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Les migrations des Roms Balkaniques en Europe Occidentale

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Les migrations des Roms balkaniques en Europe occidentale : mobilités passées et présentes. 1Depuis leur arrivée d'Inde en Europe, l’histoire des Roms a été scandée par plusieurs grandes vagues migratoires.

Les migrations des Roms balkaniques en Europe occidentale : mobilités passées et présentes

À la faveur de ces mobilités, les Roms se sont déplacés vers de nouveaux territoires, ont traversé les frontières étatiques et se sont appropriés des nouveaux espaces socioéconomiques où ils se sont installés. Les migrations observées depuis la chute du communisme à l’est de l’Europe viennent dès lors s’insérer dans une historicité plus longue qu’il convient de restituer si l’on souhaite en comprendre les dynamiques singulières. De fait, comme on le verra dans le présent article, on peut considérer que les déplacements de l’après-1989 ne constituent pas en tant que tels une rupture décisive, mais qu’ils font partie intégrante d’une vague migratoire amorcée dans les années 1960 avec l’ouverture de plusieurs États d’Europe occidentale aux flux en provenance de pays est-européens, au premier chef, la Yougoslavie.

Les premières migrations (XVème-XVIIIème siècle) La France contre ses Tsiganes. Le traitement stigmatisant adopté envers les Tsiganes français s’inscrit dans la longue durée et ne peut être appréhendé qu’à la lumière de tout un ensemble de dispositifs législatifs et de politiques discriminatoires qui l’ont précédé.

La France contre ses Tsiganes

L’enracinement tsigane en France est un phénomène ancien puisqu’il remonte au Moyen Âge. Du début du XVe siècle, période de leur arrivée en France, à la première moitié du XVIIe siècle, les Tsiganes ont connu un âge d’or [1]. Mais, par la suite, une série de facteurs entraînent un renversement d’attitude de la part des pouvoirs. De l’accueil au rejet À partir des années 1600, et surtout de la deuxième moitié du XVIIe siècle, le destin de la diffuse « nation bohémienne » bascule. Au XVIIIe siècle, l’opinion administrative englobe la catégorie des « Bohémiens » dans celle des vagabonds, mendiants et gens sans aveu.

L’identification d’un groupe à part L’internement des Tsiganes pendant les deux guerres mondiales L’anti-tsiganisme aujourd’hui. Romeurope dénonce une politique qui "accentue la précarité" et "favorise les comportements racistes" 283 Roms doivent être expulsés, jeudi 26 août, vers la Roumanie dans la journée.

Romeurope dénonce une politique qui "accentue la précarité" et "favorise les comportements racistes"

Le collectif national Droits de l'homme-Romeurope présente ce même jour son rapport sur la situation des Roms migrants en France. Le document de 154 pages dénonce, témoignages à l'appui, une politique répressive qui "accentue la précarité en même temps qu'elle favorise des comportements racistes ou xénophobes" à l'égard des Roms. Romeurope précise en préambule que le nombre de Roms présents sur le territoire est "stable depuis plusieurs années, de l’ordre 10 000 à 15 000 personnes sur l’ensemble du territoire national", concluant que "la réalité est donc très loin derrière les discours politiques qui agitent le spectre d’une 'invasion'" suite à l'intégration de la Roumanie et de la Bulgarie.

L'entorse au droit de libre circulation Une population prise pour cible Romeurope dénonce l'absence d'examen des situations individuelles, qui devrait notamment avoir lieu pour toute décision d'expulsion. Roms : faut-il ouvrir le marché du travail ?