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Risques Sanitaires

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Infections à coronavirus. Le virus zika transmis par les moustiques détecté en Martinique et en Guyane. Par Julien Absalon , Avec AFP En Guyane et en Martinique, deux personnes ont été contaminées par le virus zika, une maladie transmise par les moustiques et qui fait partie de la famille de la dengue et de la fièvre jaune et de l'hépatite C.

Le virus zika transmis par les moustiques détecté en Martinique et en Guyane

Le ministère de la Santé, qui a officialisé samedi 19 décembre ces deux cas, dit suivre de très près l'évolution de ce virus potentiellement épidémique. Identifié pour la première fois en 1947, le zika peut entraîner l'apparition de plusieurs symptômes similaires à ceux de la grippe dans les 3 à 12 jours qui suivent la piqûre du moustique infecté. Les malades peuvent ainsi souffrir de fièvre peu élevée, de maux de tête ou encore de courbatures. Des cas d'éruptions cutanées, conjonctivite, douleur derrière les yeux et d'œdème des mains et/ou des pieds ont également été signalés. Un risque en France métropolitaine Face à cette maladie, les femmes enceintes sont particulièrement vulnérables. Alerte européenne à la grippe aviaire. La Commission européenne s’est félicitée des mesures de précaution prises par les deux pays.

Alerte européenne à la grippe aviaire

> Où la maladie a-t-elle été détectée ? C’est dans un élevage de 150 000 poulets du village d’Hekendorp, au Pays-Bas (près d’Utrecht) qu’une souche hautement pathogène du virus de la grippe aviaire a été détectée dimanche 16 novembre. Une interdiction nationale de transport de volailles ou d’œufs a été immédiatement décrétée et l’abattage (au gaz selon les médias néerlandais) de toutes les volailles de l’exploitation devait être terminé lundi 17 novembre. La circulation était fermée dans le village et des barrages routiers ont été mis en place à ses abords… Par ailleurs, des agents de l’autorité sanitaire néerlandaise (NVWA) effectuaient ce même lundi des contrôles sur d’autres fermes dans le centre des Pays Bas, dans un rayon d’une dizaine de kilomètres.

> Cette souche est-elle dangereuse pour l’homme ? > Les cas détectés sont-ils liés ? Transmission, symptômes, traitements: comprendre le virus Ebola. L'Organisation mondiale de la santé tire la sonnette d'alarme.

Transmission, symptômes, traitements: comprendre le virus Ebola

Devant l'ampleur prise par l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui frappe l'Afrique de l'Ouest, elle a décrété «une urgence de santé publique de portée mondiale». Près de 1000 malades en sont morts depuis le début de l'année et plus de 1700 cas présumés ont été détectés. Quand le virus est-il apparu? La découverte du virus remonte à 1976, date de la première épidémie enregistrée au Zaïre, l'actuelle République démocratique du Congo, dans une zone proche de la rivière Ebola, dont la maladie a tiré son nom.

Il avait alors touché 318 personnes et en avait tué 280. Quels sont les pays concernés? Ebola revient de manière épisodique et à intervalles irréguliers. Quels sont les symptômes de la maladie? Les symptômes de l'infection par Ebola sont impressionnants: hémorragies internes et externes, saignements des muqueuses, vomissements et diarrhées souvent accompagnés de sang. Comment le virus se transmet-il? Après le sida, le SRAS ou la grippe H1N1, le monde doit-il craindre Ebola ? Après le sida, le SRAS, les grippes aviaires, le coronavirus et le chikungunya, le virus Ebola nous renvoie à nos peurs ancestrales des grandes épidémies, même si les situations sont loin d'être comparables, selon l'historien de la santé Patrick Zylberman.

Après le sida, le SRAS ou la grippe H1N1, le monde doit-il craindre Ebola ?

Q : Le monde doit-il craindre l'épidémie actuelle de fièvre hémorragique Ebola ? R : La peur ancestrale d'une épidémie tuant tout le monde reste profondément ancrée en nous mais on peut difficilement comparer la fièvre Ebola avec les grandes épidémies du passé comme la peste contre laquelle nos ancêtres n'avaient guère que les prières. Lors de la grippe espagnole de 1918-1919 qui a fait 50 millions de morts dans le monde, dont 250.000 en France, les antibiotiques n'existaient pas (pour traiter les complications, ndlr), on ne connaissait pas le virus et on ne disposait pas de services d'urgence et de réanimation.