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La domesticité à l'époque coloniale "Algérie"

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Le corps colonial. Domestiques et domesticités. Cette manifestation scientifique s’adresse prioritairement aux doctorants et jeunes docteurs en Histoire, Histoire de l’Art, Archéologie et Littérature. Le thème de la domesticité prend corps dans l’histoire sociale et culturelle mais aussi dans l’histoire des représentations, ouvrant dès lors une brèche pour une approche littéraire et artistique. Par « domestique », on entendra, dans son acception la plus large, l’individu qui est au service d’un autre dans un rapport de subordination, sans en être nécessairement la propriété (esclaves, palefreniers, précepteurs, aumôniers, secrétaires, gouvernantes, bonnes, prostituées). Alors même que, dans l’Antiquité, le statut d’ « esclave » relève d’une catégorie juridique rigide, la catégorie de « familiers » opère une mutation aux époques ultérieures.

Avant le milieu du XVIIIe siècle, la plupart des dictionnaires définissent en effet le « domestique » comme « celui qui est d’une maison, sous un même chef de famille ». Appel à communication : « Domestiques et domesticités. Servir un maître de l’Antiquité à nos jours » (date limite : 10 janvier 2016). – Diwan. Cette manifestation scientifique s’adresse prioritairement aux doctorants et jeunes docteurs en Histoire, Histoire de l’Art, Archéologie et Littérature.

Le thème de la domesticité prend corps dans l’histoire sociale et culturelle mais aussi dans l’histoire des représentations, ouvrant dès lors une brèche pour une approche littéraire et artistique. Par « domestique », on entendra, dans son acception la plus large, l’individu qui est au service d’un autre dans un rapport de subordination, sans en être nécessairement la propriété (esclaves, palefreniers, précepteurs, aumôniers, secrétaires, gouvernantes, bonnes, prostituées). Alors même que, dans l’Antiquité, le statut d’ « esclave » relève d’une catégorie juridique rigide, la catégorie de « familiers » opère une mutation aux époques ultérieures. Avant le milieu du XVIIIe siècle, la plupart des dictionnaires définissent en effet le « domestique » comme « celui qui est d’une maison, sous un même chef de famille ». De l'enracinement et du déracinement. Notes Pierre Bourdieu, «The Attitude of the Algerian Peasant toward Time » (trad. Gerald Williams), in Julian Pitt-Rivers (éd.), Mediterranean Countrymen, Paris-La Haye, Mouton, 1964 ; « La maison kabyle ou le monde renversé », in J.

Pouillon et P. Maranda (éds), Échanges et communications. Mélanges offerts à Claude Lévi-Strauss à l’occasion de son 60e anniversaire, Paris-La Haye, Mouton, 1970, p.739-758 ; « Les stratégies matrimoniales dans le système de reproduction », Annales, 4-5, 1972, p.1105-1127 ; Esquisse d’une théorie de la pratique, précédé de trois études d’ethnologie kabyle, Genève, Droz, 1972.

P. Michael Herzfeld, Cultural Intimacy, Londres, Routledge, 1997, p.109. Sur la modernité de la nostalgie, voir Marilyn Ivy, Discourses of the Vanishing: Modernity, Phantasm, Japan, Chicago, University of Chicago Press, 1995. Tout au long du texte, j’emploie les translittérations des termes kabyles utilisées par Bourdieu pour faire référence à ses catégories. James W. L. P. P. P. P. P. REGARDS COLONIAUX SUR LA FAMILLE MUSULMANE (1830-1870) – 2. SCENE DE RUE : FEMME EUROPÉENNE ET FEMMES ARABES A BÔNEAlbum de la dation Zoummeroff attribué au colonel Pujat (1848-1917) officier des Affaires indigènes. Avant d’entrer dans le vif de notre sujet, il paraît nécessaire de préciser les raisons pour lesquelles les officiers des Bureaux arabes ont retenu notre attention parmi d’autres acteurs de l’histoire coloniale. Pour appréhender la rencontre coloniale sur le terrain du genre, il nous fallait identifier des sources susceptibles d’émaner de personnes directement impliquées, à la fois d’un point de vue social et politique.

En d’autres termes, il était impératif de partir du témoignage de véritables acteurs du choc colonial, c’est-à-dire de ceux qui vécurent au plus près des indigènes et si possible de façon continue. Ainsi posé, l’objet de notre recherche écartait ces récits de voyage qui, à partir d’expériences fugitives, prétendaient affranchir à l’époque la métropole sur la réalité des mœurs algériennes. Chapitre I I. II. III. Richard. Algérie: Publication: "Les femmes algériennes dans la guerre" | Women Living Under Muslim Laws. Djamila AMRANE Les femmes algériennes dans la guerre, Plon, 1991 ; Des femmes dans la guerre d'Algérie, Karthala, 1996.

Le mouvement national, la guerre d'Algérie : une affaire d'hommes. Il faut attendre les années 1980 pour que les premières études brisent le silence sur la place qu'y occupent les femmes. Mais les titres se comptent sur les doigts d'une main jusqu'à la soutenance, à l'Université de Reims en 1988, de la thèse, fondatrice, de Djamila Amrane.

Elle est publiée sous le titre Les femmes algériennes dans la guerre chez Plon en 1991, et suivie par Des femmes dans la guerre d'Algérie en 1996 chez Karthala [1]. Mohamed Harbi, dans Le FLN, mirages et réalité des origines à la prise du pouvoir [2] soulignait que les femmes avaient été un « apport considérable » et que, sans elles, les luttes armées urbaines n'auraient pas eu la même portée. La guerre a, en effet, mobilisé des énergies auparavant négligées. Qu'en reste-t-il une fois l'indépendance acquise ? Par: Claude Liauzu Notes. Djamila AMRANE, Les femmes algériennes dans la guerre, Plon, 1991 ; Des femmes dans la guerre d'Algérie, Karthala, 1996. 1Le mouvement national, la guerre d'Algérie : une affaire d'hommes. Il faut attendre les années 1980 pour que les premières études brisent le silence sur la place qu'y occupent les femmes.

Mais les titres se comptent sur les doigts d'une main jusqu'à la soutenance, à l'Université de Reims en 1988, de la thèse, fondatrice, de Djamila Amrane. Elle est publiée sous le titre Les femmes algériennes dans la guerre chez Plon en 1991, et suivie par Des femmes dans la guerre d'Algérie en 1996 chez Karthala1. 2Mohamed Harbi, dans Le FLN, mirages et réalité des origines à la prise du pouvoir2 soulignait que les femmes avaient été un « apport considérable » et que, sans elles, les luttes armées urbaines n'auraient pas eu la même portée. La guerre a, en effet, mobilisé des énergies auparavant négligées. 6Par quels cheminements, dans quelles conditions les femmes participent-elles à la lutte armée ? 7Qu'en reste-t-il une fois l'indépendance acquise ?

Normaliser l'assujettissement. La réglementation française de l'emploi du personnel de maison subsaharien au xxe siècle. Nombreux sont les sociologues qui, depuis une dizaine d’années, ont mis en exergue l’essor dans les nations industrialisées des services domestiques, notamment en France (Angeloff 2003 ; Avril 2003 ; Puech 2004). Témoignant de l’accroissement des inégalités à l’échelle mondiale, ce secteur d’activité est essentiellement occupé par des femmes originaires d’Afrique, d’Amérique du Sud, d’Asie ou des Caraïbes dont une majorité importante est dépourvue de titres de séjour et rémunérée à des taux horaires dérisoires (Bals 1999 ; Constable 1997 ; Hondagneu-Sotelo 2001 ; Parreñas 2001 ; Deshusses 2005). Ces travaux ont dissipé deux illusions qui avaient prévalu dans les années 1960 : l’hypothèse prospective, pour certains chercheurs, de la fin de la domesticité comme segment professionnel et le postulat structurant, pour la pensée féministe, de l’émancipation par le travail salarié des femmes comme catégorie sociale.

Classement du personnel colonial « 1re catégorie A. - 1re classe. Domestiques et domesticités. Cette manifestation scientifique s’adresse prioritairement aux doctorants et jeunes docteurs en Histoire, Histoire de l’Art, Archéologie et Littérature. Le thème de la domesticité prend corps dans l’histoire sociale et culturelle mais aussi dans l’histoire des représentations, ouvrant dès lors une brèche pour une approche littéraire et artistique. Par « domestique », on entendra, dans son acception la plus large, l’individu qui est au service d’un autre dans un rapport de subordination, sans en être nécessairement la propriété (esclaves, palefreniers, précepteurs, aumôniers, secrétaires, gouvernantes, bonnes, prostituées).

Alors même que, dans l’Antiquité, le statut d’ « esclave » relève d’une catégorie juridique rigide, la catégorie de « familiers » opère une mutation aux époques ultérieures. Avant le milieu du XVIIIe siècle, la plupart des dictionnaires définissent en effet le « domestique » comme « celui qui est d’une maison, sous un même chef de famille ». La hiérarchie « socio-raciale » en Martinique Entre persistances postcoloniales et évolution vers un désir de vivre ensemble - Terra-HN. La société martiniquaise, issue du choc entre des populations fondamentalement différentes, s’est construite à travers le système esclavagiste imposant une stratification « socio-raciale » singulière et fondée sur l’idéologie coloniale et raciste.

Aujourd’hui, elle reste marquée par cette stratification qui génère inégalités et tensions sociales et où notamment les Békés, descendants des premiers colons et maîtres d’esclaves – une minorité représentant à peine 1% de la population – ont maintenu leur position en tant qu’élite économique et sociale. Il s’agira dans cet article de tenter une mise en relief de la complexité des relations symboliques conflictuelles fondées sur des constructions « socio-raciales » entre les différents groupes de la population martiniquaise, en s’interrogeant sur la persistance du colonial et sur sa part transfigurée dans ces relations. La « race » comme construction sociale de « différents » groupes socio-raciaux Les « Noirs » [6] Les Mulâtres Les Indiens. La France et le phénomène exogène: l’être et le néant - En point de mire. Faire suer le burnous … Dossier spécial Afrique : Deuxième papier du dossier spécial France Afrique préparé à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Afrique, offrant une rétrospective des divers aspects occultés de l’histoire de France……..une histoire telle qu’elle aurait dû être enseignée aux écoliers de France.

Paris 10 avril 2010 – La perception du fait migratoire en France, la prise en compte par l’imaginaire français du brassage de la population française et du métissage culturel de sa société, d’une manière subséquente, la représentation des populations immigrées dans le champ visuel et sonore français synthétisée dans les médias ne résultera pas d’une évolution anticipative de la société française quant à la conception qu’elle se fait de sa configuration future. En tant qu’agent économique, un immigré avait une existence par simple accoutumance «paysagère», par familiarisation rétinienne, mais n’était pas reconnu en tant que sujet politique.