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Le street-art rennais est-il à la rue ? L'avis de Tarek. CULTURE. Paris a son exposition Au-delà du street art. A Rennes, rien de tel. Pourtant, l’art urbain (graffiti, collage, pochoir et même tricot sauvage) y est bien présent : poissons de War, géants de MTO… sa reconnaissance officielle serait-elle réservée à des fresques sages sur des murs « autorisés » ? Tarek, auteur de « Paris Tonkar », ouvrage de référence sur le sujet, nous donne son avis. L’artiste Tarek est auteur du livre Paris-Tonkar (1991, éd. ‹‹ La culture graff existe à Rennes. J’ai déjà dit à la mairie que si elle voulait organiser un événement autour du street art, je pouvais faire venir du lourd, comme Invader. Malheureusement, les artistes, et en particulier les street artistes rennais, ne sont pas très intégrés dans la politique culturelle de la Ville.

. « Un beau tag, ça se respecte » Je n’ai jamais vu d’artistes rennais à la Criée. J’ai rencontré une fois la personne qui s’occupe du graffiti à Rennes. . « Le street art touche tous les pays » Rennes, pro-graffiti : de l’art ou du cochon ? « culture art rennes. Graffiti sur les murs de l'ex-usine Kro Le graffiti est un phénomène bicéphale. Les graffeurs commencent tous par le tag sauvage et illégal avant d’acquérir la technique nécessaire à la réalisation d’un graff.

Tantôt vandalisme de bas étage, tantôt érigé en œuvre d’art. La Ville cherche tant bien que mal à accompagner un mouvement en plein essor depuis une quinzaine d’années. En octobre 2002 un projet novateur voit le jour dans la Ville de Rennes. Suite à la rencontre entre les graffeurs de l’association Graffiteam, les services de la ville et les élus de la mairie, un « dispositif graff » est mis en place.

Le "dispositif graff", une aternative à la répression Cependant, ce n’est pas en donnant des espaces légaux aux graffeurs que le vandalisme prendra fin. « Il y a des gens qui sont tagueurs et qui ne font que ça. Les murs de l'ex-usine Kro sont presque tous couverts de graffs. "Pas obligé d’aller au musée pour voir de belles choses" Un plan de substitution est pourtant prévu. Cyril Durand.

Bombe.pdf (Objet application/pdf) Dispositif Graff Rennes. Attention, actuellement, sur les 3 murs de la place St-Michel, seul celui donnant sur la rue St Michel est disponible pour réaliser des pièces entières. Le Réseau Urbain d’Expression Des murs autorisés à la pratique du Graffiti : Suite à un débat organisé entre jeunes rennais, graffeurs, élus et services de la ville lors du Forum des Initiatives organisé à l’occasion des Rendez Vous Jeunes Dans La Ville en octobre 2002, la Ville de Rennes a décidé de mettre en place un dispositif permettant aux graffeurs de pratiquer leur activité en toute légalité.

La gestion de ce dispositif a été attribuée au CRIJ Bretagne (association loi 1901) en partenariat avec la Mission Jeunesse de la Ville de Rennes. Il existe donc à Rennes un dispositif légal permettant aux graffeurs de l’agglomération rennaise d’avoir accès à des surfaces réservées à la pratique du graff et libres d’accès : une trentaine de murs répartis sur la ville de Rennes. Un soutien aux événementiels et animations graffiti : A vos bombes ! Street Art : retour sur dix ans de graffitis légaux sur les murs de Rennes. Pouvez-vous nous décrire votre rôle au sein du dispositif graff ? Ce dispositif représente une toute petite partie de mon travail, il est financé par la ville via le CRIJ à hauteur de 2500 € par an, en terme de temps de travail c’est très faible, cela correspond environ à deux, trois heures par semaine. A côté, je suis le directeur technique de l’événementiel du CRIJ, sur des festivals et des forums comme Tam-tam ou Quartiers d’été, je m’occupe de tout ce qui est sécurité du public, incendie, etc.

L’autre partie de mon temps est consacrée au soutien aux associations de jeunes majeurs, qui ont entre 18 à 25 ans, le dispositif graff rentre dans la partie ‘’dialogue permanent entre les jeunes et les institutions’’. Il est né de l’idée de donner des murs aux graffeurs, pour qu’ils puissent s’exprimer mais qu’ils puissent aussi tout au long de l’année avoir un suivi sur la politique de la ville dans le domaine des graffitis, et participer aux politiques publiques qui les concernent. Dispositif Graff Rennes. L'art sous les bombes. La chasse aux tags coûte 400 000 € à la Ville.

Reportage « Mon mur, il est vilain », s'exclame un brin désabusé Chantal, riveraine du quartier de Cleunay. Devant son grand portail vert, la jeune retraitée s'est fait une raison. Le camion de l'unité anti-tags de la ville de Rennes vient de s'arrêter devant chez elle. Il y a quelques jours, un tag noir a envahi les plaques de béton du mur gris, long de 30 m. « C'est la cinquième ou sixième fois ! Comme de nombreux Rennais, elle a donné « il y a sept - huit ans » son accord pour que la Ville intervienne chez elle.

Sept agents à temps plein Muni d'un jet, Sylvain Dalibard arrose de sable et d'eau (hydrogommage) le malheureux mur pour décaper la peinture. Depuis 1989, cette scène de nettoyage est le quotidien des agents de l'unité anti-tags, constituée de cinq agents. . « Ce service, on le doit aux Rennais », insiste Vincent Maho-Duhamel, conseiller municipal délégué à la propreté publique. 9 000 autorisations « Les propriétaires, les syndics de copropriété, les commerçants... Code pénal. L'infraction définie au premier alinéa de l'article 322-1 est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende et celle définie au deuxième alinéa du même article de 15 000 euros d'amende et d'une peine de travail d'intérêt général : 1° Lorsqu'elle est commise par plusieurs personnes agissant en qualité d'auteur ou de complice ; 2° Lorsqu'elle est facilitée par l'état d'une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur ; 4° Lorsqu'elle est commise au préjudice d'un temoin, d'une victime ou d'une partie civile, soit pour l'empêcher de dénoncer le fait, de porter plainte ou de déposer en justice, soit en raison de sa dénonciation, de sa plainte ou de sa déposition ; 6° Lorsqu'elle est commise à l'encontre d'un lieu classifié au titre du secret de la défense nationale.

Christophe Girard - graffiti. Procès 56 graffeurs. Vendredi 25 mai la Cour d'Appel de Versailles, nouvelle audience dans l'affaire qui oppose la RATP et la SNCF à 56 graffeurs adeptes des peintures illégales sur les tôles des trains. Les plaidoiries des avocats risquent d'être encore une fois agitées. Le 20 janvier 2012 les avocats des parties civiles s'étaient fait remarquer en rendant in extremis leurs conclusions.

Les avocats des prévenus n'avaient donc pas eu le temps nécessaire pour en prendre connaissance, les analyser et répliquer. Certains avocats ne les avaient d'ailleurs pas encore reçues le jour de l'audience. Réponse ironique de l'avocat de la RATP : « Il se peut qu'il y ait eu des problèmes à La Poste, j'ai amené des copies dans le coffre de ma voiture, si la Cour veut bien me laisser 5 minutes…» . Dans cet article (lien), Mediapart expliquait en détail l'origine de l'affaire. Très attendue, l'audience de vendredi ne devrait pas aller à l'encontre de la clémence des premiers volets du procès. - Petit lexique du graffeur. Le street art fait sauter la banque.

Qui aurait cru que Laurence Parisot, la patronne du Medef, était fan de graffitis ? Qu'une œuvre de l'Américain Quick trônait, bien en vue, derrière son bureau avenue Bosquet ? Que la patronne des patrons courait les ventes aux enchères de street art, jetant son dévolu sur des toiles pleines de lettres bubble et autres « blazes » signés Seen, Bando ou Fenx ? Alain-Dominique Gallizia, architecte et grand collectionneur de graffitis, la connaît bien. C'est lui qui a organisé la fameuse exposition « Tag » au Grand-Palais en 2009. Lui aussi qui prêta à Mme Parisot quelques-unes de ses œuvres pour décorer les salons des universités d'été du Medef. « Le graffiti fait toujours de l'effet sur les invités prestigieux comme un Romano Prodi ou un Gerhard Schröder », avance avec malice Gallizia.

L'art urbain est devenu l'art portrait d'une génération où se mêlent une multitude de techniques (aérosol, pochoir, peinture, collage) et une variété d'expressions. 130308_Unidivers_Street art ou street artistes ? Zoom sur les murs de Rennes. On l’aura compris, le tag est un problème politique dans la mesure où les élus régnants désirent maitriser la gestion de l’urbanisme en lui donnant les contours et l’atmosphère qui correspond le mieux à son message électoral et à sa vision de la chose publique. Un autre projet du nom de « Palimpseste » invite les artistes à afficher tour à tour une œuvre éphémère. Le plasticien Zilda est l’auteur de cette exposition à ciel ouvert située sur le mail François Mitterrand. On s’éloigne pourtant de l’idée de créer une œuvre spontanée au détour d’une rue inscrite dans une cartographie localisée et intime – dans sa ville. Encore plus avec l’œuvre du plasticien et graffeur italien Blu, invité par le festival Mettre en Scène pour réaliser une fresque derrière le mur du Théâtre National de Bretagne.

Ici sont impliqués des avantages financiers et techniques et des résonances politiques. Certains d’entre eux accèdent aux galeries. Propres enjeux et stratégies.