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Economie numérique

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Comprendre les bouleversements à l'oeuvre dans la numérisation de l'économie.

Les cinq étapes du déni — Welcome to TheFamily. La transition numérique affecte moins les entreprises que les filières. Une filière, rappelons-le, est un ensemble d’entreprises qui travaillent ensemble tout au long d’une chaîne de valeur. Elles sont comme des engrenages qui s’engrènent parfaitement, liées par une culture et des procédures installées et optimisées pendant plusieurs décennies.

Chaque maillon d’une filière correspond à un secteur : des entreprises qui exercent la même activité et se partagent les parts d’un même marché (B2B en amont, B2C en aval). L’édition est un secteur, la librairie est un secteur : toutes les deux appartiennent à la filière du livre. La grande distribution est un secteur, qui appartient à plusieurs filières mais s’inscrit de façon privilégiée dans celle de l’agro-alimentaire.

Pourquoi la transition numérique affecte-t-elle moins les entreprises que les filières ? Bien sûr, ce n’est pas parce que la transition numérique n’affecte pas les entreprises que celles-ci ne doivent pas changer. Eric Sadin: «Il est impératif de contenir la puissance du technopouvoir» Ecrivain et philosophe, Eric Sadin analyse les changements induits par la numérisation de notre monde. Après l’ Humanité augmentée. L’administration numérique du monde, paru en 2013, il publie la Vie algorithmique. Critique de la raison numérique, aux éditions l’Echappée. Une charge contre le «technopouvoir» emmené par les Google, Apple, Facebook et autres Amazon, qui capte tous nos faits et gestes via nos smartphones et objets connectés.

Une marchandisation de nos existences au nom d’un «Big Data» orwellien, infaillible et tout puissant ? Dans la Vie algorithmique, vous décrivez un homme assisté dans toutes ses actions par une intelligence ambiante nichée dans les smartphones, les écrans, les murs de la maison. La généralisation d’Internet, à la fin du XXe siècle, a institué «l’âge de l’accès», soit la possibilité de consulter, à distance, un volume infini d’informations numérisées. Vous parlez d’une «extrême rationalisation» des sociétés par le numérique… Oui, c’est une bonne image. L'open source, véritable "booster" de la croissance du numérique d'ici 2020... L’open source, véritable "booster" de la croissance du numérique d’ici 2020... Une étude de marché prospective sur le logiciel libre d’ici 2020, réalisée par le cabinet Pierre Audoin Conseil pour le compte du Conseil National du Logiciel Libre et du Syntec Numérique, avec le support de Systematic Paris-Region, a été divulguée ce matin au cours de la Keynote d’ouverture du Paris Open Source Summit.

Cette étude met en évidence la pénétration croissante du Libre sur le marché informatique en France et confirme ses retombées en termes d’emplois. Un panel de plus de 100 entreprises, TPE, PME,ETI et grands groupes, membres du CNLL et du Syntec Numérique, a répondu à l’enquête, permettant d’évaluer le poids du logiciel libre dans le paysage numérique français, son écosystème et ses enjeux en termes d’emplois, de profils recherchés, d’innovation. Les points clés à retenir : L’open source moteur de l’innovation. L’étude complète est à télécharger ici. Vive la France! Vive la Tech!… But do these two great tastes taste great together? I spent last week on a junket in Paris, paid for by the French government, visiting the various hubs and spokes of the burgeoning French startup scene.

I don’t think they’ll invite me back, after they read this. My considered assessment is that the French government, and to an extent the larger French tech scene, lacks ambition, boldness, and confidence, and their technology strategy is doomed to failure. Among our many meetings was one with Axelle Lemaire, Minister of Digital Affairs for the (spectacularly unpopular) current French administration. She, personally, impressed me greatly; but her ministry’s policies did not. Their stated aim was to foster tech startups in France in order to support France’s largest companies. This is, to put it mildly, quixotic. Unfortunately, with a few exceptions, the French government’s attitude was echoed by most of the French companies, and incubators, and hubs, and conference planners, and venture capitalists, with whom we met.

The Web’s Creator Looks to Reinvent It. Nicolas Colin : «La peur du numérique envahit encore bien trop le discours de nos élites» INTERVIEW - Nicolas Colin, haut fonctionnaire et co-fondateur d'une société d'investissement, décortique une à une les idées reçues à propos du numérique dans un nouveau livre. Précarisation de l'emploi, automatisation du travail, fin de la vie privée, surveillance de masse... Les craintes suscitées par le numérique sont nombreuses. Dans Faut-il avoir peur du numérique? (Ed. Armand Colin), Laetitia Vitaud et Nicolas Colin, également auteur de L'Âge de la multitude et du rapport Collin & Colin sur la fiscalité de l'économie numérique, en ont recensé 25, auxquelles ils se sont efforcés de répondre méthodiquement. Vous utilisez un bloqueur de publicité Pour poursuivre la lecture de nos articles, nous vous proposons deux solutions : Tout Le Figaro en illimité Le journal en numérique dès 22h Le site Premium, sans publicité L’information sur tous les écrans 1 MOIS D’ESSAI GRATUIT NICOLAS COLIN. - Je ne pense pas qu'elle diffère.

Je pense que cela varie un peu chaque année. Qu’est-ce qu’un écosystème entrepreneurial ? — Welcome to TheFamily. Dans le cadre d’une étude (en préparation) sur La transition numérique au coeur des territoires, TheFamily cherche à modéliser ce qu’est un écosystème entrepreneurial. Ce billet est pour partager avec vous le brouillon de ce modèle. Le terme d’écosystème est devenu un cliché. Tout le monde l’utilise ; pour la plupart des gens, ça ne veut plus rien dire ; c’est même devenu insupportable. Wikipedia nous suggère pourtant que c’est le bon terme à employer pour désigner des entrepreneurs qui réussissent dans un environnement porteur. Un écosystème = “l’ensemble formé par une association ou communauté d’êtres vivants (ou biocénose) et son environnement biologique, géologique, édaphique, hydrologique, climatique, etc. Trois ingrédients Commençons par discuter l’environnement (le biotope). Dans tout pays, ces trois ingrédients sont présents, mais dans des proportions variables.

Capital seul = économie de rente (1/7). Capital + savoir-faire = économie de renouvellement et d’optimisation (2/7). Comment dominer une filière en transition numérique ? — Welcome to TheFamily. La transition numérique, cette longue phase de déploiement de l’économie numérique, affecte les entreprises parce qu’elle déforme les filières. L’enjeu, pour ces entreprises, n’est pas tant leur transformation interne que les positions qu’elles vont réussir à prendre dans des filières en transition.

Le terme de “filière” évoque la politique industrielle sous Pompidou. Au premier abord, ça n’a plus de sens de l’employer aujourd’hui. Pour certains, les filières sont en train de se dissoudre dans une économie globale fluidifiée par la donnée : voyez par exemple cette conférence de Philip Evans. Pour d’autres, la notion même de filière s’efface au profit de nouvelles notions, comme les boucles de valeur — cf. ce billet d’Henri Verdier.

Pourtant, la notion de filière est ce qui se rapproche le mieux de la “value chain” anglo-saxonne : elle nous permet de mesurer l’ajout de valeur jusqu’au client final. La barrière à l’entrée qui permet à un maillon de dominer les autres dépend des filières. Frédéric Bardeau - Simplon, l'empowerment par le numérique. Frédéric Bardeau dirige Simplon, une jeune entreprise de formation au développement web, ouverte et proactive, que nous vous présentons dans ce portrait. Créée officiellement en Mai 2013, Simplon est une entreprise sociale numérique née dans la tête d’une bande de copains qui ont décidé, par un beau jour de printemps dans un studio parisien situé en face du métro Simplon, de créer une entreprise qui permettrait de « démocratiser le code ».

Erwann, Andréi et Victor sont allés chercher Frédéric, leur ancien professeur de communication au Celsa et par ailleurs « serial entrepreneur » pour lui parler de leur projet d’entreprise sociale. Simplon était née autour de l’idée centrale de faire du numérique un levier social. Le projet est basé sur le concept anglo-saxon d’empowerment : apporter aux gens des compétences pour qu’ils puissent donner vie à leurs projets. Le concept est le suivant : > 6 mois de formation intensive pour des personnes qui ont un projet dans l’ESS et l’éducation. La « French Tech » : coup de com’ ou virage numérique ?

Il n’y a pas d’argent à la clé, pour les collectivités, et pourtant elles n’ont pas hésité à déposer leurs candidatures au label French Tech courant 2013. Matignon versera toutefois 15 millions pour le marketing de la marque French Tech à l’international… « Le label, c’est aujourd’hui un raccourci pour que les gens se disent : « Et bien, tiens, là il se passe des choses ! » » explique Akim Oural, conseiller délégué de la Métropole européenne de Lille, spécialisé dans le numérique. Il se passe en effet quelque chose dans treize « métropoles French Tech » (1), quatorze avec Paris. En outre, quatre territoires sont détenteurs de labels thématiques (2). Et encore, toutes les candidatures n’ont pas été reçues.

Citons les recalés (pour le moment) : Poitou-Charentes, Limoges, Loire Valley, Annecy… Mais que se passe-t-il au juste dans ce réseau French Tech ? Premiers effets… Le groupe québécois CGI, un poids lourd du numérique, hésitait entre le Canada, New York et Lille… Il a choisi Lille. L'État et SFR sortent de Numergy, nouvel échec du cloud à la française. L’État est sur le point de retirer ses intérêts placés dans l’opérateur de cloud Numergy. Le cloud souverain, piloté par la puissance publique, est donc en train de vivre un nouvel échec, après celui de Cloudwatt, revendu début 2015. L’autre actionnaire SFR, (à 47%), cherche aussi à quitter le navire, d’après Usine Digitale. L’État est présent à hauteur de 33% au travers de la Caisse des Dépôts, avec le groupe informatique Bull (20%), racheté par Atos en 2014. Un prise de participation, qui, comme le prophétisait l’un de nos experts, était vouée à l’échec: «Ce cloud souverain a presque autant de chances de succès que l’idée de créer un moteur de recherche à la française, (lancée en 2005 avec l’initiative Quaero), écrivait sur Frenchweb Olivier Ezratty il y a un an.

Dans le numérique comme ailleurs, les stratégies industrielles de nature protectionnistes ne fonctionnent pas. Ces intermédiaires indispensables à l’#OpenInnovation. L’innovation ouverte nécessite un encadrement. Accélérateurs, incubateurs, fonds de financement se multiplient pour aider au rapprochement de deux univers encore très différents : celui des start-up et celui des grandes entreprises. La France bénéficie d’un contexte dynamique. L’emedia en propose une illustration avec quelques espaces de matching entre jeunes pousses, organisations traditionnelles et/ou investisseurs. ‘’De plus en plus de jeunes diplômés et même d’étudiants se lancent dans la création de start-up’’ note Le Monde et « c’est une vraie révolution culturelle… parce que cela apparaissait à peu près inconcevable il y a quelques années » renchérit Philippe Silberzahn, professeur à EM Lyon, chercheur à Polytechnique, entrepreneur et auteur de l’ouvrage Relevez le défi de l’innovation de rupture.

Le web regorge de portraits robots du parfait créateur de start-up, de conseils pour démarrer. L’open innovation : une difficulté pour certaines grandes entreprises. Big data et objets connectés. Faire de la France un champion de la révolution numérique. La transformation numérique de l’entreprise et de ses mythes. Ces dernières années, les entreprises ont été fortement touchées par ce qu’elles appellent « la transformation digitale » ou « transformation numérique ».

Si certains phénomènes sont concomitants de l’apparition de ce terme, comme notamment la généralisation de l’usage des smartphones, des tablettes et de l’univers applicatif et matériel qui leur est associé (développement et intégration dans les pratiques de travail et quotidiennes des technologies de travail collaboratif, apps, cloud computing, big data, etc.), les tenants et les aboutissants de cette transformation numérique sont encore assez mal définis. La transformation numérique est vue comme un processus global de transformation qui va conduire l’entreprise à revoir ses modalités de collaboration avec les clients, ses processus de travail internes (organisation digitale) et parfois même son business model. Redonner du sens en période d’incertitude Les mythes font partie de notre quotidien. Les mythes de l’organisation digitale. La fin du travail? Non: le numérique détruit mais crée aussi des emplois. Temps de lecture: 7 min Avec ses anciens abattoirs et boucheries de gros, ses rues pavées et ses maisons en briques, le Meatpacking District est un quartier industriel situé à l’ouest de Chelsea à New York.

Il y a quelques années, lorsque je m’y rendais, ce quartier était moyennement sûr. Il était vide le jour et désert la nuit. En marchant le long des entrepôts et des commerces de bouche désaffectés et des rues mal éclairées, on avait comme une appréhension. Ce n’était ni le Bronx, ni «Alphabet City», mais on ne s’y sentait pas forcément en sécurité. Aujourd’hui, à l’est de la 8e Avenue, le quartier est devenu bobo. Sur la 13e Rue, le Meatpacking District devient même une véritable avenue numérique.

«Non, c’est une ambiance de type Brooklyn», me corrige aussitôt Andrew McLaughlin, 44 ans, avocat, ancien conseiller numérique de Barack Obama puis directeur des affaires publiques de Google, et désormais l’un des fondateurs de la start-up Betaworks. La fin du travail salarié? Rapport_Mettling_-Transformation_numerique_et_vie_au_travail.pdf. Le numérique révolutionne le travail (et voilà pourquoi vous devez vous en soucier) "Je t’aime, moi non plus ! " Le sentiment des salariés sur la numérisation de l’économie traduit tout le paradoxe de ce phénomène. S’il détruit les emplois d’hier, le numérique ne remplace pas le travail.

Il le remodèle. Pour cela, il dispose d’alliés insoupçonnables, bien sous tous rapports, comme l’ordinateur personnel et le smartphone. Dans toutes les poches, ce dernier sape progressivement les fondements de la relation employeurs-salariés. Demain, tous indépendants ? La plupart des individus ont désormais en main des outils que seule l’entreprise fournissait jusqu’ici, leur offrant une puissance de calcul, du stockage, des logiciels, des informations, des contacts, de la formation… Les plates-formes d’intermédiation, comme Amazon, Alibaba, Le Bon Coin, Uber et Airbnb, offrent de multiples opportunités pour utiliser ces outils. Des milliers d’ingénieurs hors les murs L’industrie n’échappe pas à la mutation du travail par le numérique. Une bourse au travail permanente ? Le management à l’épreuve du numérique. Sur le fond des transformations plus profondes du monde du travail, l’essor du numérique est un facteur supplémentaire qui vient mettre le travail à l’épreuve.

Ce point est au cœur des réflexions de la Semaine pour la Qualité au travail qui se déroule du 13 au 17 juin. Cet article s’intéressera en particulier à deux aspects de la complexification des modes de management due au numérique, l’un concernant le chevauchement des différentes formes de coordination et l’autre, le travail à distance. Depuis les années 1980, la recherche d’efficacité économique et l’amélioration de la qualité de service ont continué à nourrir des évolutions organisationnelles structurées autour de la « lean production » (polyvalence, gestion de la qualité totale, « juste-à-temps ») et des « formes apprenantes » (autonomie dans le travail, fort contenu cognitif). Complexification des modes de management : coordination et outils collaboratifs Complexification, numérique et nouveaux enjeux pour le management. Trois start-up qui veulent rendre le travail indépendant aussi sûr que le salariat.

Les coûts énergétiques cachés du cloud computing sans fil. Hausse du CO2. Quand le Web pollue autant que le trafic aérien.