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LE CHOMAGE / TPS DE TRAVAIL

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Loi travail, flexibiliser, une fausse bonne idée ? | BSI Economics. Résumé: - La réforme du marché du travail (ou loi travail) a pour objectif d'améliorer le fonctionnement du marché du travail en favorisant l'embauche en CDI, dont les conditions et les coûts de licenciement seraient redéfinies, et en renforçant l'accès à la formation. - Pour l'instant, la loi travail apparaît déséquilibrée, au détriment du volet de sécurisation des salariés, et à l'avantage du volet de flexibilité pour les entreprises. - A court terme, le contexte macroéconomique en France et en Europe (croissance faible bien qu'en hausse et inflation quasiment nulle) n'est pas propice à ce type de réforme potentiellement récessive et déflationniste. - A long terme, il n'est pas évident que la loi travail réduise le dualisme du marché du travail en France.

Lors de son discours au Conseil Economique Social et Environnement du 18 janvier 2016, le Président de la République François Hollande avait annoncé qu'une réforme du code du travail serait bientôt entreprise. 1. 2. 3. Conclusion. Le chômage baisse, la qualité de l’emploi aussi. Baissera ? Baissera pas ? Tous les mois, les projecteurs sont braqués sur la courbe du chômage. Et c’est le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi en catégorie A qui retient toute l’attention, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas du tout travaillé dans le mois précédent.

Et ça fait deux mois coup sur coup que la ministre du Travail Myriam El Khomri a le sourire : le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a diminué de 27 800 entre août et octobre (– 2,8 % sur un an). Au total, ils n’étaient plus « que » 3 478 000 en France métropolitaine. Mais il n’y a pas qu’eux. Dans les chiffres mensuels du chômage, il faut aussi compter avec les catégories B (ceux qui ont travaillé moins de 78 heures) et C (plus de 78 heures). Evolution des catégories A, B, C, D et E. Une activité réduite qui recouvre des réalités très différentes, pointe également une autre étude du Laboratoire d’économie et de sociologie du travail (Lest) de l’université d’Aix-Marseille. Plus de 75% des Français travaillent désormais dans le secteur tertiaire. LE SCAN ÉCO - L'Insee offre un tableau complet des 28,6 millions de Français actifs.

On y apprend que plus des trois quart travaillent dans le secteur tertiaire, que presque 90% des actifs sont salariés, et que les trois-quarts sont en CDI... Dans les «Tableaux de l'économie française 2016» publiés ce mardi, l'Insee consacre une partie de sa vaste étude sur l'emploi en France, et sa répartition par activité. On y apprend notamment que la France est devenue plus que jamais un pays de service. • 25,8 millions de Français occupent un emploi en France Sur les 50,8 millions de Français de plus de 15 ans (en 2014), 28,6 millions sont «actifs» au sens du Bureau international du travail. . • 75,2% des Français «occupés» travaillent dans le secteur tertiaire Sur les 25,8 millions de Français «occupés», plus des trois-quarts travaillent dans le secteur tertiaire, tandis que l'industrie ne représente plus que 13,9% des emplois, la construction, 6,6%, et l'agriculture, 2,8%. 30 ans de chômage de masse en France... Pourquoi ?

LE SCAN ÉCO/VIDÉO - Même en période de croissance soutenue, le taux de chômage en France n'est jamais retombé sous les 7% depuis 1983. Quelles sont les raisons de ce mal français ? Explications. Comment croire que la France parviendra à retrouver le plein emploi quand cela fait trente ans que le chômage de masse s'est installé? Pas une seule année depuis 1983, le taux de chômage de notre pays n'est retombé sous la barre des 7%. LE SCAN ÉCO / INFOGRAPHIES - Qui sont les chômeurs en France? • Un taux de chômage moyen de 9% ces trente dernières années En moyenne en France, le taux de chômage de ces trois dernières décennies atteint 9%. LE SCAN ÉCO - Comment les crises financières dopent les scores de l'extrême-droiteLE SCAN ÉCO / INTERVIEWS CROISÉES - Le chômage est-il devenu une fatalité en France?

• 2015, année noire pour la France Pourtant, au cours des deux dernières années, le chômage a diminué de manière continue dans l'ensemble des pays développés de l'OCDE, atteignant environ 7%. Non, le chômage des jeunes ne baisse pas. « Le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans a diminué de 4 % sur l’année.

Il s’agit de la première année de baisse sensible du chômage des jeunes depuis 2010. » Au moment de commenter la publication des chiffres du chômage de décembre, Myriam El Khomri, la ministre du Travail, a réutilisé ce 27 janvier une technique habituelle : elle a d’abord commenté d’un air grave la hausse du chômage. Puis a fini par relativiser ce premier constat en se félicitant de la réduction du chômage des jeunes. Le problème ? Cette annonce est imprécise et déforme quelque peu la réalité, car le chômage des jeunes augmente. Certes, l'année dernière, comme l'a annoncé Myriam El Khomri, les chômeurs de moins de 25 ans de catégorie A inscrits à Pôle emploi ont diminué de 4 %, soit 21 900 jeunes chômeurs de moins.

Elles regroupent les demandeurs d’emploi ayant travaillé quelques heures. Par ailleurs, le taux de ­chômage n’est lui-même pas le seul indicateur à prendre en compte. Pourquoi il faut défendre les 35 heures. Et revoilà – pour la énième fois – les 35 heures sur la sellette ! A défaut, sur quoi d’autre le patronat, la majorité des économistes, les mécontents de tous bords, les libéraux, les conservateurs qu’ils soient de droite, du centre et d’une partie la gauche, les groupies du ministre des Finances et les habitués du Café du commerce pourraient-ils passer leurs nerfs et trouver une explication au chômage de masse, à la (très) faible croissance économique et à la déprime collective qui a saisi le pays ? Les 35 heures sont le pendant économique de l’islam radical : tout le monde peut leur taper dessus et les accuser de tous les maux de la Terre, sans que personne n’ose prendre leur défense.

Ce qui en fait un bien commode bouc émissaire. Eh bien, soit. Je vais donc me sacrifier, et perdre, aux yeux de mes confrères, le peu de respectabilité qui me reste en tant qu’économiste en refusant d’adhérer à ce consensus quasi général. Sur ce point, effectivement, il n’y a pas photo. Chômeurs découragés : un "échec" du gouvernement pour Rebsamen - Les Echos. Les inégalités sur le marché de l'emploi en six graphiques. INFOGRAPHIE - D'un côté des salariés en CDI relativement épargnés par les turpitudes du marché de l'emploi, de l'autre des personnes en CDD et en intérim qui enchaînent des contrats de plus en plus courts... Les inégalités face à l'emploi se sont accrues avec la crise. • Trois salariés sur quatre en CDI, une proportion stable depuis 15 ans Contrairement à une idée reçue, l'emploi en CDI ne recule pas dans l'Hexagone. En 2012 selon l'Insee, 76,6% des salariés étaient en contrat à durée indéterminée, une part très stable depuis le début des années 2000.

A la même date, 8,5% des salariés étaient en CDD et 2% intérimaires. • Les salariés en CDD et en intérim signent des contrats de plus en plus courts Le marché du travail n'évolue pas à la même vitesse pour tout le monde. D'un autre côté, les salariés en CDD et en intérim font face à une précarité croissante: ils enchaînent des contrats de travail de plus en plus courts. . • Les salariés en CDD et en intérim sont plus souvent jeunes. Diplômes, secteurs, indemnités... Le vrai visage du chômeur en France.

A quoi ressemble le demandeur d'emploi moyen ? Réponse avec les chiffres de l'Unédic et une infographie. Les sans-emploi ont beau être de plus en plus nombreux, il reste toujours particulièrement difficile d'en dessiner les traits tant la réalité du chômage est variée. L'Unédic, qui verse les indemnités aux demandeurs d'emploi, lève le voile sur ces actifs pas comme les autres. La moitié des demandeurs d'emploi se sont inscrits après une fin de CDD ou de contrat d'intérim Premier constat, le licenciement n'est pas la voie principale vers le chômage : il ne concerne qu'un tiers des personnes indemnisées, à fin décembre 2011.

Dans les grandes lignes, le chômeur indemnisé est peu diplômé (55,2% n'ont pas le bac), a généralement cotisé plus de 2 ans avant de se retrouver au chômage (à 46,7%) et est affilié au régime général (intérimaires et intermittents comptent pour moins de 20%). Le chômage en Europe entre 2000 et 2011. Webdoc : le chômage | la-croix. Dessine moi l'éco - Le chômage.