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L'entourage

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Les nouveaux pères ne sont pas des gens fabuleux | Slate.fr. Et ils ne méritent pas de médailles. Il n’y a hélas aucune contestation possible : aujourd’hui encore, et partout dans le monde, les mères passent beaucoup plus de temps que les pères à prendre soin de leurs enfants. Pour autant, cette généralité avérée ne doit pas masquer le fait que certains hommes (encore trop peu nombreux) ont décidé de prendre leur paternité à bras le corps et de s’occuper mieux de leur marmaille afin de renverser la tendance et de vivre autant que possible sur un pied d’égalité avec la mère de leur progéniture.

On les appelle les « nouveaux pères ». Une appellation très pratique introduite en 1972, à utiliser dans le cadre des magazines télévisés ou des hebdomadaires de société, puisqu’en deux mots tout est dit. Le « nouveau père » est un « père moderne », qui torche des culs, raconte des histoires, concocte des purées carotte – avocat – céleri. Stop : tout d’abord, figurez-vous que les vrais « nouveaux pères » n’ont aucune envie d’être appelés comme cela.

Laissez les parents apprendre. Martine raconte que toute la parenté venait de passer au salon. Fred, son bébé de six semaines, trônait dans les bras de grand-maman. Au bout d’un petit moment, le petit se met à gigoter de plus en plus en chignant. Martine se lève pour le prendre des bras de sa belle-mère, en disant à voix haute qu’il est fatigué et qu’elle va l’endormir. Mais la grand-mère se détourne d’elle et déclare que ce bébé n’a pas l’air fatigué du tout. À ce moment-là, notre concentration est totale sur cet enfant. On le voit s’agiter de plus en plus et on sait qu’il est fatigué. Mais ces deux ou trois premiers mois sont si fragiles! Nous sommes si nombreux à piétiner ce jardin naissant avec les meilleures intentions du monde. Je me suis demandé pourquoi le papa du petit Fred n’avait rien dit pour protéger la mère de son bébé. Être la mère ou le père d’un enfant ne ressemble à rien d’autre.

Rating: 9.9/10 (10 votes cast) Rating: +8 (from 10 votes) Laissez les parents apprendre, 9.9 out of 10 based on 10 ratings. Remarques et ingérence. Composer avec l’ingérence dans nos choix [Les vacances des VI] Posted by Madame Sioux on 6 août 2013 · 7 Commentaires C’est insupportable hein, toutes ces remarques ? Dès l’annonce de la grossesse jusqu’à l’adolescence de notre progéniture, avec un gros pic d’opinions exprimées (bien que non requises) autour de la prise en charge et les soins apportés au nouveau-né.

Il y a le coup du portage, le coup des pleurs, les avis sur l’allaitement, sur le nombre de biberons donnés par jour, sur la façon de gérer les nuits, sur ce qu’on leur donne (ou pas) à manger, les jeux auxquels on les laisse jouer, la TV qu’on leur laisse regarder (ou pas)… Puis viennent les avis sur notre façon d’accompagner ou de (ne pas) sanctionner les colères de nos enfants, leur agitation, leur politesse toute relative, leur comportement dans les lieux publics, etc. A ce sujet, j’avais beaucoup aimé la vision de Marine, du blog Une Chambre A Moi, évoquant les remarques sur sa récente et 3e grossesse : Voici l’avis de N.