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Santé mentale

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Psychose : l’étonnante performance du cerveau sujet aux hallucinations. Comment le cerveau peut-il voir des choses qui n’existent pas et être sujet à des hallucinations ? © Thomas Tolkien, Flickr, CC by 2.0 Psychose : l’étonnante performance du cerveau sujet aux hallucinations - 2 Photos La psychose est une maladie mentale qui se caractérise par une perte de contact avec la réalité. Elle est parfois associée à des changements dans la perception, au point que l’individu voit ou ressent des choses qui ne sont pas réelles : il a des hallucinations, qui peuvent s’accompagner de croyances irrationnelles. Les hallucinations visuelles sont particulièrement fréquentes dans la schizophrénie.

Mais comment des personnes « saines » peuvent un jour être amenées à avoir des hallucinations ? Des éléments de réponse se trouvent dans la façon dont le cerveau peut interpréter la réalité. Par exemple, en entrant dans une pièce, une forme noire se déplaçant rapidement peut être difficile à identifier. Que voyez-vous ? Voici une image en couleurs. À voir aussi sur Internet. SANTE MENTALE A L'INTERNATIONAL. Santé mentale en régions (France) Définitions Santé Mentale. Tour d'horizon de la santé mentale. Sites officiels SANTE MENTALE en France. Créativité et maladies mentales auraient des racines génétiques communes. Une créativité accrue pourrait être liée au risque de développement de troubles bipolaires ou d'une schizophrénie. © Riccardo Cuppini, Flickr, CC by-nc-nd 3.0 Créativité et maladies mentales auraient des racines génétiques communes - 3 Photos Des études épidémiologiques avaient déjà montré une surreprésentation des personnes atteintes de certains troubles mentaux et de leurs familles dans les professions créatives, mais sans pouvoir dire si cette association reposait sur des facteurs génétiques ou environnementaux au sens large.

Dans une étude publiée lundi par la revue britannique Nature Neuroscience, une équipe de chercheurs islandais a montré que les mutations génétiques associées à un risque accru de développer une schizophrénie ou un trouble bipolaire pouvaient également être liées à une créativité accrue, au sein d'un échantillon de plus de 86.000 Islandais. Cette association a également été retrouvée dans des études portant sur près de 9.000 Suédois et 18.500 Néerlandais. Dépression, douleurs lombaires et cervicales : les maux du siècle ? En 2012, 350 millions de personnes de par le monde ont été confrontées à la dépression.

Une enquête confirme qu'en 2013 cette maladie entre parmi les problèmes de santé récurrents. © lightpoet, shutterstock.com Dépression, douleurs lombaires et cervicales : les maux du siècle ? - 2 Photos « D'importantes et prévisibles causes de détérioration de la santé, en particulier les troubles musculo-squelettiques graves et les troubles mentaux et comportementaux n'ont pas reçu l'attention qu'ils méritaient », explique Theo Vos, auteur d'une récente étude parue dans The Lancet et professeur à l'université de Washington. Selon cette étude, la détérioration de la santé serait due à l'effet combiné du vieillissement de la population dans les pays développés et de l'accroissement de la natalité dans les pays en voie de développement, où la santé laisse parfois à désirer.

Solitude, soucis de santé, problèmes professionnels : la dépression peut s'expliquer par de très nombreuses raisons. Un lien entre anorexie mentale et autisme ? L'anorexie mentale est une maladie qui frappe souvent les femmes, à partir de l'adolescence. L'image que la patiente a d’elle-même est déformée, et ne reflète pas la réalité. Un trait autistique ? © Luaxan, deviantart.com, cc by 3.0 Un lien entre anorexie mentale et autisme ? L’anorexie mentale, c’est bien connu, est un trouble des comportements alimentaires. D’une façon générale, les patients anorexiques présentent des caractéristiques comportementales particulières : une fascination pour certains détails, une tendance à tout centrer autour de soi ou la manifestation d’une rigidité comportementale. C’est pourquoi le Britannique Simon Baron-Cohen et ses collègues du Centre de recherche sur l’autisme de l’université de Cambridge ont tenté de mesurer l’importance des traits autistiques chez des adolescentes atteintes d’anorexie.

Être anorexique, c’est être moins empathique Ce travail se base sur un corpus de 66 jeunes filles souffrant d’anorexie mentale, âgées de 12 à 18 ans. Les arcanes de l'information mentale. L'autisme, une maladie complexe. Dépression : mieux vaut vivre seul que mal accompagné. Le peintre Vincent van Gogh s’est suicidé en 1890 après plusieurs années de dépression. © The Yorck Project, Wikimedia Commons, PD Dépression : mieux vaut vivre seul que mal accompagné - 2 Photos Selon les estimations du ministère de la Santé, près de 20 % des Français connaîtront au cours de leur vie un épisode dépressif.

Cet état de malaise peut conduire à une véritable dépression, se caractérisant par un profond désarroi et un manque de goût pour la vie. Bien qu’elle soit plus présente dans les pays développés, cette pathologie peut toucher n’importe qui, à n’importe quel âge et ce, toutes classes sociales confondues. La dépression peut frapper brusquement, après un événement traumatisant, ou s’insinuer discrètement et lentement dans le quotidien, jusqu’à devenir chronique. Selon cette étude, l’un des secrets d'une vie sans déprime serait d'être heureux en couple. © SalFalko, Flickr, cc by nc 2.0 Sur le même sujet.

Mieux comprendre les Toc, troubles obsessionnels compulsifs. Se laver fréquemment les mains, vérifier sans cesse que l’on a bien fermé le gaz… Nous connaissons tous ces gestes ou rituels qui sont des symboles des troubles obsessionnels compulsifs, ou Toc. Mais cette maladie cache souvent un malaise profond et s’avère handicapante à divers degrés au quotidien. Reconnus comme une pathologie anxiogène par le corps médical, les troubles obsessionnels compulsifs (aussi appelés Toc) représentent la seconde cause de consultation psychiatrique après les troubles de l’humeur. Ils apparaissent le plus souvent au moment de l’adolescence. La pose du bon diagnostic est toujours difficile, car l’observation des premiers symptômes n’évoque pas forcément la survenue réelle des troubles généraux.

Ces derniers imposent une réelle dépendance quotidienne aux obsessions-compulsions à la personne touchée par cette pathologie. L'obsession de la propreté fait partie des troubles obsessionnels compulsifs les plus fréquents. © Master2, StockFreeImages.com. Du vieillissement cérébral à la maladie d’Alzheimer, décryptage scientifique. Dépression : de la déprime au burn-out. Les arcanes de l'information mentale. Mieux comprendre les Toc, troubles obsessionnels compulsifs. Se laver fréquemment les mains, vérifier sans cesse que l’on a bien fermé le gaz… Nous connaissons tous ces gestes ou rituels qui sont des symboles des troubles obsessionnels compulsifs, ou Toc. Mais cette maladie cache souvent un malaise profond et s’avère handicapante à divers degrés au quotidien.

Reconnus comme une pathologie anxiogène par le corps médical, les troubles obsessionnels compulsifs (aussi appelés Toc) représentent la seconde cause de consultation psychiatrique après les troubles de l’humeur. Ils apparaissent le plus souvent au moment de l’adolescence. La pose du bon diagnostic est toujours difficile, car l’observation des premiers symptômes n’évoque pas forcément la survenue réelle des troubles généraux. L'obsession de la propreté fait partie des troubles obsessionnels compulsifs les plus fréquents. © Master2, StockFreeImages.com. Sans titre. Schizophrénie : les plis du cerveau pourraient-ils être des marqueurs ?

Durant la période fœtale, le cerveau prend sa forme caractéristique : le cortex se plisse. Des perturbations de ce plissement pourraient être un marqueur de la schizophrénie. © Inserm Schizophrénie : les plis du cerveau pourraient-ils être des marqueurs ? - 2 Photos Découvrez notre dossier complet sur le cerveau La forme du cerveau – et plus précisément celle de ses plis corticaux – constitue-t-elle un marqueur de schizophrénie ?

Ce travail a été conduit par Arnaud Cachia et ses collègues de l’unité Inserm 894/Université Paris-Descartes, centre de psychiatrie et neurosciences à l’hôpital Sainte-Anne (Paris). L’objectif des scientifiques était alors de vérifier si « l’on retrouvait des similarités anatomiques du cerveau » entre les patients présentant des signes neurologiques et ceux qui n’en avaient pas. En France, la schizophrénie serait présente chez 1 % de la population. © Djuliet, Flickr CC by nc-nd 2.0 Les différences apparaissent peu marquées. A voir aussi sur Internet. Les hommes oublient plus tôt que les femmes. Les femmes auraient une meilleure mémoire que les hommes, peut-être grâce aux hormones féminines. © Ken Mattison, flickr, cc by nc nd 2.0 Les hommes oublient plus tôt que les femmes - 2 Photos Perdre progressivement la mémoire est un phénomène naturel lors du vieillissement, qui ne signifie pas nécessairement que l’individu risque de développer une démence comme Alzheimer.

Au niveau anatomique, cette maladie se caractérise par une accumulation de plaques de protéines amyloïdes dans le cerveau. Certaines personnes, porteuses de l’allèle APOE ε4, présentent un risque plus élevé de la développer. Des chercheurs de la Mayo Clinic ont étudié l’effet de l’âge, du sexe et du gène APOE ε4 sur la mémoire, la structure du cerveau et l’amyloïde β chez des adultes. Pour cela, ils ont examiné la structure du cerveau de 1.246 personnes de 30 à 95 ans qui avaient une fonction cognitive normale. 1.209 avaient entre 50 à 95 ans et 37 entre 30 à 49 ans pour être plus précis.

Sur le même sujet. Medscape France - Informations & Ressources médicales pour médecins | Medscape France. Troubles psychiatriques et différences culturelles. Médicaments : rien de nouveau sous le soleil ? « Le pipeline des nouveaux médicaments en psychiatrie est désespérément vide, les efforts de recherche en neurosciences sont plus fondamentaux que cliniques. Les psychiatres doivent donc chercher à utiliser les médicaments dont on dispose d’une manière créative hors des normes habituelles et à recourir à d’autres thérapies comme l’'électroconvulsivothérapie. » Ce texte est tiré d’'un Journal Watch NEJM de décembre 2014.

Cette stagnation n’est pas propre à la psychiatrie, elle touche les autres domaines, neurologie cardiologie, cancérologie… Alors que fait l’'industrie pharmaceutique ? Elle bricole avec des vieux produits dormant dans les tiroirs ou déjà commercialisés, les associe et les présente, avec l'’aval des autorités politiques, comme des nouveautés (par exemple naltrexone + bupropion). Vous allez certainement dire : ce grincheux ne connait pas les progrès spectaculaires dans le traitement de l’'hépatite virale C chronique. Tout savoir sur le sommeil. SylvieRoyant-Parola Psychiatre Domaine en pleine exploration, le sommeil ne révèle ses secrets qu’au fur et à mesure des travaux des chercheurs et des cliniciens. Curieusement alors qu’il occupe le tiers de notre vie, l’Homme éveillé a longtemps ignoré la physiologie et les pathologies liées au sommeil. Nos connaissances ne progressent que depuis les années 1950. C’est dire combien la discipline est nouvelle.

Le sommeil nous fascine tous, car il nous concerne intimement. Le manque de sommeil peut diminuer les performances scolaires. © DR Dans ce dossier, nous allons découvrir les conséquences du manque de sommeil sur la santé. Tet1, la protéine qui efface les vieux souvenirs. Les souris de laboratoire sont très utiles pour étudier le fonctionnement du cerveau. Dans cette expérience, les auteurs se sont intéressés à l’extinction de la mémoire chez ces rongeurs. Ils ont mis en évidence une protéine, appelée Tet1, qui joue un rôle clé dans le processus. © Miles Cave, Flickr, cc by nc nd 2.0 Tet1, la protéine qui efface les vieux souvenirs - 2 Photos La mémoire est une fonction cérébrale essentielle qui permet d’emmagasiner les souvenirs des expériences vécues. Cependant, au fur et à mesure des années, les traces du passé s’effacent et de nouveaux souvenirs prennent place dans le cerveau.

Il est ainsi très difficile de se remémorer son enfance avec précision. Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) viennent d’éclaircir une part du mystère. Au vu de l’abondance des protéines Tet dans le cerveau, les chercheurs suspectaient depuis plusieurs années qu’elles y jouaient un rôle important. Des souris mutantes incapables d’adapter leur mémoire. Les arcanes de l'information mentale. Ça fait peur : imaginer autrui souffrir plaît aux psychopathes. Comparaison de l’activité cérébrale d’une personne faiblement psychopathe (à gauche) et plus hautement psychopathe (à droite), en imaginant la souffrance d’autrui. © Decety, Chen, Harenski and Kiehl, Frontiers in Human Neuroscience, cc by sa 3.0, 2013 Ça fait peur : imaginer autrui souffrir plaît aux psychopathes - 2 Photos Un psychopathe est une personne insensible, manipulatrice et n’éprouvant aucun remords.

Le pourcentage de psychopathes est élevé dans les prisons par rapport à la population générale, où il est d’environ 1 %. Les psychopathes manquent d’empathie, une réponse émotionnelle essentielle pour bien vivre en société. Mais, la psychopathie a-t-elle une cause neurologique ? Les faits : pas d’empathie dans le cerveau d’un psychopathe L’empathie nous motive à prendre soin d’autrui. Pour comprendre le dysfonctionnement de l’empathie chez ces personnes, les chercheurs ont utilisé l’IRM et observé le cerveau de 121 détenus américains âgés de 18 à 50 ans. Mais ce n’est pas tout. Mieux comprendre les Toc, troubles obsessionnels compulsifs. Se laver fréquemment les mains, vérifier sans cesse que l’on a bien fermé le gaz… Nous connaissons tous ces gestes ou rituels qui sont des symboles des troubles obsessionnels compulsifs, ou Toc. Mais cette maladie cache souvent un malaise profond et s’avère handicapante à divers degrés au quotidien.

Reconnus comme une pathologie anxiogène par le corps médical, les troubles obsessionnels compulsifs (aussi appelés Toc) représentent la seconde cause de consultation psychiatrique après les troubles de l’humeur. Ils apparaissent le plus souvent au moment de l’adolescence. La pose du bon diagnostic est toujours difficile, car l’observation des premiers symptômes n’évoque pas forcément la survenue réelle des troubles généraux. Ces derniers imposent une réelle dépendance quotidienne aux obsessions-compulsions à la personne touchée par cette pathologie. L'obsession de la propreté fait partie des troubles obsessionnels compulsifs les plus fréquents. © Master2, StockFreeImages.com.

Mémoire : chronologie d'une exploration. Le trouble bipolaire : âge d'apparition du trouble bipolaire et pronostic. Le trouble bipolaire est fréquent, il touche 2 à 3 % de la population, est souvent méconnu et incorrectement traité. Un article paru dans le Journal of Pediatrics de mai 2007, The poor prognosis of childhood-onset bipolar disorder, montre que le trouble bipolaire peut apparaître dans l'enfance et que sa gravité est alors plus grande. Les auteurs (américains, allemands et hollandais) ont étudié chez 480 malades adultes d'une cinquantaine d'années ayant un trouble bipolaire bien caractérisé l'histoire de leur maladie, notamment l'âge auquel elle a débuté.

Le trouble bipolaire est apparu avant 12 ans chez 14 % d'entre eux, entre 13 et 18 ans chez 36%, entre 19 et 29 ans chez 32 % et après 30 ans chez 19 %. Les malades chez lesquels le trouble est apparu tôt étaient globalement plus atteints et avaient des cycles plus rapides. Lorsque le trouble bipolaire a débuté tôt le traitement spécifique n'a été entrepris qu'après une longue période d'évolution, en moyenne 16 ans. Les psychiatres ne diagnostiquent pas et ne traitent pas à temps les troubles bipolaires ! Dépression : de la déprime au burn-out.