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Des nouvelles de Fukushima

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Juilet 2013 : L’ex-directeur de la centrale de Fukushima meurt d’un cancer. Masao Yoshida, présent sur le site au moment de la catastrophe, vient de mourir d’un cancer de l’œsophage à 58 ans. Sa maladie n’avait pas été divulguée jusqu’ici. Courrier international 9 juillet 2013 | Partager : L’ancien directeur de la centrale Fukushima Daiichi, Masao Yoshida, qui avait dirigé la gestion du site saccagé lors de la catastrophe de mars 2011, vient de mourir d’un cancer de l’œsophage à 58 ans. "M. Yoshida avait démissionné fin novembre 2011 pour raison de santé, mais sa maladie était restée confidentielle et sa dose de contamination n’a jamais été divulguée par Tepco [Tokyo Electric Power Company, l’opérateur de la centrale]", raconte le Nihon Keizai Shimbun.

Les médecins n’ont pas établi de lien entre sa maladie et les rayonnements pour le moment. En poste depuis 2010 à Daiichi, Masao Yoshida était très respecté par son équipe et avait confié au Mainichi Shimbun qu’il s’était préparé à mourir sur le site en réalisant à quel point la situation était critique. Et le lobby nucléaire retrouve le sourire. Mais c’est pour mieux tourner la page et aller de l’avant sur la voie de l’expansion de l’atome. Deux ans après la catastrophe de Fukushima au Japon, le nucléaire est de retour. Une reprise accueillie avec enthousiasme par tout le gratin de l’atome, du 27 au 29 juin 2013, à Saint-Pétersbourg : États et constructeurs étaient réunis pour la conférence ministérielle internationale de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) organisée par le géant russe du nucléaire Rosatom en même temps que son traditionnel salon industriel.

Plus de 50 % de capacité en plus d’ici à 2035 « L’impact de Fukushima s’est atténué », a confié à La Croix Luc Oursel, le président du directoire d’Areva, très actif dans les couloirs de ce forum. « La demande est bel et bien repartie. Dans les pays disposant déjà de centrales, comme en Grande-Bretagne ou en Finlande. 70 réacteurs en construction Alors que plus de 400 réacteurs sont déjà actifs dans le monde, environ 70 sont en construction. Février 2013: Le sarcophage de Tchernobyl sous la menace d'un effondrement. Le bâtiment des turbines s'est écroulé, faisant craindre le relâchement de poussières radioactives.

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marie Jégo (à Moscou) et Pierre Le Hir Vingt-sept ans après la catastrophe de Tchernobyl du 26 avril 1986, la plus grave de l'histoire du nucléaire, le réacteur numéro 4 de la centrale ukrainienne, située à 140 km de Kiev, fait naître de nouvelles inquiétudes. Mardi 12 février, en début d'après-midi, une partie du toit et des murs en béton d'un bâtiment jouxtant le réacteur s'est effondrée. Laissant craindre une extension des dégâts au sarcophage construit dans l'urgence, en 1986, pour recouvrir les installations sinistrées. Et entraînant l'évacuation, par mesure de précaution, d'environ 80 salariés du consortium Novarka formé par Bouygues et Vinci, qui travaillent sur place à la construction d'une nouvelle enceinte de confinement. C'est aussi la crainte de Vladimir Tchouprov, de Greenpeace-Russie.

Un scénario qu'écarte la direction de la centrale. Octobre 2012 Tepco a minimisé le risque de tsunami. « Il existait une peur latente d'une fermeture jusqu'à ce que des mesures draconiennes de sécurité soient mises en place », indique Tokyo Electric Power (Tepco) dans un rapport intitulé Politique fondamentale pour la réforme du dispositif nucléaire de Tepco. Ce rapport, en forme de confession, reconnaît qu'avant même que le tsunami géant de mars 2011 ne submerge la centrale, la compagnie était au courant du fait que les systèmes de défense et de protection étaient insuffisants, mais qu'elle n'avait toutefois pas agi. « Il y avait cette inquiétude que si de nouvelles et sévères mesures étaient imposées, cela provoquerait une préoccupation sur la sûreté de toutes les centrales existantes », lit-on encore.

En décembre 2011, Tepco avait rendu public un épais rapport sur les causes de l'accident nucléaire de mars 2011, soulignant l'insuffisance de sa préparation. Septembre 2012 : le Japon annonce l'arrêt progressif de sa production nucléaire d'ici 30 ans. Aout 2012 : et si le pire était à venir ? C'est une petite piscine - et un désastre planétaire en puissance. Un cube en béton de onze mètres de profondeur, rempli d'eau et bourré de combustibles nucléaires usagés : 264 tonnes de barres très radioactives !

Depuis un an et demi, ce bassin dit de "désactivation" repose à trente mètres du sol sur le bâtiment ébranlé du réacteur numéro 4 de la centrale de Fukushima-Daiichi. Il n'est plus protégé ni par un toit solide ni par des murs, mais par une simple bâche de plastique blanche. Ce scénario d'apocalypse obsède la plupart des chercheurs Les risques d'une telle situation sont incommensurables. Si, à la suite d'un typhon (dont la saison commence fin août) ou d'un nouveau tremblement de terre, la piscine venait à se vider ou à s'écrouler, la catastrophe qui en résulterait serait probablement sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Sensationnalisme ?

Je prie pour que, dans les semaines à venir, une violente tornade saisonnière ne s'abatte pas sur la centrale. " - sur PC / Mac. Août 2012 : quelques aspects actuels de la crise. Avec le temps, puisqu’on n’en parle presque plus, on pourrait penser que la crise nucléaire est terminée. Oui, la crise spectaculaire, avec ses explosions, ses émanations gigantesques, ses déplacements de population, est terminée. Mais la crise nucléaire est maintenant permanente au Japon. Difficile de faire une synthèse. Car cette catastrophe n’aura sans doute pas de fin. Voici plutôt quelques aspects actuels de cette crise nucléaire permanente, abordée par thèmes. Nouvelles sur l’ex-centrale de Fukushima Daiichi Unité 1 Le scénario du pire est confirmé : il y a eu meltdown et rupture de confinement.

Depuis qu’il avait été mis sous tente par Tepco, le réacteur 1 ne faisait plus trop parler de lui. Unité 2 Un nouveau thermomètre semble défectueux : le thermocouple "TE-2-3-69N1" montrait une température anormalement élevée de 144°C le 22 juillet 2012. Unité 3 Le 11 juillet 2012, un robot n’est pas revenu de l’une de ses explorations dans le réacteur n°3. Unité 4 Fuites et pannes Pollution Santé. Juillet 2012 : Rapport de la commission indépendante sur la catastrophe nucléaire de Fukushima : la vérité dévoilée. Pourquoi la vérité dévoilée ? Parce que le rapport de la commission indépendante nommée par le parlement japonais dénonce nombre de mensonges et d’erreurs sur la catastrophe nucléaire : risques sismiques sous-évalués, impréparation de l’opérateur, collusions, négligences de sécurité, suivi sanitaire des personnels et des populations insuffisant… Bref une catastrophe créée par l’homme, qui pourrait en tous points se reproduire ailleurs dans le monde tellement les causes sont indépendantes de la géographie.

Fidèle contributeur du blog de Fukushima, Jean-Marc Royer présente dans cette page un résumé commenté du rapport de la commission nippone, judicieusement comparé à l’analyse de l’autorité de sûreté nucléaire française. A la fin de son article, l’auteur suggère que ce remarquable rapport japonais, disponible en anglais, soit traduit dans son intégralité afin de pouvoir le diffuser largement en France. Pierre Fetet -oOo- (Résumé et commentaire) par Jean-Marc ROYER.

Au Japon, l'atome se réveille. Japon : les anti-nucléaires manifestent par milliers à Tokyo - Japon / Nucléaire. Les Japonais ont fait comprendre leur volonté de sortir du nucléaire en manifestant par milliers dans les rues de Tokyo ce dimanche 29 juillet. Pour marquer le coup, ils ont également créé une chaîne humaine pour encercler symboliquement le Parlement. La centrale de Fukushima Daïchi est encore sur toutes les lèvres au Japon. En juin dernier, le Premier ministre Yoshihiko Noda a décidé de redémarrer deux réacteurs nucléaires, relançant de plus belle la contestation. Cette dernière manifestation s'est produite en contrecoup au rapport qui accable le gouvernement et Tepco, propriétaire de la centrale accidentée, publié il y a quelques jours. Janick Magne, représentante au Japon des Verts à l'étranger, était à la manifestation. Elle pense que le vent pourrait bientôt tourner. « Il y a plusieurs personnes au sein du gouvernement qui commencent à réaliser que c’est vraiment sérieux, déclare-t-elle.

Juin 2012 Le réacteur n° 1 de la centrale de Fukushima inquiète. Mai 2012 : Alerte à Fukushima ! C’est un général américain qui a sonné l’alarme : ce qui était à craindre est en train de se profiler à l’horizon, menaçant tout l’hémisphère nord. Il s’appelle Albert N.Stubblebine, et ce général retraité de l’armée américaine a publié récemment un communiqué en tant que président de la NSF (Natural Solution Foundation), affirmant que la situation à Fukushima est en train d’empirer. Que ce soit par l’évaporation de l’eau dans les piscines, ou en raison de l’effondrement possible de la structure, ce serait d’après lui tout l’hémisphère nord qui pourrait devenir en grande partie inhabitable, si le pire arrivait. lien Sa déclaration est sur cette vidéo On se souvient de l’interview récente du diplomate Akio Matsumura qui déclarait comment la catastrophe en cours de la centrale de Fukushima pouvait finalement se transformer en un évènement capable de mettre en péril toute vie sur Terre. vidéo Revenons à la piscine du N°4.

L’image illustrant l’article provient de « lamauvaiseherbe.net » Mars 2012 : Fukushima, un an après. Lors du dernier GA d’ATTAC du mois de février, il a semblé plus que pertinent de rédiger un article sur la catastrophe nucléaire de Fukushima. En effet, à l’heure où vos lirez ces lignes, le 11 mars 2012 devrait être très proche. Soit une année, jour pour jour, après cette terrible tragédie. Malheureusement, les informations que l’on serait en droit d’attendre du gouvernement japonais et de la communauté internationale, sont introuvables. Rien de très clair sur la contamination des divers radioéléments dans l’atmosphère, l’océan, sur la population, les aliments, etc. L’objectif de cet article est de réaliser une synthèse sur ce qui s’est réellement passé à Fukushima, puis d’essayer de comprendre où en est la catastrophe aujourd’hui, et enfin quelles sont les conséquences de l’accident.

Le tout en essayant de supprimer au maximum les éléments techniques… L’accident de Fukushima Les conséquences de la catastrophe Et pendant ce temps, c’est la population qui subit. No tags for this post. Février 2012 : A Fukushima, des maires français face à "l'ennemi invisible" LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Mesmer "Quand je vois défiler ces magnifiques paysages de Fukushima aujourd'hui contaminés, je ne peux m'empêcher de penser à ma région et de m'interroger sur le devenir de ces territoires. " La remarque a fusé, empreinte d'une réelle émotion. Par la fenêtre du bus, l'adjoint au maire de Chinon (Indre-et-Loire), Yves Dauge, admire la nature généreuse du département de Fukushima. Des rizières au repos, d'immenses forêts, le tout sur fond de montagnes enneigées sous un soleil accroché dans un ciel sans nuages.

Une vraie carte postale qui séduit Yves Dauge comme les sept autres élus français venus passer quelques jours dans ce département du nord-est du Japon. Avec un objectif : "Voir comment les autorités locales japonaises gèrent la crise nucléaire et ses conséquences. " Quelques jours pour s'immerger dans un territoire marqué par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, et surtout par le pire accident nucléaire depuis Tchernobyl. Décembre 2011 : Fukushima, le début de la fin. Au moment où l’on apprend que 8% du territoire Japonais, soit 30 000 km2, est perdu pour des dizaines d’années, et que les scientifiques profitent de l’opportunité offerte, pour découvrir ce qui va arriver avec le corium, le directeur de la centrale de Fukushima, malade, se refuse à imaginer que la catastrophe y soit pour quelque chose.

En effet, Masao Yoshida âgé de 46 ans, a dû quitter son poste le 28 novembre 2011 pour être hospitalisé ; TEPCO refuse de confirmer la cause exacte de sa maladie, mais comme il est présent sur le site depuis le 11 mars, il est facile d’en comprendre la raison. 3 ouvriers sont déjà morts depuis l’accident, et là aussi TEPCO se refuse à l’imputer à l’exposition aux radiations. lien Mais, pour la première fois, le 12 novembre 2011, des journalistes ont été autorisés à visiter les ruines de Fukushima Daiichi, et David Guttenfelder en a profité pour prendre des photos pour le compte de la prestigieuse revue « National Geographic ».

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