections cantonales ? D'abord une véritable déroute de l'UMP. S'il se confirme que le parti majoritaire est autour de 16%, c'est probablement l'un des plus mauvais scores, tous scrutins confondus, pour cette formation. C'est d'autant plus paradoxal qu'une absention forte est a priori plus favorable à l'UMP qu'aux autres partis. Ce scrutin témoigne d'une véritable déception à l'égard des résultats de la politique mise en œuvre par Nicolas Sarkozy et ses gouvernements depuis 2007.

L'UMP serait donc le grand perdant, le FN le grand gagnant... Le vrai résultat massif, c'est la déroute de l'UMP. Ceci va de pair avec le score élevé du Front national. Le PS tire-t-il véritablement son épingle du jeu ? Le parti socialiste, avec un score autour de 25%, obtient en réalité un résultat stable par rapport au précédent scrutin cantonal dont le niveau était déjà élevé. Retrouvez en direct les résultats de ce premier tour avec notre carte interactive. Élections cantonales 2011. Politique : UMP: Sarkozy et Fillon veulent éviter le morcellement.

Les élections cantonales ont révélé les différentes sensibilités qui existent au sein de l'UMP. Borloo et les centristes agacent particulièrement. «Je n'ai pas vraiment vu d'appétence pour le centre dans ce premier tour de scrutin!» Depuis le début de la semaine, Nicolas Sarkozy ne cache plus son agacement envers les centristes -Jean-Louis Borloo en tête- qui critiquent l'ambiguïté de la ligne du «ni-ni» (ni FN ni front républicain) fixée par l'UMP pour le deuxième tour des cantonales.

Le chef de l'État a également gardé en travers de la gorge l'abandon de l'extension de la déchéance de la nationalité, voulu par les centristes. Et il déplore que ces derniers «ne se soient pas félicités de l'action de la France en Libye, au secours des droits de l'homme». «C'est bien, de critiquer, mais c'est bien aussi de s'exprimer quand les choses vont bien», s'agace un conseiller élyséen, qui nuance toutefois: «Le président voit régulièrement Jean-Louis Borloo, il sait ce qu'il pense. Neuf idées contre l'abstention et le vote extrême - France - la-Croix.com.

« Responsabiliser le citoyen » Cynthia Fleury Philosophe Professeur à l'Université américaine de Paris et à Sciences-Po « Aujourd'hui, notre démocratie est dénaturée. Le vote n'est pas, comme il devrait l'être, l'issue de la confrontation des idées, d'un débat intelligent fondé sur les programmes des candidats. Notre système politique est au contraire guidé par le court-termisme et la rentabilité. Tout le monde est responsable de cette situation : les élites, qui privilégient la communication plutôt que le travail de terrain ; les médias, qui s'intéressent davantage au buzz qu'à l'intérêt réel de l'information ; nous tous. La citoyenneté n'est pas qu'un dû, elle est aussi une compétence.

En d'autres termes, responsabiliser le citoyen pour qu'il se sente partie prenante et ne soit pas tenté de botter en touche par l'abstention ou le vote extrême, qui, je le rappelle, est rarement un vote d'adhésion pleine et entière. » « Etre à cheval sur les valeurs » Roland Castro Architecte. Front soucieux, front national, front républicain : ras les Fronts ! Ras l’Front. Ca a existé. J’ai même fait un stage de kayak marrant avec une militante Ras l’Front, un CRS et un flic de la BAC.

Un grand brassage. Comme elle était affamée, elle m’avait même proposé la botte. On a fait l’ostracisation. Ca me fait mal aux fesses, notez bien, mais quand Laurent Fabius dit qu’on se demande si l’on UMPise le FN ou si l’on FNise l’UMP, je fais pas des bonds. Le front républicain a pas marché, et pourtant cela fait trois jours qu’on le ressasse. Ras l’front des fronts, fronts soucieux et bas du front. Si l’on sait que l’on doit « faire obstacle » au FN, manifestement une part notable des électeurs ne sait plus vraiment bien pourquoi.

Outre les échecs et les imperfections des politiques menées, au-delà des promesses qu’avec eux , qui sont de celles qui n’engagent que ceux qui y croient, le vote FN prospère aussi sur des facteurs plus structurels. Ce sont les compromissions morales, petites et grandes, peut-être inhérentes aux partis de pouvoir.