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L'infrastructure de transport « immatérielle » des ports de Maputo et Durban. Notes Patricia Macchi travaille dans l’unité transport de la Banque mondiale après avoir été assistante de recherche attachée au bureau du chef économiste Amérique latine et Caraïbes dans la même organisation. Elle est titulaire d’une licence en économie et économétrie de l’université Torcuato Di Tella (2002) en Argentine. Elle possède également un mastère en économie de Boston University (2007). Elle mène désormais des recherches sur les coûts et prix de transport, le commerce international et sa facilitation. Sandra Sequeira est professeure associée en économie du développement à la London School of Economics, et est actuellement détachée auprès du département d’économie de la New York University. En 2008, la Banque mondiale a alloué plus de 20 % de son budget à « l’aide pour le commerce » (Aid for Trade), et s’est concentrée en particulier sur l’amélioration de l’infrastructure de transport dans plus de 35 pays.

Le niveau de paperasserie est toutefois analogue dans les deux pays. Durban, une très grande vile d'Afrique - Bulletin n°28. La décentralisation sud-africaine et les métropoles : les défis de Durban. La situation du chômage à Durban peut paraître étonnante si l’on a en tête que cette métropole est la deuxième puissance industrielle du pays après l’ensemble Johannesbourg-Pretoria, que son port est le plus important d’Afrique (selon le critère de la valeur des marchandises), que par lui transitent, en valeur, 65% du commerce international sud-africain [Jones, 1998], ou encore que, grâce à ses atouts climatiques, ses plages et les vagues de l’Océan indien, elle est une destination touristique assez prisée.

Néanmoins, l’économie locale présente de persistantes faiblesses que le gouvernement local doit intégrer dans sa réflexion sur la définition de ses politiques de développement. Durban se meurt-elle ? Sur une période de vingt-cinq ans (1968-1994), la croissance économique de Durban (environ 2% en moyenne annuelle), bien qu’inférieure à la moyenne nationale (2,2%), apparaît très légèrement supérieure à celle des autres métropoles. Source : Monitor Group [2000]. Violence urbaine et criminalité en Afrique subsaharienne : un état des lieux.

Au début, les agglomérations de l’Afrique coloniale s’agrandissent certes au coup par coup, sans qu’il y ait délibérément de plan raciste (Sinou, 1981; Jama, 1999). Avant la découverte de la quinine, les villes connaissent effectivement de forts taux de mortalité. Afin d’éviter les contacts avec l’habitant et la propagation des maladies, les autorités construisent donc des lazarets et des léproseries hors des centres urbains, sans parler de camps militaires qui, au Sénégal par exemple, sont établis à l’écart des marécages de Kayès, au bord de la mer à Saint-Louis ou dans le faubourg de Ouakam à Dakar. Petit à petit, cependant, se développe une pensée urbanistique selon laquelle l’hygiène publique et le maintien de l’ordre vont de pair avec la séparation des races. La grippe espagnole de 1918 marque une étape importante à cet égard. 1. Ségrégation urbaine et hygiène publique : les classes dangereuses dans la ligne de mire Les autorités n’hésitent bientôt plus. 2. 3.

Histoire urbaine de l'Afrique du Sud : nouveaux axes de réflexion. Le local et l'économie : les capacités d'action du gouvernement métropolitain. Durban, Afrique du Sud. Notes Il a été rédigé dans le cadre du programme de recherche pluridisciplinaire intitulé « Les pouvoirs locaux et le développement économique et social de Durban ». Le programme, non achevé, domicilié à ISES/Université de Durban-Westville, est développé en partenariat avec l’IRD et associe des chercheurs de divers départements de l’UDW et de l’Université du Natal. La mise en place d’autorités locales distinctes pour les Blancs, pour les Indiens et Métis et pour les Noirs, selon le Group Area Act de 1950, était l’une des composantes majeures, mais non exclusive, des systèmes de gouvernement local antérieurs. Voir, entre autres, la première partie : « The system of local government : from apartheid to democracy ?

Constitution of the Republic of South Africa, Act of 1993. Constitution de 1996, Chap. 3, Sect. 140 (1) : « In the Republic, government is constitued as national, provincial and local spheres of government which are distinctive, interdependent and interrelated. » Durban022011_FR. Les ports commerciaux d’Afrique du Sud. Introduction Sept ports de commerce jalonnent les 2 900 km de côtes sud-africaines: Richards Bay et Durban dans la province du KwaZulu-Natal, East London et Port Elizabeth dans la province orientale du Cap, Mossel Bay, Cape Town et Saldanha Bay dans la province occidentale du Cap (carte 1). Au service d’un vaste et riche arrière-pays et connectés à des routes maritimes fréquentées, ils forment une véritable «façade portuaire» (D’Angio, Mauduy, 1997). Les complexes portuaires «coloniaux» ont donné naissance à des agglomérations, dont les plus grandes ont plus de trois millions d’habitants et qui sont devenues des pôles industriels dynamiques; au contraire, les ports récents n’ont engendré que de petites cités associées à des zones industrialo-portuaires.

Cet article propose un essai de schématisation portuaire de l’Afrique du Sud. Six modèles, exprimant l’évolution de la façade portuaire sud-africaine et définissant les composantes portuaires majeures du pays, ont été élaborés. Conclusion. Persée. La religion dans la ville post-apartheid, les quartiers indiens de Durban. L'agglomération de Durban (Afrique du Sud) compte presque un quart de population d'origine indienne (800 000 habitants sur 3 millions). Si les Hindous sont majoritaires, on trouve d'importantes minorités musulmanes et chrétiennes. Ces groupes variés ont tous été discriminés en tant “ qu'Indiens ” par les politiques coloniales et d'apartheid, soumis aux mêmes lois de cantonnement spatial. Les quartiers indiens sont encore nettement visibles, dans l'espace et dans les pratiques sociales, héritages de la politique d'apartheid.

Les principaux townships indiens de l'agglomération, Chatsworth et Phœnix, comptent chacun quelque 200 000 habitants. La religion a joué un rôle essentiel dans la structuration des groupes urbains et dans l'appropriation des espaces imposés, que ce soient les espaces domestiques et les quartiers résidentiels. Religion et construction d'une identité urbaine De la variété des origines à une identité indienne Le refuge identitaire important est la religion. Conclusion. Persée. Villes et structures spatiales élémentaires du KwaZulu-Natal. Pour récents qu’ils soient, les écrits portant sur la diversité des villes sud-africaines selon des critères aussi divers que la taille, les fonctions ou l’«ambiance» marquent une étape intéressante de la recherche (Gervais-Lambony, 1999).

En cette ère post-apartheid démocratique, dans une économie concurrentielle ouverte sur le monde, les spécificités de ces villes sont mieux étudiées, en puisant notamment dans leur genèse et leur évolution. Notre hypothèse est que la forme des villes du KwaZulu-Natal (figures 1 et 2) est issue de divers processus et structures élémentaires dont le jeu inégal a été source de diversité. Une façade littorale motrice, deux corridors stratégiques et des espaces peu intégrés correspondant à l’ancien bantoustan composent les trois structures élémentaires qui résument l’organisation de l’espace du KwaZulu-Natal. Ces structures sont associées à des processus tout autant économiques que ségrégatifs, contemporains tout autant qu’hérités. Deux corridors de villes. 010029291. LA VILLE SUD-AFRICAINE EST-ELLE ENCORE « POST-APARTHEID » ? ÉLÉMENT DE RÉFLEXION À PARTIR DU CAS DE DURBAN.

Les études urbaines occupent une place centrale dans les recherches conduites sur le système d’apartheid en Afrique du Sud, surtout depuis les années 1960. Les origines de la ségrégation, les discours légitimant l’exclusion des « non-blancs » en ville du statut de citoyen, les étapes de la législation qui a permis les déplacements forcés de population pour constituer des espaces intra-urbains mono-raciaux, les effets spécifiques du Group Areas Act* de 1950, figurent parmi les thèmes principaux de ces travaux (BONNER et al., 2001 ; GERVAIS-LAMBONY, 1999 ; MAYLAM, 1995 ; ROGERSON et MCCARTHY, 1992 ; SWILLING et al., 1991 ; SMITH, 1992 inter alia). Nous savons aussi qu’une large part de la résistance à l’État d’apartheid s’est développée en ville dans les townships* noirs.

Les revendications pour l’amélioration de l’éducation, du logement, du transport urbain, des services de santé et aussi pour l’emploi, ont été fondamentales pour la construction d’une résistance de masse. La conquête du littoral « indien » d’Afrique du Sud  1 Définition du littoral reformulée, d’après Hypergéo, accédé le 20/02/2008, (...) 2 Pour reprendre, en s’en distanciant très fortement, le vocabulaire colonialiste et d’apartheid, to (...) 3 Définition de « front pionnier », Hypergéo, accédé le 20/02/2008, (...) 4 De manière plus prosaïque, bien sur, l’espace maritime littoral est lui-même contrôlé, borné et ob (...) 1Le concept de littoral peut se résumer par une situation d’interface (terre-océan).

C’est « le lieu des contacts et des échanges, et c’est à ce titre, l’une des zones les plus concernées par les processus contemporains de globalisation. La frontière ligne (border, boundary) exprimant tout ce travail de compartimentage et les discontinuités qui en résultent la frontière zone (frontier) symbolisant un contact flou, imprécis, mouvant entre des territoires littoraux en évolution et faisant l’objet de recompositions territoriales et de nouvelles conquêtes. Le tourisme international en Afrique du Sud. 1 On appelle les « cinq grands » : le buffle, le lion, le léopard, l’éléphant et le rhinocéros noir. (...) 1L’Afrique du Sud, qui couvre une superficie de 1 219 912 km², offre une multitude de paysages variés ; aux étendues désertiques ou semi-désertiques de l’ouest du pays s’opposent les forêts tropicales ou les savanes du veld des régions orientales et septentrionales.

Parcs nationaux où l’on peut apercevoir les big five1, grottes ou rochers tapissés de peinture dont les plus anciennes remontent à 28 000 ans, villages traditionnels zoulous ou ndebeles, font la richesse de ce vaste pays. 2 L’Afrique du Sud a adopté la définition de l’Organisation Mondiale du Tourisme. 3 À titre de comparaison, il est de 7,2 au Maroc en 2001 (le pays reçoit 4 millions de touristes int (...) 2L’Afrique du Sud a accueilli, en 2003, 6,5 millions de touristes internationaux2, dont 69,2% arrivent de pays africains et 30,8% d’outre-mer. Un énorme potentiel touristique cliché de l’auteur Source : SA Tourism.