Le SNAV a son label développement durable. Les engagements des TO, agences et réceptifs qui souhaitent labelliser leurs produits, porteront sur les transports, l’hébergement, la restauration, les activités et l’environnement social. Ce n’est pas peu fier que Christian Orofino, président de la commission tourisme durable du SNAV, a – enfin – pu présenter le tout premier label "SNAV du tourisme durable". Soutenu par l’OMT, le projet, dans les cartons depuis plusieurs années, peut désormais voir le jour. "Toutes les activités économiques ont un voir plusieurs labels alors qu’il n’y a aucun label national déposé dans le tourisme pour les tour-opérateurs, les agences et les réceptifs", explique Christian Orofino. C’est désormais chose faite. L’objectif de ce label est de garantir aux consommateurs l’origine, la traçabilité et la qualité des produits touristiques packagés. Les engagements portent sur les transports, l’hébergement, la restauration, les activités et l’environnement social.
Club Med : "Le changement climatique a un impact sur notre stratégie" A l'occasion de la semaine du développement durable, l'Echo touristique donne la parole à des experts du tourisme sur ces questions. Agnès Weil, directrice du développement durable du Club Méditerranée, détaille la stratégie du groupe. L'Echo touristique : Quel est votre stratégie pour réduire les émissions de CO2 et votre impact sur le climat ?
Agnès Weil : La politique CO2 du Club Méditerranée repose sur trois piliers complémentaires. Le premier, c'est la réduction des besoins en énergie par la conception même des villages (orientation, enveloppe des bâtiments, ventilation, éclairage naturel...). Le deuxième pilier, c'est d'utiliser efficacement l’énergie, avec des équipements performants : chaudières à haut rendement, appareils à faible consommation, gestion technique des bâtiments (GTB)... Enfin, le troisième pilier est de faire évoluer le mix énergétique vers des énergies moins émettrices de CO2 comme le solaire ou l'hydraulique. Durable : un tourisme sans label est un produit "transparent" et "impalpable" Un label garantirait à nos clients que les professionnels ont souscrit à des engagements pour respecter et valoriser les patrimoines culturels et écologiques des populations - DR : Fotolia Tout d’abord, il faut s’entendre sur la définition du terme "produit touristique".
Un produit touristique est un produit destiné à la vente composé de 2 prestations au minimum : transport + hébergement + activités. Ce qui caractérise la qualité d’un produit c’est une labellisation reconnue. Or il n’existe aucun label concernant des produits touristiques tels que décrits plus haut. Le label fait partie intégrante de notre culture de consommation Autres articles Le dictionnaire Larousse nous donne la définition suivante du label : « Label : étiquette ou marque spéciale créée par un syndicat professionnel ou par un organisme public sur un produit destiné à la vente pour en certifier l’origine, la qualité, les conditions de fabrication ». Notre profession peut être pratiquée par n’importe qui. Tourisme durable : un label pour donner du sens aux produits voyage.
Il y a quelques années, la communication n’était pas ce qu’elle est actuellement, c’est à dire hyper réactive et pro active, accessible, multicanale etc…. Les images fantasmagoriques incitant aux voyages n’étaient disponibles que sur des brochures de Tour Opérateurs, dans des vitrines d’agences de voyages et au travers des campagnes de compagnies aériennes ou d’offices du tourisme. Sans ces représentations de lagon turquoise ou de neige immaculée, pas de déverrouillage de l’imaginaire voyageur. Ces images se trouvaient uniquement chez ceux qui en même temps vendaient des voyages. Compte tenu de ces promesses iconographiques, ces voyages ne pouvaient être que « de rêve ». Les clients devenaient ainsi captifs de nos commerces, n’ayant aucun autre lieu leur proposant de passer du rêve à la réalité. L’insouciance n’est plus de mise Autres articles Un label pour garantir que les voyages ont du sens.
ATR. Ecotourisme, la vague verte. Porté par une éthique légitime ou simple alibi marketing, le tourisme écologique, solidaire, responsable, voire durable s’impose. Qu’importe la destination, on n’y échappe pas. Comme sa fille aînée qui l’accompagne, elle porte une écharpe bleue en coton bio et un cabas en toile du commerce équitable.
Brune, petite, souriante, cette quinqua est médecin dans un hôpital de la banlieue ouest de Paris et mère de trois enfants. Elle patiente, entourée des siens, à l’aéroport de Roissy, en ce premier jour des vacances scolaires de février. Pas mécontente de partir en Malaisie, même si, pour l’instant, la foule compacte qui les entoure n’est pas des plus reposantes.
Comme la plupart des Français, elle n’est pas une acharnée de l’écologie mais se félicite de « consommer chaque jour davantage de produits alimentaires bio et respecter à la lettre les usages du tri sélectif des ordures ménagères depuis belle lurette ». Le touriste moderne peut-il être un bon écocitoyen ? Photo © Accor. Vers des réponses durables ? Les principaux acteurs de l'industrie du tourisme déploient des stratégies de groupe pour modifier leurs activités en interne et influer sur le comportement de leurs fournisseurs. La huitième Semaine du développement durable débute le 1er avril. Si peu d'entreprises du monde du tourisme communiquent à cette occasion, nombre de tour-opérateurs mettent en avant, tout au long de l'année, des initiatives pour un tourisme plus responsable. Pourtant, de nombreux problèmes demeurent : impact sur les ressources naturelles, contribution au changement climatique, conditions de travail...
Quelles stratégies les entreprises du secteur privilégient-elles pour y faire face ? « Étant donné la complexité du sujet, la première étape est d'établir un plan d'action », explique Agnès Weill, directrice en charge du développement durable au Club Med. Pour suivre les effets de ces stratégies, la réalisation d'un écobilan tend à se généraliser. Elles veulent réduire le nombre de brochures non distribuées. Respect de l'environnement - Nous sommes là pour vous | Costa Croisieres. Vacances transat s'engage pour un tourisme durable. Environnement Le pilier « environnement » regroupe des actions touchant la performance environnementale dans nos installations, la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre et les achats responsables.
Préservation des forêts En imprimant nos brochures sur un papier respectant les principes PEFC et FSC, nous respectons les écosystèmes forestiers et les populations locales, permettons à ces dernières de développer une ressource économique durable et réduisons nos émissions de gaz à effet de serre Calcul des émissions de CO2 À la suite du Grenelle de l'environnement, nos partenaires aériens sont encouragés à communiquer sur la quantité de dioxyde de carbone émise au cours du transport.
Les émissions relatives à votre trajet aérien sont accessibles sur le site : Collectivités SOS Villages d'Enfants Ecpat Certifications Pavillon Bleu : cnous appuyons également les efforts des hôteliers qui affichent la certification Pavillon Bleu.