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The Ghost inside The Machine !

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Des machines mythologiques… | Jean-Charles Pichon. Des machines mythologiques aux machines littéraires par Lauric Guillaud « Dans l’univers entier, notre univers, il n’est plus que des mythomanes ou des scientistes. » Jean-Charles Pichon La formidable croissance du monde des machines depuis le XVIIIe siècle n’a pas oblitéré les capacités humaines à construire d’autres machines fantasmatiques ou délirantes, mais tout aussi complexes.

Les machines célibataires Dans son livre paru en 1954 et réédité en 1976, Carrouges analyse les figurations mécaniques en peinture et dans la littérature de l’imaginaire, devenus selon l’auteur les nouveaux masques des hommes en voie de mécanisation, tout en suggérant le parallélisme général des structures qui relient les machines célibataires les unes aux autres dans l’espace mental commun à tous. Pichon insiste sur l’exclusion dont furent victimes selon lui des auteurs tels que Jarry, Roussel et Kafka, ridiculisés de leur vivant, avant de connaître une fin tragique.

Mariée Commandement indistinct Lauric Guillaud J. UNE MACHINE CELIBATAIRE. Une édition originale de “L’invention de Morel” | Michel Carrouges. A l’occasion de l’exposition COLLECTION MOREL – LES MACHINES CELIBATAIRES au lieu unique à Nantes, une édition originale de huit exemplaires numérotés de 1 à 8, quatre épreuves d’artistes numérotées de I à IV a été réalisé.

Cette gravure est la reproduction fidèle de la planche originale « L’Invention de Morel » de A.Jihel-JLC d’après le récit Adolfo Bioy Casarès. L’auteur de la planche a lui-même réalisé les documents informatiques permettant une parfaite reproduction de la planche originale à l’encre de chine sur carton. Ce sont des plaques gravées au laser dans l’épaisseur du verre et d’un format 20 x 30 x 1 cm. Elles sont accompagnées d’un support discret doté d’un éclairage Leeds de couleur verte. Le choix de cette gravure transparente au laser et d’un éclairage vert est un hommage de l’auteur au Grand Verre et à la Boîte verte de Marcel Duchamp. De ce clin d’œil est né “Le Petit Verre vert” Il est possible au personne intéressée de nous contacter par l’intermédiaire de ce site. L’Évidence feuilletée d’un monde - Armand Dupuy, Jérémy Liron. Michel Carrouges et son mythe, les machines célibataires.

Michel Carrouges, Les Machines Célibataires, 1954 (réédition Arcanes/Chêne en 1976) Le terme vient de Marcel Duchamp pour désigner la partie inférieur du Grand Verre soit La mariée mise à nu par ses célibataires, même, celui-ci s’ étendra, grâce au travail de repérage de Michel Carrougues (blog), qui va de Kafka à Jules Vernes en passant par Roussel dans la littérature, théorisé, en philosophie par Deleuze et Guattari (les machines désirantes dans Mille Plateaux), et enfin, exposé comme forme d’ art par l’ entremise du commissaire d’ exposition Harald Szeeman en 1975 sous le titre Les machines célibataires, on y remarquera les machines littéraires réalisées par l’artiste Jacques Carelman, notamment la Machine de La Colonie Pénitentiaire de Kafka. Elles sont des machines impossibles, inutiles, incompréhensibles, délirantes, croit-on ! Le mythe des machines célibataires signifie l’ empire simultanéité du machinisme et du monde de la terreur, selon M.

Carrouges. D’ autres notions, selon M. Machines célibataires, modèles réduits et « Cooling the marck out » Machines célibataires La méta-structure unifiante Les machines célibataires sont une catégorie de production artistique proche d’un genre (nature morte, paysage, installation, performance…) Le prototype en est La mariée mise à nu par ses célibataires, même de Duchamp. Ses caractéristiques se retrouvent rétroactivement dans différents dispositifs pour la plupart littéraires comme la machine du supplice dans la Colonie pénitentiaire de Kafka ou la Hie ou demoiselle à reître en dents dans Locus Solus de Roussel (voir le catalogue de l’exposition Les Machines Célibataires organisée en 1976 au musée des arts décoratifs par H.Szeemann).

Les éléments de définition donnés par Michel Carrouges dans Les Machines Célibataires chez Arcanes en 1954 permettent de déterminer assez précisément le modèle. « Chaque machine célibataire est un système d’images composé de deux ensembles égaux et équivalents, un ensemble sexuel et un ensemble mécanique » Émission 1 Émission 2 Modèles réduits La force de cryptage. LE TEMPS D’EXPOSITION.

La mécanique des « machines célibataires » à Nantes. Le Lieu unique accueille une exposition aussi sonore que visuelle autour des « machines célibataires », concept cher aux surréalistes, évoquant la toute-puissance de la technique. C’est à une exploration sobre et intime des « machines célibataires » que convie la commissaire d’exposition Marie-Pierre Bonniol.

Un regard féminin rare sur un concept éminemment masculin initié par Marcel Duchamp entre 1911 et 1915, en plein mouvement surréaliste, évoquant tout à la fois le mariage impossible entre l’homme et la technique, les désirs inassouvis et la pulsion mortifère des machines livrées à elles-mêmes. > Relire : A Nantes, la biscuiterie devenue fabrique d’art En 1954, le catholique et surréaliste Michel Carrouges publie Les Machines célibataires, érigeant cette notion en mythe contemporain. Pour appuyer son propos, il puise dans la littérature toutes sortes de machines imaginaires et tentaculaires conçues par des auteurs comme Franz Kafka, Lautréamont ou encore Alfred Jarry. Florence Pagneux. LIMINAIRE. Dans L’étrange affaire d’Angélica de Manoel de Oliveira, Isaac, un jeune garçon tourmenté qui vit dans une petite ville du Douro au Portugal, photographe obsédé par son art, la photographie, cherche à saisir le monde qui l’entoure.

Une nuit, il est appelé pour photographier une morte. L’expérience est inédite, et lorsqu’au milieu de la prise de vue, la jeune femme lui sourit, il se trouve soudain irrésistiblement attiré par elle, en tombe amoureux, et cette invincible attirance lui sera fatale. L’idée originelle du film vient de l’effet d’optique d’une image se détachant du sujet à travers le viseur d’un appareil photo. C’est en faisant la mise au point sur son vieux Leica que Manoel de Oliveira a vécu la sensation de voir l’âme se détacher de son corps, et c’est à partir de cette image qu’il a élaboré tout son film.

Imaginé dans les années 50, le projet de ce film ne verra le jour qu’en 2011. Le cinéaste a trouvé le temps et la persévérance de réaliser son rêve. Entre fiction, simulacre et réalité : les avatars de l'espace virtuel. Appel à communication : « Du fantôme » (Paris, 7-8 juin 2016)