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DRM

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Le Conseil de la concurrence fustige les DRM d'Apple et son modèle propriétaire. Alors qu'il prononçait une mesure conservatoire faisant interdiction à Apple de réserver à Orange l'exclusivité de l'iPhone sur le marché français, le Conseil de la concurrence en a profité pour adresser une pique bien sentie à l'encontre du modèle propriétaire d'Apple et de ses DRM.

Le Conseil de la concurrence fustige les DRM d'Apple et son modèle propriétaire

Dans l'exposé des motifs de sa décision, le Conseil estime que la commercialisation de l'iPhone par Orange uniquement "est de nature à accroître encore les coûts de changements d'opérateurs mobiles", sous l'effet notamment des DRM imposés par Apple. En effet, "l'iPhone fonctionne sous un système d'exploitation spécifique (Mac OS X)", a rappelé le gendarme de la concurrence. Or, "les applications téléchargées et achetées sur l'App Store, ainsi que la musique achetée sur l'iTunes Store (avec DRM) ne peuvent être transférées sur un autre smartphone fonctionnant sous un autre système d'exploitation". Pour le Conseil, ce modèle "renforce l'attractivité des opérateurs déjà puissants".

DRM : l'April publie une synthèse sur les verrous numériques. Spécialisée dans la défense des intérêts du logiciel libre, l'association April est à ce titre régulièrement amenée à combattre les mesures techniques de protection imposées sur certains supports ou sur certains fichiers informatiques.

DRM : l'April publie une synthèse sur les verrous numériques

Ce printemps, l'association s'était notamment associée à la Journée mondiale contre les DRM, aux côtés d'autres organisations comme la Free Software Foundation (FSF). Dans le cadre de sa mission, l'April a initié une série de synthèses visant à présenter les principales menaces qui pèsent sur le logiciel libre. La synthèse sur les mesures techniques de protection (ou DRM, pour Digital Rights Management) a inauguré ce projet.

Ici, l'April chercher à décrypter ces dispositifs visant à contrôler les usages des utilisateurs, au risque de restreindre leurs droits. Le problème des DRM est plus que jamais d'actualité, en particulier avec l'accord commercial anti-contrefaçon (ACTA). Les DRM plombent le marché des livres électroniques. Le succès des tablettes tactiles, des liseuses électroniques et des smartphones à grands écrans donnent-il des ailes au marché des livres électroniques (e-books).

Les DRM plombent le marché des livres électroniques

Selon Digitimes, le marché des e-readers a connu une hausse de 236 % au premier trimestre, avec 4,8 millions d’appareils écoulés. Les projections sur la totalité de l’année 2011 atteignent les 27 millions d’unités. Mais si le hardware se porte bien, le marché des contenus ne suit pas la même tendance. En tout cas en France. Selon l'étude REC de GfK, les e-books consommés sont avant tout gratuits et le téléchargement illégal de livres connait des proportions importantes. Concrètement, 77% des e-books téléchargés sont gratuits, c'est-à-dire issus du domaine public et donc libres de droits. Interopérabilité Du côté de l'offre payante, 23% des ebooks consommés, plus d'un quart d'entre eux (27%) ont été téléchargés illégalement... Certes, le prix des e-books est considéré comme élevé, surtout au regard du prix des livres papier. Supprimer les DRM contribuerait à réduire le piratage. À côté de la lutte contre le téléchargement illicite sur Internet, à travers le mécanisme de riposte graduée, l'Hadopi consacre également des ressources pour favoriser le développement et promouvoir l'offre légale en ligne.

Supprimer les DRM contribuerait à réduire le piratage

Deux activités qui devraient l'inciter à prendre en considération l'étude conduite par des chercheurs de deux universités américaines sur les mesures techniques de protection (DRM). Les conclusions des travaux des chercheurs, rapportées par Torrentfreak, sont en effet tout à fait intéressantes. Se basant sur un modèle analytique de leur cru, les chercheurs ont constaté que le retrait des verrous numériques peut contribuer à réduire le piratage des œuvres culturelles sur le net. La présence des mesures techniques de protection aurait même l'effet inverse que celui escompté. Les DRM pousseraient les utilisateurs au piratage. "Seuls les consommateurs légaux qui paient le prix souffrent des restrictions techniques.