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Election présidentielle

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Dépenses: Hollande, Sarkozy en tête. François Hollande est celui des dix candidats à la présidentielle qui a le plus dépensé, coiffant Nicolas Sarkozy, et Jacques Cheminade a été le plus économe, selon les chiffres déposés auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. D'après ces comptes publiés au Journal officiel, parmi les deux finalistes du second tour François Hollande a dépensé 21.769.895 euros et Nicolas Sarkozy 21.339.664. Jean-Luc Mélenchon, de son côté, a dépensé 9.514.317 euros, Marine Le Pen 9.095.908 et François Bayrou 7.042.962. Les dépenses d'Eva Joly totalisent 1.812.947 euros, celles de Nicolas Dupont-Aignan 1.237.636, celles de Nathalie Arthaud 1.022.159 euros. Deux candidats ont dépensé moins de un million d'euros: Philippe Poutou 824.097 euros, et Jacques Cheminade 498.674. Le plafond de dépenses pour le premier tour est de 16,851 millions d'euros remboursables au maximum à 47,5%, soit 8,004 millions d'euros.

Mélenchon : ses partisans vantent son parler-vrai. REPORTAGE - Les militants du candidat de Front de Gauche, réunis en masse ce dimanche à Paris pour le soutenir, se retrouvent tous dans son discours «pédagogique», qui laisse sa place au peuple. Syndicalistes, bobos, fonctionnaires, communistes… Des Français de tous les horizons étaient venus soutenir dimanche le candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, lors de sa marche pour la «VIe République» de la place de la Nation à la Bastille, à Paris. Une foule certes hétéroclite, mais réunie dans un même but: faire une démonstration de force en ce jour anniversaire du soulèvement de la Commune en 1871, dans la capitale. Et confirmer la poussée dans les sondages du député européen, qui a créé la surprise en atteignant des scores de 10-11% des intentions de vote. Aucun «arrangement» possible avec François Hollande Avant de se consacrer à ses études, Galaad Debloffe a milité au syndicat Sud Etudiants, à Tours, pendant deux ans.

Une «campagne pédagogique» La démonstration de force de Mélenchon. Le candidat du Front de gauche a lancé son appel à faire de la présidentielle une «insurrection civique». Un éclat de rire. Jean-Luc Mélenchon a entamé son discours dimanche sur la place de la Bastille, rouge de monde, par un rire sonore qui a mis en liesse les dizaines de milliers de militants qui scandaient leur mot d'ordre: «Résistance!» «On se manquait, on s'espérait, on s'est retrouvé! Nous voici de retour!» , leur a lancé le candidat du Front de gauche sur cette place, «point de départ de toutes nos révolutions». Pendant son intervention, vers 17heures, la place et les avenues alentours se remplissaient encore de manifestants venus de la Nation. Et Jean-Luc Mélenchon est parvenu, le temps d'un meeting transformé en «marche citoyenne» d'un nouveau genre, à «bousculer la frontière du social et du politique, à associer les deux», selon Clémentine Autain, une des têtes du Front de gauche, venue en famille.

Dimanche, Mélenchon a donné l'objectif: «l'insurrection civique». Jean-Luc Mélenchon veut reprendre la Bastille. Le premier des trois grands défilés populaires organisés par le candidat du Front de gauche aurait réuni plus de 100.000 personnes d'après les organisateurs. Les prochains auront lieu à Toulouse et à Marseille. Ce dimanche, jour anniversaire de la Commune de Paris, Jean-Luc Mélenchon comptait sur 30.000 personnes pour prendre la Bastille avec lui, enterrer la Ve République et provoquer l'insurrection civique.

D'après les organisateurs, l'objectif esttrès largement atteint puisqu'ils ont compté plus de 100.000 personnes sur la place emblématique. En tête du cortège parti en milieu de journée de la place de la Nation, à côté du candidat du Front de gauche, un éléphant en carton de taille réelle. Celui qui symbolise la lutte des Fralib, les ouvriers en lutte de l'usine de Thé Éléphant. Celui aussi dont Victor Hugo, auteur emblématique de la campagne de la gauche radicale, a fait le symbole du pouvoir populaire. Une démonstration de force De nombreux syndicalistes étaient présents. Politique : Les candidats à l'Elysée dévoilent leur patrimoine. Selon L'Express, qui avait conduit une enquête similaire en 2007, le patrimoine du chef de l'État a légèrement augmenté passant de 2,1 à 2,3 millions d'euros.

François Hollande est lui à la tête d'1,1 million en biens immobiliers. Des candidats à l'abri du besoin ayant investi dans la pierre. C'est ce qui ressort de l'enquête de L'Express sur le patrimoine des prétendants à l'Elysée. Comme en 2007, l'hebdomadaire a enquêté sur les biens et les impôts des politiques qui demanderont les suffrages des Français en avril et mai.

Nicolas Sarkozy: patrimoine global de 2,3 millions d'euros Nicolas Sarkozy.Crédits photo : ERIC FEFERBERG/AFP • Le patrimoine global du président de la République est passé de 2,1 en 2007 à 2,3 millions en 2012, selon l'Express, qui ne chiffre pas l'origine de cette légère progression. . • L'impact du divorce avec Cécilia. . • Un traitement mensuel de 18.700 euros bruts (hors indemnités). François Hollande: patrimoine immobilier d' 1,1 million d'euros Dominique de Villepin.

Flash Eco : L'Assemblée autorise la création du MES. L'Assemblée nationale a ratifié ce soir l'accord européen permettant la création d'un Mécanisme européen de stabilité (MES), destiné à devenir le pare-feu de la zone euro contre les crises de la dette, contre lequel a voté le Front de gauche, les socialistes s'abstenant. Les députés, qui ont approuvé le texte par 256 voix pour, 44 contre et 131 abstentions, doivent ratifier dans la foulée le traité fixant les modalités de fonctionnement du MES. Ces deux textes sont juridiquement distincts du pacte de stabilité budgétaire conclu entre 25 pays de l'UE, qui doit être officiellement signé le 1er mars et que François Hollande veut renégocier.

Mais un lien fort existe entre les deux, car les prêts du MES ne pourront être accordés qu'à des pays membres du pacte. L'abstention du PS est "une faute historique" selon Fillon Mais Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, ne s'est pas du tout satisfait de cette abstention. LIRE AUSSI:» La Grèce mise sous tutelle économique. Politique : Guéant:«J'ai tenu des propos de bon sens et d'évidence» INTERVIEW - Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a provoqué la polémique en affirmant samedi devant des étudiants proches de l'UNI que «toutes les civilisations ne se valent pas». Ces propos lui ont valu de vives critiques à gauche, alors que plusieurs dirigeants de la majorité l'ont défendu. LE FIGARO. - Vous attendiez-vous à ce que vos propos soulèvent une telle polémique?

Claude GUÉANT. - Non, pas du tout. Mon propos était général. Vous avez utilisé le terme très sensible de «civilisation». Je l'assume. Qu'appelez-vous «l'idéologie relativiste de gauche»? L'idéologie relativiste qui promeut le nivellement des valeurs est professée de façon très assumée par le Parti socialiste et plus largement par la gauche.

Sur quels exemples vous fondez-vous? Il y a un an, l'UMP proposait à l'Assemblée nationale un texte pour interdire le port du voile intégral, conformément aux valeurs républicaines. Politique : Hollande dévoile ses «60 engagements pour la France» Réforme fiscale, création de 150.000 emplois d'avenir, réforme du quotient familial ... François Hollande a présenté en fin de matinée son programme présidentiel. François Hollande a présenté en fin de matinée son programme présidentiel depuis la Maison des Métallos, à Paris. Le candidat socialiste a indiqué que s'il était élu, le quinquennat serait «organisé en deux temps», avec d'abord des réformes structurelles pour redresser les finances, puis ensuite une politique de «redistribution». Pour redresser les comptes publics, François Hollande compte notamment sur l'annulation de 29 milliards d'euros de niches fiscales: 17,3 milliards sur les entreprises et 11,8 sur les ménages les plus fortunés.

Publié sur le site internet du candidat socialiste, un document de 40 pages liste les «60 priorités pour la France», dont le coût total est estimé par le candidat à 20 milliards d'euros, échelonnés jusque 2017. Voici les principales mesures du projet du candidat socialiste. Vidéo BFM. . • Fiscalité. Conjoncture : Les propositions économiques faites par François Hollande. Le candidat socialiste à la présidentielle s'est prononcé pour la création d'une taxe sur les transactions financières, d'une agence publique de notation et d'une loi séparant les activités de dépôt et d'investissement des banques. François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a déclaré aujourd'hui depuis le Bourget où il tenait son premier grand meeting national: «Mon véritable adversaire n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, et pourtant il gouverne (...), c'est le monde de la finance».

«Je proposerai une taxe sur les transactions financières» Il s'est prononcé en faveur de la création d'une taxe sur les transactions financières et d'une agence publique de notation. «Je proposerai une taxe sur toutes les transactions financières. Une véritable taxe, avec ceux en Europe qui voudront la mettre en place avec nous», a-t-il assuré tout en défendant la création d'euro-obligations. «Stocks-options supprimés et bonus encadrés» Francois Hollande au Bourget #FH2012. La proportionnelle pour le fric des partis.

Au Sénat, une véritable bombe menace les finances des candidats à la présidentielle soutenus par des petits partis. Un sénateur PS propose d'abandonner le système du remboursement forfaitaire pour les candidats dépassant les 5%. Et de le remplacer par un remboursement proportionnel au nombre de voix obtenues. La loi organique adoptée le 12 janvier dernier par le Sénat était porteuse d’une petite révolution pour les finances des partis. La loi sur les dépenses de campagne de l’élection présidentielle, modifiée par les sénateurs, proposait de ne plus tenir compte du seuil des 5% de voix au premier tour. Le texte initial, présenté par François Fillon dans le cadre du plan de rigueur, avait pour vocation unique de raboter les sommes remboursées aux candidats à la présidentielle. Répartie proportionnellement au nombre de suffrages obtenus au premier tour de l’élection présidentielle par chacun d’entre eux.

Si plus de trois candidats dépassent les 5%, le projet de M. Politique : Spectaculaire bond de Bayrou dans le baromètre TNS Sofres. Selon le baromètre TNS Sofres/Le Figaro Magazine du mois de janvier, la cote de confiance du président du MoDem grimpe de 14 points. L'année 2012 commence bien pour François Bayrou. Non seulement les intentions de vote des dernières études lui assurent déjà la quatrième place, à 100 jours du premier tour de l'élection présidentielle, mais sa cote de confiance connaît un bond spectaculaire.

Le baromètre TNS Sofres du mois de janvier le propulse à la deuxième place avec une hausse de 14 points (43%). Preuve que le positionnement politique choisi par le Béarnais a convaincu, il gagne des points auprès de toutes les catégories: +18 auprès des sympathisants de gauche, +21 auprès de ceux du PS, +15 auprès de ceux de droite et +20 auprès de ceux de l'UMP! Une telle hausse ne manquera pas de lui attirer de nouveaux ralliements parmi ceux qui doutent des autres candidats. » Découvrez la côte de François Bayrou sur le Scan du Figaro » Bayrou promet de redonner le moral aux Français. Politique : Présidentielle : les partis seront moins bien remboursés.

L'Assemblée nationale a voté la baisse du taux de remboursement des candidats pour l'élection présidentielle de 2012. Ce changement devrait permettre d'économiser plus de 3 millions d'euros. L'Assemblée nationale a adopté lundi la réduction du remboursement des dépenses de campagnes auprès des différents candidats pour la prochaine élection présidentielle. Le projet de loi est composé de deux volets: le gel du plafond des dépenses autorisées, et la diminution de 5% du taux de remboursement des candidats.

Explications du système actuel et des changements opérés par ce projet de loi: • Depuis 1962, la loi autorise n'importe quel candidat à la présidentielle à dépenser son budget comme il l'entend, mais instaure un plafond à ne pas dépasser pour éviter qu'un ou plusieurs partis ne dominent la campagne grâce à des fonds très importants. . • L'État rembourse aux candidats une part plus ou moins importante de leurs dépenses de campagne une fois l'élection terminée.