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Qualité de l'information

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Le journaliste du futur sera «augmenté» et «multitâches» Livre Responsable de la stratégie numérique à France Télévisions, Eric Scherer analyse l’avenir d’un métier malmené. «A-t-on encore besoin des journalistes?» , s’interroge Eric Scherer dans un ouvrage paru ce mois-ci aux Presses Universitaires de France. «Oui, absolument», répond à son propre titre le directeur de la stratégie numérique de France Télévisions. Malmenés par les nouveaux médias électroniques, les journalistes ont encore leur mot à dire. Le journaliste du futur sera «multitâches et multimédia», écrivez-vous. L’ère est effectivement au journalisme «enrichi», où tout le monde fait tout: les journaux mettent en ligne des vidéos, les télévisions des articles, les radios des images… La convergence existe aussi du côté du spectateur/lecteur/auditeur, qui peut désormais accéder à l’information indifféremment sur un smartphone, une tablette, un ordinateur ou une télévision.

La télévision, justement, est selon vous la prochaine cible de la révolution internet. Une expérience de data journalisme est lancée à Bordeaux. Une expérimentation de data journalisme, ou journalisme de données, vient d’être lancée au sein de l’ Institut de journalisme de Bordeaux Aquitaine . L’opération, conçue et coordonnée par l’IJBA et AEC, doit durer trois mois. Elle est baptisée « Data Journalisme Lab ».

L’idée, créer un laboratoire de recherche et développement autour d’une forme très innovante de traitement et de diffusion de l’information : la data-visualisation, ou visualisation de données. Le journalisme de données, discipline ambitieuse et très innovante, requiert une bonne dose de rigueur, un peu de temps devant soi mais, surtout, de multiples compétences. Le « Data Journalisme Lab » que viennent de lancer l’ IJBA et AEC à Bordeaux, associe aux côtés des 36 étudiants journalistes en Master 1, dans une dynamique de travail collaboratif, 4 étudiants graphistes et 6 étudiants développeurs.

L’expérimentation fait l’objet d’un Work in progress : Du data journalisme à la data visualisation. Eric Scherer prône un journalisme réinventé et augmenté. Après la fin de la télévision prédite par Jean-Louis Missika et la fin des journaux annoncée par Bernard Poulet, voici logiquement venue la fin des journalistes. Dans un essai percutant et extralucide, A-t-on encore besoin des journalistes ? Manifeste pour un journalisme augmenté, Eric Scherer pose un diagnostic éclairant sur la profession journalistique, confrontée à la plus grande révolution de son histoire. Aujourd’hui directeur de la prospective et de la stratégie numérique du groupe France Télévisions, l’auteur analyse les effets présents et à venir de la révolution de l’information sur les pratiques des journalistes.

Pour lui, la crise à laquelle les journalistes sont confrontés depuis moins de dix ans est "un changement d’époque aussi monumental que l’arrivée du télégraphe au XIXe siècle", une sorte de séisme poussé par trois forces : la numérisation, la mobilité et la personnalisation de l’information. Démocratisation de l’écriture publique "L’abondance remplace la rareté. " Cinq mythes sur l'avenir du journalisme. Il y a peu de professions plus narcissiques que les journalistes. Ils consacrent en général beaucoup de place dans leurs différents médias… aux médias et à l'avenir incertain de leur industrie. Le problème est que les prévisions catastrophiques sont devenues la règle et ne correspondent pas forcément à la réalité.

The Washington Post a entrepris de mettre à mal un certain nombre des idées reçues sur l'avenir des médias. Tom Rosenstiel, l'auteur de l'article et directeur du très respecté «Pew Research Center’s Project for Excellence in Journalism», détruit ainsi cinq mythes sur le journalisme. 1. De nombreux experts ont prédit que l'information en ligne allait faire perdre leurs lecteurs et leur audience aux médias traditionnels, de la presse écrite à la télévision en passant par la radio.

La part de marché des médias dits «pure players» internet comme Slate reste relativement faible même si elle grandit rapidement. 2. 3. 4. 5. C'est la tarte à la crème. Publicité Devenez fan sur. Le journalisme d'enquête, un service essentiel | Nathalie Collard | Médias. Le journalisme d'enquête ne date pas d'hier. Aux États-Unis, il est en quelque sorte né sous la plume de Upton Sinclair, auteur du roman The Jungle, publié la première fois sous forme de feuilleton en 1905 dans le journal Appeal to Reason.

Dans ses textes, Sinclair y décrivait les conditions déplorables de l'abattage des animaux à Chicago. Ses révélations ont mené à l'adoption de la Loi sur l'inspection des viandes. Le travail de Sinclair s'inscrit dans la tradition du «muckraking». Au Québec, une des premières enquêtes menées par un journaliste, et une des plus retentissantes aussi, demeure celle de l'ancien ministre libéral Pierre Laporte. Quand il y a un grand manque de transparence dans nos institutions, le travail du journaliste d'enquête permet de faire jaillir la vérité, observe Guy Amyot, secrétaire général du Conseil de presse du Québec. Le journalisme d'enquête est donc un contre-pouvoir important. WEBJOURNALISME. 11 jobs d’un nouveau genre qui prouvent que le journalisme a de l’avenir.

Le journalisme d’investigation remis au goût du jour. Les nouvelles pratiques journalistiques, c’est aussi l’actualisation de techniques traditionnelles. A Londres, le journalisme d’investigation est redécouvert depuis avril 2010 grâce au « Bureau of Investigative Journalism ». Dans les esprits, le maître mot du journalisme d’investigation c’est l’enquête. Rien de neuf de ce côté là. L’innovation du « Bureau of Investigative Journalism » consiste à utiliser des outils nouveaux en plus des techniques d’investigation traditionnelles. «Le journalisme d’investigation, ce n’est plus uniquement l’enveloppe brune qu’un informateur vous tend au pub, explique son rédacteur en chef Ian Overton, ancien employé de la chaîne ITN et de la BBC. Pour enquêter, le Bureau s’emploie au data journalism en récoltant diverses données sur la toile.

Désintéressée de l’investigation, les médias traditionnels ne financent plus cette branche du journalisme, car l’investigation prend du temps, donc de l’argent. Source: LeTemps.ch Texte rédigé par Coralie Horgue. Du web-documentaire à la web-enquête : L’évolution des pratiques télévisuelles « Horizons médiatiques. Dans un XXIe siècle qui avance, les pratiques journalistiques évoluent et s’adaptent aux nouveaux supports médiatiques. La toile est désormais une source d’inspiration et d’innovation qui poussent les journalistes à devenir multi-supports.

Les pratiques audiovisuelles et télévisuelles tendent également à se développer sur le web et peut-être très bientôt sur de nouveaux téléviseurs interactifs. C’est notamment le cas des web-documentaires ou plus récemment la web-enquête. Les web-documentaires se développent sur la toile et se multiplient. Les projets avec les chaînes de télévision affluent, comme cela fut le cas en France avec la série documentaire « Manipulation », centrée sur l’affaire Clearstream. D’abord diffusée en six épisodes sur France 5, l’enquête a ensuite été adapté pour le web avec la volonté de placer l’internaute « au cœur de l’enquête » d’après le site Internet du documentaire. Le web-documenaire, facteur d’évolution La web-enquête : l’avenir du reportage ? Like this: Les journalistes spécialisés ont toujours la cote. (Agence Science-Presse) Le journalisme scientifique est promis à un bel avenir si l’on en croit les invités à la table ronde «Le journalisme tel que pratiqué aujourd’hui», organisée récemment par la Chaire de journalisme scientifique Bell Globemedia de l’Université Laval.

Cliquer sur la photo pour agrandir Le journalisme spécialisé a sa place dans l’univers médiatique québécois. Parce que le public est bombardé d’informations, il y a davantage besoin d’articles de fond sur des sujets précis pour comprendre les véritables enjeux, pour départir le vrai du faux, selon Pierre Sormany, éditeur et directeur général de Vélo Québec Éditions et de Québec Science. Le public est curieux et ne demande qu’à savoir. Avec l’avènement du web 2.0, le public est appelé à intervenir de plus en plus dans l’actualité. La rapidité avec laquelle circule l’information oblige aussi les journalistes à être présents sur plusieurs plateformes. Journalisme, une vocation plutôt qu'un simple emploi... Le journalisme de données : nouveau journalisme ? - Idées. Je ne sais pas si la presse écrite est morte, mais j'espère que vous aimez les camemberts.

Parce que, chers auditeurs qui êtes aussi des lecteurs de journaux (j'en suis sûre : journaux papier ou numériques), l'avenir est aux camemberts. Oui, le monde du journalisme s'enflamme pour une nouvelle idée : le journalisme de données, en bon français le data journalism. Avis aux amateurs : il sera question de Wikileaks dans cette chronique. Chronique que j'aurais pu intituler : « Albert Londres contre Julian Assange ». Albert Londres, en effet, n'a qu'à bien se tenir, car finie la plume qui croque une ambiance à la première personne, maintenant dans le journalisme, l'heure est à l'infographie. Vous êtes dubitatif ? Essayons une définition plus précise du phénomène : le journaliste de données ne se contente pas d'illustrer un article.

Pensez à un sculpteur qui dégage une forme d'un bloc de marbre, et vous aurez une petite idée du processus de révélation visée par les traitement des données. Storify : une (r)évolution en marche? "Content curator" le terme est barbare mais préparez vous à le lire de plus en plus souvent sur le Net. Cité par le site Owni.fr, Rohit Bhargava, blogueur spécialisé dans les nouveaux médias, définit ainsi cette nouveauté : "Un “Content Curator” est quelqu’un qui continuellement trouve, regroupe, organise et partage le contenu en ligne le plus clair et le plus pertinent sur un sujet spécifique. " C’est en substance ce que Storify vous propose de faire.

Héritier des services de veille d’information comme les alertes Google ou Tweet Deck, le site créé par deux web-entrepreneurs, Burt Herman et Xavier Damman, permet de trier, sélectionner, organiser et enfin d’insérer dans des articles, des informations collectées sur les réseaux sociaux. Dans les faits, Storify associe un moteur de recherche (sur Twitter, Google, Flick et autres) à une interface de mise en page qui permet d’intégrer dans le corps de l’article des tweets, des liens, des images ou des vidéos, d’un simple clic. Martin Bodrero.