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Crise

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Déficit public : la crise a bon dos. Marsupilami92 - flickr CC 138 milliards d'Euros, vous avez bien lu ! Cela correspond au déficit des comptes de l'Etat Français pour 2009, que la Cour des Comptes vient de valider, tout en émettant quelques réserves. Et surtout en précisant au passage que : « la dégradation des finances publiques n'était pas due uniquement à la crise ».Face à ces chiffres qui donnent le tournis, le Président n'a trouvé qu'une basse polémique pour éviter le sujet : « Vous savez, quand on pense à ce qu'a fait François Mitterrand en ramenant l'âge légal du départ à la retraite de 65 à 60 ans... On aurait beaucoup moins de problèmes s'il s'était abstenu. » - Source Le Point Pourquoi ne pas expliquer, plutôt que malgré les diverses aides et exonérations : que la baisse des recettes a un impact direct sur le financement des retraites et que vous préférez, par facilité, allonger la durée de cotisation !

Et des sommes dépensées en communication/propagande ? Du même auteur. La Grèce préfigure la Tiers-Mondialisation de l’Europe, par Bernard Conte. La cure d’austérité drastique à laquelle la Grèce est sommée de se soumettre trouve son modèle dans les politiques d’ajustement structurels qui ont été imposées par le FMI aux pays du sud après la crise de la dette déclenchée par la remontée des taux de la Fed en 1982, note l’économiste Bernard Conte. A l’époque, comme aujourd’hui, la véritable difficulté consistait à faire accepter aux peuples de supporter le coût de la crise. Mais depuis lors, les politiques permettant de faire passer ces purges amères ont été peaufinées, prévient-il, rappelant que l’OCDE a rédigé à toutes fins utiles un guide décrivant les stratégies à employer en de telles circonstances.

On peut par exemple y lire que « si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. Par Bernard Conte, Maître de conférences à l’université de Bordeaux, 12 mars 2010 L’exemple du Tiers-Monde en 1982 Réduire le déficit de l’Etat. Grèce: Marianne brise l'omerta sur l'un des principaux responsables de la crise. L'austérité économique n'affecte pas les dépenses militaires. Quelle époque formidable ! La planète implose à cause de la dette publique, on rogne sur les dépenses de santé ou d'éducation, les problèmes alimentaires mondiaux sont loin d'être réglés, la pénurie d'eau menace… Mais il est un secteur qui se porte à merveille : les dépenses militaires mondiales, qui enregistrent en 2009 une croissance de 8% sur l'année précédente et un bond spectaculaire de 49% depuis l'an 2000.

Le XXIe siècle est bien parti. Chaque année, le rapport du l'Institut international de recherches sur la paix de Stockholm ( Sipri ), rendu public mercredi et qui fait référence en la matière, fournit la même matière à s'indigner , ou tout au moins à regarder avec un brin de cynisme la façon dont tourne la planète. Au total, les dépenses militaires planétaires se sont élevées l'an dernier à 1 531 000 000 000 dollars.

Ne cherchez pas à prononcer ce chiffre, il est trop gros pour entrer dans notre domaine lexical. Avec une pointe d'humour presque britannique, le Sipri souligne :

Making off

Finances publiques : le rapport que Sarko n'a visiblement pas lu. Le premier d'entre eux livrait des conclusions intéressantes, peu explicitées dans les constats et recommandations énoncées par Nicolas Sarkozy à son assistance. Le rapport sur la situation des finances publiques, réalisé par Paul Champsaur et Jean-Philippe Cotis, donne en effet quelques résultats gênants pour l'argumentaire sarkozyen. 1. Le déficit structurel du budget s'est aggravé en de 2000 à 2003, puis à nouveau en 2007 et 2008. Qui gouvernait la France depuis 2002 ? 2. La hausse des dépenses publiques, en valeur relative, provient des prestations sociales (y compris retraites).

Parmi les 5 catégories de dépenses publiques, les charges d’intérêts de la dette ont baissé de 4 à 3% du PIB depuis 1996 grâce à la baisse des taux d'intérêt. Mais les auteurs du rapport notent que «les marges de baisse aujourd’hui sont épuisées»: les taux ne baisseront plus. 9.