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Nov 2013 : motion de départ

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« Libération » cherche la parade à la chute des ventes. Encore marqués par l'attaque armée qui a fait un blessé grave à Libération il y a une semaine, les salariés devaient se retrouver en assemblée générale, mardi 26 novembre à midi.

« Libération » cherche la parade à la chute des ventes

A l'ordre du jour : les économies exigées par les actionnaires. « Cette fois, on est vraiment dans le dur », reconnaît un journaliste, qui pense toutefois que les membres de l'équipe sont conscients des difficultés actuelles. « C'est une réalité que les gens ont bien en tête. » L'équation est simple à formuler, plus difficile à mettre en oeuvre : il faut économiser 3 millions d'euros tout en se développant. Les chiffres sont éloquents : la diffusion de « Libé » est descendue aux alentours de 100 000 exemplaires par jour à la rentrée 2013, soit un recul de 16,5 % par rapport à ses résultats de 2012 - certes gonflés par la présidentielle remportée par François Hollande.

Dans ce contexte, MM. Le « deal » suggéré aux salariés devrait proposer la préservation des emplois contre un effort collectif. Le personnel de Libération vote une motion de défiance. Les salariés de Libération ont adopté mardi une motion de défiance contre la direction et un plan d’économies présenté la veille.

Le personnel de Libération vote une motion de défiance

Cette motion réclame «le départ des deux coprésidents du directoire (Nicolas Demorand et Philippe Nicolas) afin de rendre possible la mise en place d’un vrai projet de développement et d’un plan d’économies légal et crédible». Elle a été adoptée par 187 voix (89,9%) contre 21 et 8 bulletins blancs et nuls. La direction a présenté lundi d’un plan d’économies de 3 à 4 millions d’euros, avec notamment une baisse des salaires de 10% en moyenne, graduée selon les niveaux de salaires.

«Quel que soit le résultat du vote, les actionnaires soutiennent le directoire», avait déclaré à l’AFP, avant le vote, François Moulias, représentant de la société Bruno Ledoux, qui s’exprimait au nom des actionnaires du journal. Les salariés réclament le départ de la direction. Libération, la nausée du capital. Libération a voté une motion demandant le départ des deux dirigeants du journal.

Libération, la nausée du capital

Etat des lieux. La situation de Libération empire, si cela était encore économiquement possible… Le journal est dans le rouge, les ventes sont au plus bas – l’année 2014 pourrait commencer sur une chute de 20% comparé à janvier 2013, sans un rebond incroyable des ventes kiosques -, et les salariés viennent de voter à une écrasante majorité (89,9%, sur un total de 216 votes, un record pour ce journal pourtant très souvent secoué par ce genre d’initiatives) une motion qui demande rien moins que le départ de la direction !

La motion stipule très clairement « Les salariés de Libération réunis en assemblée générale, ce mardi 26 novembre 2013, réclament le départ des deux co-présidents du directoire de Libération afin de rendre possible la mise en place d’un vrai projet de développement de cette entreprise et d’un plan d’économie légal et crédible. » Le message est limpide. Restauration Exaspération. Demorand réclame le départ des salariés. Rien ne va plus à « Libé ».

Demorand réclame le départ des salariés

Hier, les salariés du quotidien, réunis en assemblée générale, votaient à 90% une motion de défiance à l’encontre de leur directeur de la publication. Aujourd’hui, ce dernier, en concertation avec lui-même, vient de voter à 100% une autre motion de défiance à l’égard, cette fois-ci, de l’ensemble du personnel du journal. A l’issue de ce vote, M. Demorand : "Démissionner serait lâche" Face à la fronde, Demorand ne veut pas partir. Libération : «Il fallait une médiation» Que faire quand, pour la quatrième fois, une direction se voit contestée ?

Libération : «Il fallait une médiation»

A Libération, Bruno Ledoux, promoteur immobilier et désormais actionnaire principal aux côtés de l’homme d’affaires Edouard de Rothschild, opte pour le soutien aux deux cogérants : Nicolas Demorand et Philippe Nicolas. Ces derniers ont été visés par une motion de défiance votée à 89,90 %, mardi 26 novembre, lors d’une assemblée générale convoquée à l’origine pour discuter d’un plan d’économies. Lire : « Libération » : les salariés réclament le départ de la direction Entretien avec François Moulias, représentant de l'actionnaire Bruno Ledoux, et avec Nicolas Demorand qui estime « qu'être aimé n'est pas un métier ».

Il expose ses projets pour le quotidien et le site. Pourquoi soutenir la direction après une nouvelle motion de défiance ? François Moulias : Les actionnaires ont soutenu la direction avant même le résultat du vote. On parle de crise de confiance. La direction n'est-elle pas affaiblie ? M. FM : Non. M. Une lettre des élus de Libération à Nicolas Demorand.