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Gaz & Pétrole Schiste

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Le court avenir du pétrole de schiste vu par Goldman Sachs. Jusqu’ici tout va bien, affirme la banque Goldman Sachs.

Le court avenir du pétrole de schiste vu par Goldman Sachs

A ceci près que sans une intensification radicale des forages, le boom du pétrole de schiste dans le Dakota du Nord menace de prendre fin dès 2015. La production de pétrole de schiste* du Dakota du Nord devrait poursuivre sa spectaculaire croissance jusqu’en 2023, promet Goldman Sachs, avant d’amorcer une chute presque aussi rapide. Dès 2015 toutefois, les puits qui fournissent pour l’instant la quasi totalité de la production, forés au centre de la formation géologique de Bakken, devraient entrer en déclin, d’après le détail d’une analyse diffusée fin septembre auprès d’investisseurs par la banque d’affaires américaine : Source : Goldman Sachs, septembre 2013.

En très fort développement depuis 2010, la formation de Bakken a permis d’extraire en juillet 874 000 barils par jour, grâce aux techniques de fracturation hydraulique et de forage horizontal. Le pari est audacieux. [ajout 11 oct.] (Données compilées par moi-même) Source : J. Gaz de schiste, la grande escroquerie, par Nafeez Mosaddeq Ahmed. A en croire les titres de la presse américaine prédisant un essor économique dû à la « révolution » des gaz et pétrole de schiste, le pays baignera bientôt dans l’or noir.

Gaz de schiste, la grande escroquerie, par Nafeez Mosaddeq Ahmed

Le rapport « Perspectives énergétiques mondiales 2012 » de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) annonce en effet qu’à l’horizon 2017 les Etats-Unis raviront à l’Arabie saoudite la place de premier producteur mondial de pétrole et accéderont à une « quasi autosuffisance » en matière énergétique. Selon l’AIE, la hausse programmée de la production d’hydrocarbures, qui passerait de quatre-vingt-quatre millions de barils par jour en 2011 à quatre-vingt-dix-sept en 2035, proviendrait « entièrement des gaz naturels liquides et des ressources non conventionnelles » (essentiellement le gaz et l’huile de schiste), tandis que la production conventionnelle amorcerait son déclin à partir de… 2013. Une chute aussi brutale rend évidemment illusoire tout objectif de rentabilité. De la panacée à la panique. La contestation contre le gaz de schiste essaime dans le monde. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Alors que de plus en plus de pays autorisent l'exploration et l'exploitation des pétrole et gaz de schiste, les contestations se succèdent.

La contestation contre le gaz de schiste essaime dans le monde

Samedi 19 octobre, ils doivent être des milliers à manifester, en France (à Paris, Toulouse, Lille ou Nice), aux Etats-Unis, Canada, Angleterre, Allemagne ou encore Roumanie à l'occasion de la Journée mondiale contre le gaz de schiste. Car si ces hydrocarbures non conventionnels font miroiter aux entreprises et aux pays revenus, recettes fiscales et emplois – jusqu'au rêve d'une indépendance énergétique –, ils sont vivement critiqués pour leurs conséquences néfastes sur l'environnement ainsi que sur le climat.

Tour d'horizon de ces mouvements d'opposition. Voir notre infographie : "Gaz et pétrole de schiste, des positions diverses" En Roumanie : le recul de Chevron C'est une victoire importante remportée par les opposants au gaz de schiste. Les opposants, eux, ne l'entendent pas de cette oreille. Gaz de schiste : les vrais enjeux.