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Glyphosate

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Chiffres rassurants, rapport flippant : la méthode Générations Futures – Bunker D. Le Jeudi 6 avril 2017, l’association anti-pesticides Générations Futures, en guerre contre le glyphosate, dévoilait les résultats de sa dernière étude [1][2]. Les échantillons d’urine de 30 individus ont été analysés à la recherche de la substance herbicide. Les chiffres sont tout à fait rassurants ; et pourtant, le rapport de Générations Futures fait peur. Encore une fois, dans la même veine que la campagne de Greenpeace Belgique contre le glyphosate (cf mon dernier article), on oublie toute contextualisation et balance des données et comparaisons inquiétantes mais pourtant dénuées de la moindre pertinence. Et le pire dans tout ça, c’est que des journalistes suivent aveuglément. Deux leviers pour faire peur Les résultats sont les suivants : on a trouvé du glyphosate dans tous les échantillons, avec une concentration moyenne de 1,25 μg/L, et une concentration maximale de 2,89 μg/L [1][2].

Second levier, et pas des moindres, la comparaison au seuil des 0,1 μg/L. Journalisme perroquet. Glyphosate & Cancer - Médifact #14. Glyphosate, un débat empoisonné - La méthode scientifique. Glyphosate : Christopher Portier, mensonges, lobbying et hypocrisie. Christopher Portier, l’un des principaux conseillers du CIRC sur le glyphosate et l’un des auteurs du rapport de 2015 sur la probabilité cancérigène du glyphosate, possède une définition très conceptuelle du conflit d’intérêts. Depuis plusieurs années, le CIRC défend sa mesure dans son monographe sur le glyphosate concernant l’aspect cancérigène. Mais Christopher Portier se trouve au milieu d’un énorme scandale qui a été révélé par le site Risk Monger et on a également une traduction française sur le blog de Seppi qui est disponible.1 2 Les conflits d’intérêts Christopher Portier Il a établi le potentiel cancérigène du glyphosate alors qu’il avait un contrat de consultant pour des firmes juridiques qui allaient attaquer Monsanto en prétendant que l’herbicide provoquait le cancer chez les humains.

Et il avait conclu ce contrat dans les mêmes semaines avant la publication du rapport par le CIRC. 160 000 dollars pour cancérigéner le glyphosate ? Christopher Portier Les Portiers Papers. Zététique et journalisme - #2-22 - Glyphosate et surenchère. Glyphosate : « De l’obscurantisme naît la théorie du complot » | Conspiracy Watch. Entretien avec Emmanuelle Ducros Emmanuelle Ducros (Twitter / @emma_ducros ; arrière-plan captures d’écran Francetvinfo.fr) Le glyphosate est devenu un sujet de discorde brûlant mêlant politiques, médias, ONG et scientifiques. Le dossier consacré par le magazine « Envoyé spécial » à la molécule commercialisée par Monsanto sous le nom de Roundup, diffusé jeudi 17 janvier sur France 2, a suscité de nombreuses critiques publiques, de la part de journalistes comme Géraldine Woessner (Europe 1), Mac Lesggy (M6), Emmanuelle Ducros (L’Opinion) et de scientifiques comme Marcel Kuntz (CNRS).

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a reçu plusieurs centaines de signalements en quelques jours selon Ozap.com. Conspiracy Watch : Vous avez vu la série de reportages qu’« Envoyé spécial » a consacré au glyphosate. Emmanuelle Ducros : J’ai été plutôt agréablement surprise par le premier reportage, qui organisait la rencontre entre deux formes d’agriculture, l’une bio, l’autre conventionnelle. E. E. Envoyé Spécial et Glyphosate: l’escalade de l’intox. Le glyphosate, principe actif de divers herbicides tels que le RoundUp, fait parler de lui fréquemment ces dernières années. Dernier épisode en date, une soirée Envoyé Spécial lui est dédiée sur la chaîne télévisée France 2 le 17 janvier 2019. Au cours des 2h de reportage, sont abordés pêle-mêle des notions de toxicité, son classement par plusieurs organismes d’évaluation, mais aussi des affaires de manipulation et des études de cas.

Avant, pendant et à la suite de l’émission, de nombreux échanges ont éclos sur les réseaux sociaux à propos des arguments diffusés ; et le 22 janvier, France Info publie alors un article de réponse aux critiques reçues. C’est cette situation de double fact-checking que nous proposons de décortiquer à présent, d’abord en reprenant les points cités par France Info puis plus largement. I) Une réponse point par point aux airs d’écran de fumée A/ Pierre, feuille, ciseaux, puits empoisonné B/ Issue du procès Dewayne Johnson contre Monsanto F/ Le glyphotest WordPress: Le glyphosate est-il cancérogène ? Par Hervé Le Bars - SPS n°323, janvier / mars 2018 Le glyphosate est une substance active d’herbicide couramment employée en agriculture et qui est au centre d’une âpre controverse quant à sa dangerosité. Depuis sa mise sur le marché en 1974, il a fait l’objet d’un très grand nombre d’études scientifiques à travers le monde concernant son mode d’action, son efficacité, sa toxicité, son écotoxicité, son caractère mutagène, cancérogène, reprotoxique (toxique pour la reproduction) ou perturbateur endocrinien.

Le moteur de recherche d’articles scientifiques Google Scholar renvoie plus de 200 000 résultats sur la requête « glyphosate », ce qui indique que la recherche scientifique mondiale a été très active autour de cette substance. Pourtant, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC, une des agences dépendant de l’OMS) a jeté un pavé dans la mare en déclarant le glyphosate « cancérogène probable » pour l’Homme (groupe 2A) dans un avis publié le 20 mars 2015.

Génotoxicité. Glyphosate sur France 2 : décryptage de deux heures de désinformation. Jean-Paul Krivine et Hervé Le Bars, avec la commission agriculture de l’Afis - janvier 2019 Introduction « Glyphosate : comment s’en sortir ? » est le titre de l’émission du magazine Envoyé spécial présenté par Élise Lucet diffusé le 17 janvier 2019 sur France 2. Cette émission de près de deux heures a été suivie par 2,8 millions de téléspectateurs. Chacun jugera selon sa sensibilité la portée des témoignages et l’usage permanent de l’émotion suscitée par la mise en scène de personnes malades. On constatera également qu’en deux heures d’émission, la parole est largement donnée à des militants, mais jamais ne sont interrogés des représentants d’agences sanitaires (par exemple l’ANSES en France) ou d’institutions comme l’Académie d’agriculture ou l’Académie de médecine. Les références sont données en minutage sur la version de l’émission mise en ligne sur youtube France 2. Le labour contre l’agriculture de conservation ?

Cette réalité, certes plus complexe, n’est pas exposée. Conclusion. L’émission Envoyé spécial sur le glyphosate - Quand des contrevérités sont encore diffusées en prime time ... Communiqué de presse de l’Afis - Paris, le 25 janvier 2019 - Contact 07 82 62 69 82 Le magazine Envoyé spécial présenté par Élise Lucet et diffusé le 17 janvier 2019 sur France 2 était entièrement dédié au glyphosate. Tout comme l’émission Cash Investigation consacrée aux pesticides diffusée il y a trois ans [1], également présentée par Élise Lucet, les différents reportages constituant l’émission ont diffusé un discours partisan au détriment d’une information référencée et complète.

À l’époque, le CSA avait rappelé à l’ordre la chaîne de télévision en demandant « aux responsables de France Télévisions de veiller à respecter, à l’avenir, leurs obligations en matière de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information, telles que prévues à l’article 35 du cahier des charges » [2].

Visiblement, cet avis est resté totalement ignoré. L’Afis a procédé à une analyse précise et circonstanciée du reportage [3]. Références : [5] « Le cadre réglementaire européen est-il à revoir ? Chiffres rassurants, rapport flippant : la méthode Générations Futures – Bunker D. Le Jeudi 6 avril 2017, l’association anti-pesticides Générations Futures, en guerre contre le glyphosate, dévoilait les résultats de sa dernière étude [1][2]. Les échantillons d’urine de 30 individus ont été analysés à la recherche de la substance herbicide.

Les chiffres sont tout à fait rassurants ; et pourtant, le rapport de Générations Futures fait peur. Encore une fois, dans la même veine que la campagne de Greenpeace Belgique contre le glyphosate (cf mon dernier article), on oublie toute contextualisation et balance des données et comparaisons inquiétantes mais pourtant dénuées de la moindre pertinence. Et le pire dans tout ça, c’est que des journalistes suivent aveuglément. Deux leviers pour faire peur Les résultats sont les suivants : on a trouvé du glyphosate dans tous les échantillons, avec une concentration moyenne de 1,25 μg/L, et une concentration maximale de 2,89 μg/L [1][2]. Second levier, et pas des moindres, la comparaison au seuil des 0,1 μg/L. Journalisme perroquet. 5 IDEES REÇUES SUR LE GLYPHOSATE. Science Technologies Actions - Communiqué STA : Envoyé spécial désinformation sur...

Est-il vraiment possible de détecter des traces de glyphosate dans une analyse d'urine. Question posée par le 12/10/2018 Tous les jours, retrouvez le fil vert, le rendez-vous environnement de Libération. Le vendredi, CheckNews répond à une question environnement. Bonjour, Dans l’émission Envoyé spécial du 17 janvier, les journalistes ont demandé à un panel de citoyens et de célébrités de se prêter à l’exercice du test urinaire pour définir si oui ou non, on peut détecter du glyphosate dans leurs urines. ✳️ Ils sont citoyens, comédiens, sportifs ou personnalités, et ils ont accepté de se prêter à notre glyphotest.✅ Rendez-vous jeudi pour leurs résultats !

#Glyphosate #EnvoyeSpecial pic.twitter.com/uK4Qc4FIQl — Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) 13 janvier 2019 Ce n’est pas la première fois que ces tests font l’actualité. CheckNews a contacté l’équipe d’Envoyé spécial en charge du sujet (Sébastien Vibert, Tristan Waleckx et Laura Aguirre de Carcer). «Biochek utilise un test ELISA sensible au glyphosate. Que peut-on en conclure ? Pour être rigoureux, personne.

Selon Charles M. Le glyphosate est-il toxique pour les médias ? Le vrai scandale du glyphosate : les « Portier Papers » Une partie des médias, y compris environnementaliste, est moins offensive contre le glyphosate. Mais l’offensive de certains environnementalistes se radicalise toujours plus. A entendre les plus militants, Monsanto est le diable en personne et les agences de sécurité sont à ses ordres. Accusé de tous les maux. Mais est-ce si sûr ? Où l’on voit que Portier le chevalier blanc de la lutte contre le glyphosate, comme le CIRC, seule agence qui ne soit pas vendue à Monsanto (ironie), sont très loin d’être irréprochables… Par exemple, LCP retransmet le discours de Phil Hogan, commissaire européen, à l’Assemblée Nationale.

Terre-Net fait part « Des voix venues d’ailleurs s’élèvent pour démêler le vrai du faux » sur le glyphosate : essentiellement quelques blogs et la Fondation Concorde. Euractiv veut « apporter un peu de sérénité dans le débat européen sur le glyphosate » La source des pseudo-révélations du Monde est essentiellement Christopher Portier. Glyphosate : le complot du CIRC en partie dévoilé par Reuters – faisons le reste ! L'agence Reuters a eu accès à la déposition de M. Aaron Blair, retraité du National Cancer Institute et président du Groupe de Travail du CIRC qui a classé le glyphosate en cancérogène probable, faite dans le cadre d'une action collective pendante devant un tribunal de Californie (action qui est à l'origine des « Monsanto Papers »). Son témoignage est dévastateur : il savait qu'il y avait des données issues de la vaste étude d'une cohorte d'agriculteurs et de leurs conjoints, l'Agriculture Health Study, dont il a été en partie l'auteur et qui, si elles avaient été prises en compte, auraient produit un classement différent, moins préoccupant, du glyphosate.

Il a donc présidé à un classement qu'il savait pertinemment faux, avec des effets considérables. Côté états-unien, les explications données pour la non-publication de ces résultats ne sont pas convaincantes. Mais nous constatons qu'il y a eu des exceptions. Ce serait plutôt la guerre contre la manipulation, la triche... Constance ? Glyphosate et cancer : une étude menée sur plus de 20 ans relance le débat.

Alors que l’Union européenne doit se prononcer le 27 novembre 2017 sur le renouvellement ou non du glyphosate, une étude de grande ampleur publiée dans le Journal of the National Cancer Institute (et non financée par des industriels) ne montre pas de lien entre l'exposition à cet herbicide - le plus utilisé dans le monde - et un risque d’augmentation des cancers ou des lymphomes non hodgkiniens, contrairement à des travaux précédents. Un risque doublé après 20 ans d'exposition Débutée dans les années 90, l'Agricultural Health Study a suivi plus de 50.000 agriculteurs et épandeurs américains en Iowa et en Caroline du Nord et dont 80% utilisaient du glyphosate.

Près de 6.000 cas de cancer ont été observés au cours de ce suivi. Verdict de l'analyse : le glyphosate n’est pas significativement associé à une augmentation du risque de cancer, quelle que soit sa localisation. Cancérogène ou non ? Ce que disent les études précédentes du glyphosate Un risque doublé après 20 ans d'exposition. Le glyphosate n'est pas un perturbateur endocrinien selon l'Efsa. L'agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) a réalisé un état des lieux des connaissances du glyphosate sous l'angle perturbateur endocrinien (PE).

A un mois de sa possible ré-autorisation, elle conclut que ce pesticide n'est pas un PE. L'agence européenne de sécurité des aliments vient de publier ses conclusions concernant les propriétés potentiellement perturbatrices du système hormonal du glyphosate. Elle estime que le niveau de preuve n'est pas suffisant pour lui attribuer une étiquette de perturbateur endocrinien (PE).

"Sur la toxicologie des mammifères, on a conclu que le glyphosate n'a pas de propriétés perturbatrices endocriniennes en fonction de l'information disponible. Une pièce en plus au dossier de ré-autorisation Cette nouvelle information vient compléter le dossier de ré-autorisation de la substance, actuellement entre les mains de la Commission européenne. Le niveau de preuve en question.

Greenpeace & Glyphosate : La comm’ avant les faits – Bunker D. Pourquoi convaincre quand on peut manipuler ? Début décembre 2016, Greenpeace Belgique a lancé sa nouvelle campagne [1]. Dans la lignée de la campagne française contre Leclerc, que ce soit pour appliquer une stratégie type “diviser pour régner”, ou à la recherche de victoires faciles pour justifier des demandes de dons, Greenpeace s’attaque à une enseigne, Brico, à qui elle reproche de vendre du glyphosate.

Après tout, il est probablement plus facile de faire plier un magasin que de convaincre les gouvernements : il suffit d’embrigader le consommateur, ou au moins faire croire qu’on y arrivera. Si elle ne veut pas risquer de perdre sa clientèle, l’enseigne devra agir, et qu’importe si les actions qu’elle doit prendre sont vraiment justifiées ou non. Ce qu’il faut donc, c’est motiver le grand public ; et pour cela, Greenpeace frappe au paroxysme de l’imagerie manipulatrice.

Il ne s’agit pas de convaincre, seulement de manipuler. Affiche de campagne de Greenpeace Belgique Les arguments ?